L'ÂME DES MARIONNETTES, roman de Sergio KOKIS, 2017, 281 pages, Québec

13/03/2019 11:35 par livresentete

  • L'ÂME DES MARIONNETTES, roman de Sergio KOKIS, 2017, 281 pages, Québec

    L'ÂME DES MARIONNETTES, roman de Sergio KOKIS, 2017, 281 pages, Québec

    13/03/2019 11:35 par livresentete

KOKIS Sergio

L'ÂME DES MARIONNETTES, de Sergio KOKIS, 2017, 281 pages, Québec

Un roman relevant de la philosophie, de la psychologie. Une femme se rend au
Brésil pour suivre des cours d'un maître marionnettiste de renom pour y recevoir
une formation car elle sent en elle vibrer une vie de marionnette à laquelle
elle s'identifie et veut en approfondir la technique et les connaissances.Elle
s'appelle LIETTE, elle est Québécoise.
LEANDRO, le personnage principal est auteur de renom et se rend au Brésil pour
un perfectionnement, un symposium sur la littérature entre auteurs célèbres,
reconnus. Il représente le Canada parmi ces sommités.
Un roman de haut niveau sur la connaissance de l'âme humaine, sa psychologie,
ses profondeurs morales.
Un roman qui étudie l'homme et ses pulsions naturelles. " Il s'agissait de
l'éternel mystère de la volonté individuelle face à l'abandon à la passivité ou
pulsions naturelles."
"Pourquoi la myriade de gens médiocres n'auraient-ils pas le droit d'opter pour
une vie sans lustre ni défis, si c'est tout ce dont ils se sentent capables?"
Un roman qui scrute en profondeur les pulsions humaines spontanées sans les
juger mais surtout pour en comprendre les aboutissements possibles et libres.
LIETTE a aussi l'âme d'une marionnette, celle qui aime se faire manipuler pour
vivre intensément sa vie émotive intérieure. Une passivité maladive, une
détresse intérieure constante.
Un roman de haut niveau dans une écriture profonde, exaltante.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com

Résumé :
«J’avais fait les beaux-arts et un peu de théâtre, mais lorsque j’ai découvert
les marionnettes, j’ai été conquise. […]. Je suis amoureuse de leur manière
d’être, de leur innocence, de leur docilité par rapport à tous mes désirs. De
leur paix intérieure aussi, leur don de s’abandonner entre des mains qui savent
jouer et les aimer. […]. Elles ont une vie facile, les poupées, insouciante et
sans aucun effort. N’est-ce pas fascinant ?»

Ayant appris que leur ami Leandro Cajal, professeur de philosophie à
l’Université McGill et romancier, se prépare à partir pour la Foire du livre de
Rio de Janeiro, Ferdinand Morand et son épouse Madeleine l’invitent à souper
dans le but de lui demander son aide pour une situation délicate et assez
mystérieuse. Depuis des mois, ils sont sans nouvelles de Liette, la jeune soeur
bien-aimée de Ferdinand, partie à Rio il y a plus d’un an pour étudier auprès
d’un maître marionnettiste. Malgré tous les efforts déployés, leurs démarches
pour retrouver Liette ont échoué. Finalement, Léandro accepte d’essayer de la
retrouver. Une fois rendu au Brésil, Leandro découvre une Liette qui fait surgir
en lui une importante question d’ordre moral : «De quel droit et sur la base de
quoi peut-on exhorter les gens à chercher une vie aventureuse et créatrice, dans
quelque domaine que ce soit ? Autrement dit : pourquoi la myriade de gens
médiocres n’auraient-ils pas le droit d’opter pour une vie sans lustre ni défis,
si c’est tout ce dont ils se sentent capables ?Les éditeurs

UN LECTEUR;
"Un roman à double voie, mélange d'enquête et d'analyse de psyché humaine.
Un auteur se rend au Brésil pour une foire du livre. Un ami lui a demandé
d'essayer de retrouver sa soeur dont il n'a plus de nouvelles. La jeune femme
est allée à Rio pour étudier auprès d'un célèbre marionnettiste et pour suivre
ses traces, Leandro devra pénétrer dans les favelas et affronter la corruption
de plusieurs niveaux de la société brésilienne.
D'autre part, sa quête l'amène à réviser ses conceptions de l'humain. À la fois
professeur de philosophie et écrivain, il réfléchit sur l'art et le travail
créatif de façon introspective. Confronté à la mort de son père et à cette fille
qui s'identifie aux marionnettes, il tente de comprendre l'essence de la nature
humaine. Ses questionnements vont aussi bien dans le sens de la philosophie que
de la religion. S'agit-il de maladie mentale? D'une tendance à cette paresse qui
fait partie des « sept péchés capitaux »? À moins que ce ne soit un sorcier qui
lui ait ravi son âme?

Un roman qui pose des questions plus qui ne peuvent que rester sans réponses…"
www.babelio.com

CITATIONS:
"LIETTE a toujours eu un côté fantasque, sans doute issu de son monde imaginaire
un peu gothique. De sa période punk, elle était effrayante à voir. C'était sa
façon de s'opposer et se s'affirmer. une trop grande sensibilité, peut-être même
une immaturité essentielle.Mais pas de pathologie mentale."
Brésil. Dr Romario Fortunata. Policier et avocat."Ce policier avec un titre
d'avocat semblait décidé à protéger les vagues informations qu'il prétendait
posséder, peut-être dans le seul but se soutirer davantage d'argent à la famille
MORAND. Il avait l'air d'être à la fois une sorte de brute et un maître
chanteur, visqueux et glissant comme une anguille. Ni crédible ni fiable comme
protecteur d'une jeune femme en détresse."
LIETTE, jeune femme disparue à Rio de Janeiro. Elle semblait être dans une sorte
de guet-apens et en pleine détresse. Il y avait aussi la question d'argent. Il y
aurait une rançon à payer. Est-cela ramènerait Liette au Canada? Toute
l'histoire pouvait n'être qu'une arnaque colossale."
"Les significations que nous donnons aux choses, jusqu'à certaines de nos
perceptions, ne viennent pas nécessairement de ces choses mais plutôt de notre
imagination."
"La même chose se passe dans le registre des religions et de croyances: ce sont
aussi des productions imaginaires, symboliques, mais qui peuvent avoir un
impact majeur sur la vie des gens."
"Le ressentiment envers la vie peut aussi nous pousser à fuir dans les mondes
imaginaires."
"Dans le monde de la prostitution, ce sont les clients qui apportent la luxure,
presque jamais les pauvres femmes."
LIETTE."Non, mon ancienne vie est finie et je veux la rayer de ma mémoire."
"Il s'agissait de l'éternel mystère de la volonté individuelle face à l'abandon
à la passivité ou aux pulsions naturelles."
LIETTE."Elle se résignait à une vie de merde."
"Celui de croire ou de ne pas croire à l'égalité des êtres humains quand il
s'agissait de la force de l'âme et du désir de liberté."

LA VRAIE VIE, roman d'Adeline DIEUDONNÉ, 2018, 262 pages, 5*,

07/03/2019 12:28 par livresentete

  • LA VRAIE VIE, roman d'Adeline DIEUDONNÉ, 2018, 262 pages, 5*,

    LA VRAIE VIE, roman d'Adeline DIEUDONNÉ, 2018, 262 pages, 5*,

    07/03/2019 12:28 par livresentete

DIEUDONNÉ Adéline

LA VRAIE VIE,2018, 262 pages, un premier roman

Un roman sous la forme de fable. De la magie de l'enfance dans la nature: les enfants sont des loupiots.

Une histoire de famille marginale voire dysfonctionnelle.Un conte moderne dont les héros sont des enfants.

Une écriture fraîche, colorée, profonde. Une mère effacée, douce. Ce roman est une bouffée d'air frais.  

La narratrice a onze ans, son petit frère Gilles a sept ans.

Un père carnassier, chasseur et mangeur de viande rouge. Un frustré, un salaud, un violent.

Un roman qui décrit bien une réalité de la vie sans masque. Une vie de fille et de jeune femme.

Que d'émotions douces, d'autres de retenues, de souffrance.Un roman de douleurs intérieures

qui deviennent des douleurs sociales nocives. Un roman sur la misère par manque d'amour familial.

Un grand premier roman touchant, d'un réalisme bouleversant.

Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

www.livresentete.vp-blog.com, à visiter

  Résumé :C’est un pavillon qui ressemble à tous ceux du lotissement. Ou presque. Chez eux, il y a quatre chambres. La sienne, celle de son petit frère Gilles, celle des parents, et celle des cadavres. Le père est chasseur de gros gibier. La mère est transparente, amibe craintive, soumise aux humeurs de son mari. Le samedi se passe à jouer dans les carcasses de voitures de la décharge. Jusqu’au jour où un violent accident vient faire bégayer le présent.

Dès lors, Gilles ne rit plus. Elle, avec ses dix ans, voudrait tout annuler, revenir en arrière. Effacer cette vie qui lui apparaît comme le brouillon de l’autre. La vraie. Alors, en guerrière des temps modernes, elle retrousse ses manches et plonge tête la première dans le cru de l’existence. Elle fait diversion, passe entre les coups et conserve l’espoir fou que tout s’arrange un jour.

D’une plume drôle et fulgurante, Adeline Dieudonné campe des personnages sauvages, entiers. Un univers acide et sensuel. Elle signe un roman coup de poing.

Prix du roman FNAC .Les éditeurs

UNE LECTRICE:

« A la maison, il y avait quatre chambres. La mienne, celle de mon petit frère Gilles, celle de mes parents, et celle des cadavres. »
Il suffit de cette phrase , la première, pour être happé . Tout est là : le récit d'une fillette, une vie ordinaire, et puis l'irruption de la mort. Brutale, alors qu'on ne s'y attend pas. Pas question de vous révéler d'emblée la nature et l'origine de ces cadavres, juste qu'ils seront un fil rouge notable dans la suite du récit. Deuxième choc quelques pages plus loin, lorsque l'on apprend la puissance délétère de la crème Chantilly !
La violence est là, à chaque page, mais loin de toute complaisance, car narrée par une observatrice presque distanciée, qui analyse avec son point de vue d'enfant les faits tels qu'elle les affronte, en quête de stratégie visant à se préserver et à réaliser ses rêves. Des rêves d'envergure : devenirMarie Curie!
Récit d'une enfance volée, d'une famille impossible , de celles avec qui peuvent vous détruire ou vous armer. C'est le combat d'une gamine qui veut redonner à son frère le goût de vivre, qui refuse de devenir comme sa mère une enveloppe vide et qui veut modifier le cours de son passé.
Un vrai coup de coeur pour ce roman en passe d'être multiprimé. le roman dont tout le monde parle en cette rentrée littéraire. Et c'est mérité . Non seulement on est accroché dès les premières phrases mais l'intérêt ne diminue pas au fil de la lecture." www.babelio.com

Citations:

'Notre maison, c'était une des maisons dehors, dans un coin.Chez nous, ça ne sentait pas mauvais, mais il y avait les cadavres d'animaux."On avait aussi un jardin plus grand que les autres.Dans la pelouse, il y avait une piscine gonflable. Des biquettes, il y en avait trois."

"Biquette était pleine et, avec Gilles, on était surexcités par l'imminence de la mise bas."

"J'ai sorti Gilles de mon lit pour qu'il vienne voir. Le temps qu'on descende, deux petits sabots étaient déjà sortis. Puis un museau. Muscade a poussé, bêlé, poussé, ça avait l'air douloureux."

"Je crois que mon père n'aimait pas son travail. il était comptable u parc d'attractions qui avait mis le zoo en faillite. Les gros mangent les petits."

"Ma mère ne travaillait pas. Elle s'occupait de ses chèvres, de son jardin, de Coco et de nous. Elle s'en fichait d'avoir de l'argent à elle. Tant que sa carte de crédit passait. Ma mère n'a jamais semblé gênée par le vide. Ni par l'absence d'amour."

!à la maison, nous n'avons jamais parlé de la mort du vieux glacier. Gilles est resté silencieux pendant trois jours. à table, il ne mangeait plus rien. il me suivait commun robot docile, mais il ne vivait plus de l'intérieur."

"Nous sommes entrés dans la chambre, j'ai senti le regard de la hyène dans mon dos. Gilles s'est laissé tomber sur les genoux. il a caressé le pelage mort et a passé ses bras autour de son cou.Puis il s'est mis à sangloter, son corps de moineau secoué par des torrents de terreur. J'ai compris que la machine repartait."

"Mon père venait de rentrer d'une partie de chasse dans l'Himalaya. je savais qu'il allait y avoir une colère. Je guettais l'arrivés du cataclysme."

"Ma mère couinait de douleur.!

" Sans faire de bruit parce qu'il n'aimait pas ça mon père, le bruit."

"Moi je me suis passionnée pour les cours de science." 

"Mais je savais. Que Gilles, huit ans, était devenu un serial killer. Le Jack l''Éventreur des chats de Démo."

"J'aimais la nature et sa parfaite indifférence. Les animaux sont plus gentils que les humains."

"Mon père. il ne savait pas qui était sa fille. Mais à treize ans, je restais à sa merci. il allait donc  falloir le tromper, jusqu'à  ce je sois en âge de vivre loin de lui.

"Mon père avait été licencié. Il a passé sa rage sur ma mère. Ses colères sont devenus quotidiennes. Ma mère en gardait des traces en permanence . elle devenait rouge, puis bleue, puis noire, puis jaune."

"J'avais réussi à me construire un paysage intérieur solide et fertile."     

JE SUIS LÀ, roman de Clélie AVIT, 2015, 235 pages, 4*, Prix 2015

05/03/2019 11:20 par livresentete

  • JE SUIS LÀ, roman de Clélie AVIT, 2015, 235 pages, 4*, Prix 2015

    JE SUIS LÀ, roman de Clélie AVIT, 2015, 235 pages, 4*, Prix 2015

    05/03/2019 11:20 par livresentete

AVIT Clélie

 JE SUIS LÀ, 2015, 235 pages,4*, Prix

Un roman qui a suscité chez moi beaucoup d’émotions, de compassion, d’espoir tant le personnage d’ELSA  nous tient à cœur, nous donne confiance en la vie. ELSA est une adepte, une maniaque d’escalade de montagne haut niveau. À cause d’un mauvais ajustement de son équipement elle a un accident fatal et est plongée dans le coma. Nous vivons, attendons, espérons  jour après jour son réveil.

 

Une écriture délicate, profonde, adroite qui nous tient en haleine de façon magistrale. Un grand roman et une écriture compétente.

Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

www.livresentete.vip-blog.com, à visiter

Résumé :

« Ça fait vingt semaines que je suis seule, seulement six que je m’en rends compte. Et pourtant, j’ai l’impression que ça fait une éternité. Ça passerait peut-être plus vite si je dormais plus souvent. Enfin, si mon esprit se déconnectait. Mais je n’aime pas dormir. »

À la suite d’un accident d’escalade en montagne, Elsa est plongée dans le coma. Tandis que l’espoir de son réveil s’amenuise de jour en jour, que ses proches et les médecins commencent à baisser les bras, un jeune homme, Thibault, pénètre par erreur dans sa chambre. Traumatisé par le sort de son frère, qui a renversé deux jeunes filles en voiture, Thibault décide de se confier à Elsa et noue une relation avec elle, malgré son mutisme. Est-il à ce point désespéré de lui-même ? Ou a-t-il décelé chez elle ce que plus personne ne voit ? Les éditeurs

 Un lecteur :

 

« Elsa est dans le coma depuis plusieurs mois, suite à un accident d'alpinisme. Pour les médecins, ses chances d'en sortir s'amenuisent de jours en jours. Même ses proches semblent baisser les bras. Personne n'a conscience qu'elle entend tout ce qui se passe autour d'elle. Thibault accompagne sa mère dans le même hôpital, mais refuse de rendre visite et de pardonner à son frère hospitalisé, qui a survécu à un accident dans lequel il a tué 2 adolescentes pour avoir pris le volant en état d'ébriété. Un jour, Thibault se réfugie par erreur dans la chambre d'Elsa. Il ne cessera d'y retourner.

Un roman à deux voix : elle, lui, rédigé dans un style très simple, presqu'enfantin. Mais c'est une lecture agréable, qui se lit d'une traite, sans réfléchir, et ce, malgré les thèmes abordés : le coma, la culpabilité, le pardon, le suicide, l'amour inconditionnel d'une mère, l'acharnement thérapeutique, la perte d'un proche, et omniprésent: l'espoir. le récit aurait certainement gagné en profondeur si ces thèmes avaient été au delà de l'effleurement. Ils ne semblent être qu'un décor pour jouer sur l'émotion, fil conducteur du livre.

Pour autant, ce n'est pas un livre triste. Juste émouvant. Car il est difficile de ne pas être touché par la solitude d'Elsa, par sa vision du monde en touches de sonorité. Elle cristallise tous ses espoirs & toutes ses attentes sur lui. Pas très crédible par contre, qu'il puisse tomber amoureux d'une personne, qu'il ne connait pas, avec qui il ne peut rien partager, ni échanger, même pas un regard. Qu'il trouve dans cet échange unilatéral du réconfort, qu'il éprouve de la reconnaissance, qu'elle lui permette de faire son introspection et de se libérer de sa colère, etc, soit. Mais de là à tomber amoureux, il y a un grand pas.

Malgré tout, je me suis attachée à ces 2 personnages, qui, perdus au sommet de leurs montagnes respectives, sont convaincus qu'ils parviendront à se rejoindre.

Bref, un livre détente, optimiste, et simple à lire. » www.babelio.com

 CITATIONS :

 

« Ils me croient tous perdue.  Je m’imagine beaucoup de choses. A vrai dire. Je n’ai que ça à faire. »

« Il y a quand même un avantage avec ma sœur. C’est quand elle me décrit ce qu’il y a autour de moi. Ça prend juste cinq minutes. »

 « Mon père. Il n’a jamais compris pourquoi j’aimais autant la montagne. Il me disait souvent que j’y laisserais ma peau. Je veux juste sortir du coma. Je veux avoir froid, faim et peur pour de vrai. »

« C’est fou ce qu’on peut comprendre sur notre corps quand on est dans le coma. Je me regarde me lever à trois heures du matin dans le dortoir du refuge et réveiller mes compagnons de cordée. Je me regarde fermer ma veste coupe-vent, enfiler mes gants, régler ma lampe frontale et passer mes crampons. »

« Ensuite, j’ai compris que je ne pouvais qu’entendre. »

« THIBAULT. Ma vie se résume à ça depuis un certain temps. Identifier ce que j’aime et ce que je n’aime pas. C’est pas facile. »

« JULIEN. THIBAULT. T’as toujours pas digéré que ton frère ait renversé ces deux filles.

THIBAULT. Je voudrais ne plus jamais revoir mon frère et tu penses quand même que j’ai un coeuer? »

ELSA. » Pourtant ma mémoire n’est absolument pas affectée par mon état végétatif, mais j’avais peur quand même »

ELSA. »Mon père, qui ne sait pas que mon médecin ment, ne poursuit pas la gifle verbale qu’il aurait voulu lui donner et se contente de rassurer ma mère. »

« THIBAULT. …tout en me demandant ce qu’il y a de si extraordinaire à voir un homme porter un bébé. Je pourrais ajouter « extraterrestre » derrière « papa skieur ». »

« ELSA. À force de m’accrocher à Thibault, je suis en train de me l’approprier. »

« Je veux tourner la tête et ouvrir les yeux. Au milieu de cette répétition mentale, j’ai soudain un intrus. Chaleur. Douceur. Contact. Chaleur localisée. Où. Où ça? Déjà partie. »

« Car ma victoire de la semaine, c’est d’être à nouveau capable de percevoir mes émotions. »

« Mon cerveau est capable de recevoir des informations, J’aimerais à présent qu’il les envoie. »

« JE VEUX TOURNER LA TÊTE ET OUVRIR MES YEUX. »   

JE SUIS LÀ, roman de Clélie AVIT, 2015, 235 pages, 4*, Prix 2015

05/03/2019 11:20 par livresentete

  • JE SUIS LÀ, roman de Clélie AVIT, 2015, 235 pages, 4*, Prix 2015

    JE SUIS LÀ, roman de Clélie AVIT, 2015, 235 pages, 4*, Prix 2015

    05/03/2019 11:20 par livresentete

AVIT Clélie

 JE SUIS LÀ, 2015, 235 pages,4*, Prix

Un roman qui a suscité chez moi beaucoup d’émotions, de compassion, d’espoir tant le personnage d’ELSA  nous tient à cœur, nous donne confiance en la vie. ELSA est une adepte, une maniaque d’escalade de montagne haut niveau. À cause d’un mauvais ajustement de son équipement elle a un accident fatal et est plongée dans le coma. Nous vivons, attendons, espérons  jour après jour son réveil.

 

Une écriture délicate, profonde, adroite qui nous tient en haleine de façon magistrale. Un grand roman et une écriture compétente.

Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

www.livresentete.vip-blog.com, à visiter

Résumé :

« Ça fait vingt semaines que je suis seule, seulement six que je m’en rends compte. Et pourtant, j’ai l’impression que ça fait une éternité. Ça passerait peut-être plus vite si je dormais plus souvent. Enfin, si mon esprit se déconnectait. Mais je n’aime pas dormir. »

À la suite d’un accident d’escalade en montagne, Elsa est plongée dans le coma. Tandis que l’espoir de son réveil s’amenuise de jour en jour, que ses proches et les médecins commencent à baisser les bras, un jeune homme, Thibault, pénètre par erreur dans sa chambre. Traumatisé par le sort de son frère, qui a renversé deux jeunes filles en voiture, Thibault décide de se confier à Elsa et noue une relation avec elle, malgré son mutisme. Est-il à ce point désespéré de lui-même ? Ou a-t-il décelé chez elle ce que plus personne ne voit ? Les éditeurs

 Un lecteur :

 

« Elsa est dans le coma depuis plusieurs mois, suite à un accident d'alpinisme. Pour les médecins, ses chances d'en sortir s'amenuisent de jours en jours. Même ses proches semblent baisser les bras. Personne n'a conscience qu'elle entend tout ce qui se passe autour d'elle. Thibault accompagne sa mère dans le même hôpital, mais refuse de rendre visite et de pardonner à son frère hospitalisé, qui a survécu à un accident dans lequel il a tué 2 adolescentes pour avoir pris le volant en état d'ébriété. Un jour, Thibault se réfugie par erreur dans la chambre d'Elsa. Il ne cessera d'y retourner.

Un roman à deux voix : elle, lui, rédigé dans un style très simple, presqu'enfantin. Mais c'est une lecture agréable, qui se lit d'une traite, sans réfléchir, et ce, malgré les thèmes abordés : le coma, la culpabilité, le pardon, le suicide, l'amour inconditionnel d'une mère, l'acharnement thérapeutique, la perte d'un proche, et omniprésent: l'espoir. le récit aurait certainement gagné en profondeur si ces thèmes avaient été au delà de l'effleurement. Ils ne semblent être qu'un décor pour jouer sur l'émotion, fil conducteur du livre.

Pour autant, ce n'est pas un livre triste. Juste émouvant. Car il est difficile de ne pas être touché par la solitude d'Elsa, par sa vision du monde en touches de sonorité. Elle cristallise tous ses espoirs & toutes ses attentes sur lui. Pas très crédible par contre, qu'il puisse tomber amoureux d'une personne, qu'il ne connait pas, avec qui il ne peut rien partager, ni échanger, même pas un regard. Qu'il trouve dans cet échange unilatéral du réconfort, qu'il éprouve de la reconnaissance, qu'elle lui permette de faire son introspection et de se libérer de sa colère, etc, soit. Mais de là à tomber amoureux, il y a un grand pas.

Malgré tout, je me suis attachée à ces 2 personnages, qui, perdus au sommet de leurs montagnes respectives, sont convaincus qu'ils parviendront à se rejoindre.

Bref, un livre détente, optimiste, et simple à lire. » www.babelio.com

 CITATIONS :

 

« Ils me croient tous perdue.  Je m’imagine beaucoup de choses. A vrai dire. Je n’ai que ça à faire. »

« Il y a quand même un avantage avec ma sœur. C’est quand elle me décrit ce qu’il y a autour de moi. Ça prend juste cinq minutes. »

 « Mon père. Il n’a jamais compris pourquoi j’aimais autant la montagne. Il me disait souvent que j’y laisserais ma peau. Je veux juste sortir du coma. Je veux avoir froid, faim et peur pour de vrai. »

« C’est fou ce qu’on peut comprendre sur notre corps quand on est dans le coma. Je me regarde me lever à trois heures du matin dans le dortoir du refuge et réveiller mes compagnons de cordée. Je me regarde fermer ma veste coupe-vent, enfiler mes gants, régler ma lampe frontale et passer mes crampons. »

« Ensuite, j’ai compris que je ne pouvais qu’entendre. »

« THIBAULT. Ma vie se résume à ça depuis un certain temps. Identifier ce que j’aime et ce que je n’aime pas. C’est pas facile. »

« JULIEN. THIBAULT. T’as toujours pas digéré que ton frère ait renversé ces deux filles.

THIBAULT. Je voudrais ne plus jamais revoir mon frère et tu penses quand même que j’ai un coeuer? »

ELSA. » Pourtant ma mémoire n’est absolument pas affectée par mon état végétatif, mais j’avais peur quand même »

ELSA. »Mon père, qui ne sait pas que mon médecin ment, ne poursuit pas la gifle verbale qu’il aurait voulu lui donner et se contente de rassurer ma mère. »

« THIBAULT. …tout en me demandant ce qu’il y a de si extraordinaire à voir un homme porter un bébé. Je pourrais ajouter « extraterrestre » derrière « papa skieur ». »

« ELSA. À force de m’accrocher à Thibault, je suis en train de me l’approprier. »

« Je veux tourner la tête et ouvrir les yeux. Au milieu de cette répétition mentale, j’ai soudain un intrus. Chaleur. Douceur. Contact. Chaleur localisée. Où. Où ça? Déjà partie. »

« Car ma victoire de la semaine, c’est d’être à nouveau capable de percevoir mes émotions. »

« Mon cerveau est capable de recevoir des informations, J’aimerais à présent qu’il les envoie. »

« JE VEUX TOURNER LA TÊTE ET OUVRIR MES YEUX. »   

LA GARE, roman de Sergio KOKIS, 2005, 209 pages, Québec

18/02/2019 17:24 par livresentete

  • LA GARE, roman de Sergio KOKIS, 2005, 209 pages, Québec

    LA GARE, roman de Sergio KOKIS, 2005, 209 pages, Québec

    18/02/2019 17:24 par livresentete

KOKIS Sergio

LA GARE,roman, 2005, 209 pages, 5*, Prix 2006, Québec

Un roman d'une écriture éclatante qui nous porte à la réflexion personnelle.Une écriture de philosophe, d'un sage de la vie moderne.Une philosophie de la vie active, réaliste.

ADRIAN TRAUM, le personnage principal voyage en train avec sa femme et son fil.À une halte il descend pour fumer une cigarette, lorsqu'il quitte la gare son train est parti. ADRIAN se retrouve dans une attrape, un cul-de-sac, une tromperie. Aucun moyen de quitter ce village sans voie de communication. Ce voyage était exceptionnel, unique pour un voyage unique sans un autre horaire en vue. Unique, un voyage imprévu, fermé.

ADRIAN se rend au village de cette gare, VOKZAL. Ce village n'a pas d'autre chemin ou voie de communication que celui utilisé par un marchand ambulant qui visite le village une fois par saison pour ravitailler les habitants en objets et marchandises de consommation tels le tabac, l'alcool, de gâteries tel le fromage, de vêtements et autres nécessités.

Adrian est hébergé par MILA et sa fille MARIA.

MARIA est un personnage à la sensualité libertine. Elle s'offre à qui la désire car elle est la seule femme majeure de ce village isolé.Elle a un statut de princesse qui n'a pas d'autre choix dans son village de VOKZAL aux mœurs primitives et de valeurs anachroniques de misérables paysans incultes. Une vie remplie de violence sociale et d'autocratie en pleine steppe.

Un grand roman qui est une réflexion sur la vie qu'on décide de vivre.Un grand auteur, un philosophe, un sage de la vie de survie en société moderne.

Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

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« ADRIAN pensa que cette steppe lui rappelait la mort, et il se réjouit d'y être uniquement de passage, en chemin vers sa maison. »

« Son épouse...qu'elle détestait l'attitude de bête sauvage de son mari en société, et qu'il fallait qu'il apprenne une fois pour toute à goûter aux bonnes choses de la vie. »

« Il lui fallut quelques instants pour se rendre à l'évidence que le convoi tait vraiment parti en le laissant derrière. Parti avec sa sa famille,ses bagages et les autres voyageurs. Il n'avait entendu aucun signal de départ.Tout paraissait réellement désert et même le chien de la salle d'attente avait disparu. »  »Vous avez vraiment manqué votre train par pure bêtise et dans ma gare par surcroît? Comme exploit pour un ingénieur, j'avoue que cela me dépasse. »

« Cette voie-ci était condamnée définitivement, hors d'usage pour toujours. »

« Vous êtes l,unique artisan de votre malheur, si c'est bien vrai que vous n'aviez aucune intention de vous installer parmi nous. »

« Une gare est un;lieu de passage, entre deux moments d'une vie ou d'un voyage. »

« MARIA. Une petite bête toujours en rut et prête à mordre ou à griffer... la jeune femme avait quelque chose d'attirant. »

« ADRIAN. MILA, mère de MARIA...Un sentiment désagréable, un peu étouffant, celui d'être à la fois un traître et un objet qu'on manipule. Il lui fallait à tout prix sortir le plus vite possible de ce piège. »

« Le début de l'acceptation du fait que désormais il était peut-être seul au monde. »

« Quand l'envie me viendra d'être prise comme on me prend ici, comme quand le mouton monte l'agnelle.

Un femme se lave, il ne reste rien de ce qu'elle vient d'avoir avec un autre homme.Souvent encore je me sens comme une princesse. Je suis la seule femme jeune du village. Ils me donnent du plaisir. »

« CYRILLE, chef de la gare inactive.--C'est vous-même, jeune homme,qui avez déserté votre train dans ma gare.À vous donc de trouver tout seul le sens de ce geste extravagant....pour vous donner un semblant de cohérence. »

« Ce qui arrange les choses est le fait de vivre jusqu'au bout les situations difficiles pour les purger définitivement de leur impact initial. »

 

POUR EN SAVOIR DAVANTAGE :

« Il suffit d’un geste, parfois vraiment anodin, pour que notre vie soit radicalement changée. C’est le cas d’Adrian Traum, ingénieur au service de son beau-père dans la ville de S. Pendant un arrêt imprévu, il est descendu du train dans lequel il se trouvait avec sa femme et son fils... « 

« Le roman

Adrian s’est disputé avec sa femme dans le train. Pour fuir cette atmosphère irrespirable, il a décidé de sortir du wagon pendant un arrêt dans une steppe déserte, le temps de se délier les jambes. Assez longtemps pour s’assoupir un instant et découvrir après coup que le train est parti sans lui. 
 
Perdu au fond du nulle part et prisonnier d’un village en ruines, Adrian découvre avec effarement qu’il sera forcé de vivre avec les tarés de la place : Pancacre l’idiot, Mathias l’aubergiste poilu, Otto, le sergent paranoïaque, M. Théodor, arrivé par hasard comme Adrian et qui n’a jamais pu quitter ce bled perdu, et puis Mila et sa fille Maria chez qui il habite. 
 
À mesure que le temps passe, Adrian en arrive au terrible constat qu’il est fait comme un rat. Aucune sortie, et le sentiment que personne ne parviendra à le retrouver... 
 
Cyrille Gork, le chef de la gare Voksal, avait-il raison de dire que les choix que nous faisons ne sont jamais innocents ? « 

« Je me demande ce qu'un train comme le vôtre faisait là, et cela m'inquiète [...]. Mais avec les trains, des étrangers peuvent venir troubler notre paix à Voksal. [...] Je me suis trompé de place pour un petit moment, mais je sais que c'est passager. Une fois ressorti de ce trou, je serai toujours Adrian Traum, ingénieur dans l'usine de mon beau-père à S., et ce cauchemar aura cessé. Je ne penserai plus jamais aux pauvres culs-terreux de cette bourgade en ruine. [...] Une gare, dit le vieux, est un lieu de passage. [...] Sauf pour un cheminot comme moi, il ne viendrait à l'esprit de personne d'habiter une gare. Le cheminot lui-même y est de passage, puisque son travail est de voyager et de garder ouvertes les voies pour d'autres voyageurs.  « Les libraires

« - Non, monsieur. C'est votre témérité qui vous a attiré ici, ou votre étrange et inavouable désir de descendre de votre convoi. S'il s'était arrêté en rase campagne, vous seriez peut-être descendu de la même manière. Vous fuyez peut-être quelque chose. Reconnaissez enfin que votre conduite a été suspecte dès le début. Posez donc cette sorte de question à votre conscience et non pas à moi. Pour satisfaire votre curiosité au sujet de ma personne et de ma gare, je peux vous dire que j'habite ici et que je suis profondément serein de vivre comme je vis, c'est-à-dire seul. Un chef de gare comme je suis aime les gens de passage, les visiteurs, les clients aussi. Mais il déteste les voir désireux de rester dans son domaine. Une gare n'est pas un hôtel, c'est plutôt un simple croisement de chemins, une étape, si vous préférez. [...] Les ruelles étaient vides. Adrian aperçut seulement l'idiot Pancrace, qui semblait rôder parmi les ruines et qui s'enfuit aussitôt comme s'il avait peur de l'étranger. Le restant du village était pareil à ce qu'il connaissait déjà : des masures misérables, beaucoup d'entre elles à moitié effondrées et désertes, quelques hangars de ferme et des enclos pour les moutons, le tout dans un état de grande saleté et d'abandon. Soudain, ce qui tenait lieu de rue principale disparaissait presque sous les mauvaises herbes et devenait un simple sentier carrossable. De toute évidence, personne n'était passé par là depuis fort longtemps. Cela avait cependant l'aspect d'un chemin menant vers la steppe et les bosquets rachitiques, loin du village et des pâturages environnants. Adrian emprunta ce sentier durant un bon moment malgré ses pieds endoloris, avant de se décider à revenir sur ses pas. Convaincu enfin qu'il s'agissait là du fameux chemin vicinal, il se sentit malgré tout un peu rassuré ; l'état de cette voie expliquait parfaitement le retard de l'automobile envoyée pour le chercher. Il se dit qu'ils avaient sans doute été obligés de rebrousser chemin et de changer de véhicule pour une Jeep, seule capable d'affronter un tel voyage. « 

Les artisans du huitième jour par Hubert REEVES, 2000. 80 pages et notes

16/02/2019 16:44 par livresentete

  • Les artisans du huitième jour par Hubert REEVES, 2000. 80 pages et notes

    Les artisans du huitième jour par Hubert REEVES, 2000. 80 pages et notes

    16/02/2019 16:44 par livresentete

REEVES Hubert

LES ARTISANS DU HUITIÈME JOUR, 2000, 80 pages et notes

Un livre qui nous permet de se rassurer ou de prévenir ce qui s'en vient pour la plante Terre.Nous sommes ici dans le plausible et non dans la certitude...condamnés par une industrialisation massive toujours aussi active.

Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

www.livresentete.vip-blog.com, à visiter

« Dieu n'est plus ce qu'il était. On le rencontre au niveau des interrogations et non plus au niveau des certitudes. Il prend sa place dans le voyage intérieur de chacun de nous. »

« On a voulu chasser « l'obscurantisme » et les « superstitions » utilisées par les institutions pour exploiter les populations ignorantes. »

« Le monde de la science est, étranger à ceux des valeurs. La science est amorale, en quelque sorte. »

« Maintenant on se tourne vers les scientifiques, les enjoignant de jouer le rôle de « donneurs de vérité ».

« La science informe, la morale décide. »

« L'univers a été extrêmement différent dans le passé. Il a été extrêmement chaud, dense et lumineux. Il a été totalement chaotique, dénué d'organisation »

« Même si tout le monde s'accorde sur un point, ce point n'est pas nécessairement vrai.Il arrive que le monde se trompe. »

« Il faut jouer correctement le jeu de la science, c'est à dire séparer le faits des interprétations. Il faut chercher ce qui EST, indépendamment de ce qu'il aimerait qu'il SOIT. »

« La température cosmique dépassait le milliard de degrés. »

« La théorie du BIGBANG nous décrit les premiers âges de l'univers cosmique comme une période de magma indifférenciée. »

« La nature est inventive, elle vit dans l'obsession permanente de créer toujours du nouveau.Elle joue les apprentis-sorciers. De surcroît elle se montre apparemment indifférente au sort de ses enfants.À vous de vous débrouiller. » »

« Le XX1e siècle sera VERT, sinon il n'y aura peut-être plus personne pour célébrer l'avènement du XX11e siècle. La Terre est infestée « d'êtres humains. »

« Nous sommes ici dans le plausible et non dans la certitude... par une industrialisation massive. »

Pour en savoir davantage :

Résumé :

" Je ne puis penser sans émotion au moment où Mozart, ayant tout juste terminé l'écriture du Don Giovanni, dépose sa plume et regroupe ses feuillets. C'est un temps fort de la vie de l'humanité et, par extension, de la réalité tout entière. Tous les créateurs, musiciens, peintres, poètes, ont ajouté de la beauté au monde. Ils ont enrichi notre vie en nous donnant accès à des moments de bonheur ineffable. Et, en généralisant, je pense que tout être humain, dans sa sphère d'activité, petite ou grande, peut être un artisan du huitième jour. "Les éditeurs

Un lecteur : »Toute contestation est salutaire; la tentation est toujours grande de s'installer et de se conforter dans une idéologie. Même si tout le monde s'accorde sur un point, ce point n'est pas nécessairement vrai. Il arrive en effet que tout le monde se trompe. On en connaît plusieurs exemples. « 

Les artisans du huitième jour par

16/02/2019 16:40 par livresentete

  • Les artisans du huitième jour par

    Les artisans du huitième jour par

    16/02/2019 16:40 par livresentete

LA CONCUBINE, IMPÉRATRICE ORCHIDÉE. tome1, roman de Anchee MIN, 2006, 525 pages

15/02/2019 15:34 par livresentete

  • LA CONCUBINE, IMPÉRATRICE ORCHIDÉE. tome1, roman de Anchee MIN, 2006, 525 pages

    LA CONCUBINE, IMPÉRATRICE ORCHIDÉE. tome1, roman de Anchee MIN, 2006, 525 pages

    15/02/2019 15:34 par livresentete

MIN Anchee

LA CONCUBINE, IMPÉRATRICE ORCHIDÉE, roman, 2006, 525 pages, gros caractères

Un roman à base historique qui m'a fait pénétrer de force dans la culture et l'histoire de la CHINE du X1Xe siècle. Un roman remarquable et rude comme l'était la vie soumise du peuple chinois asservi à son EMPEREUR. Les richesses de cette CHINE étaient illimitées autant par sa culture, sa civilisation, son mode de vie, son art , son pouvoir militaire mais surtout à cette époque par le pouvoir de son OPIUM qui avait déjà conquis les pays d' EUROPE et même d' AMÉRIQUE.

La CHINE était dès lors envahie par les conquérants européens qui déjà étaient des expansionnistes CAPITALISTES ambitieux recherchant par tous les moyens la fortune, la prospérité. .Seules les richesses immenses de la CHINE les portaient à s'imposer et ils le feront brutalement, sauvagement.

Un roman imposant qui nous fait découvrir la complexité de la culture de la CHINE et surtout de LA CITÉ INTERDITE de l'époque, la ville de la vie impériale somptueuse.

Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

www.livresentee.vip-blog.com, à visiter

 

« Pour les paysans, la vie n'était pas meilleure que la mort. »

« De 1851 à 1864, des paysans cherchèrent à établir un royaume de justice et de paix. Riches et mandarins abandonneraient leurs propriétés u peuple, qui mettrait tout en commun—prémices ce la Révolution populaire de MAO. « 

« Dès mon jeune âge, je fus témoin des luttes et des souffrances de mon père. »

« En vérité, le MANDCHOU n'était d'aucune utilité, telle une rivière morte où personne ne boit plus. »

« Orchidée. Yehonla.

Les eunuques étaient capables de crimes odieux et d'une cruauté sans limite. J'ai compris la nécessité de la discipline. »

« Dans la vraie vie, le mariage était un marché où les femmes cherchaient à trouver le meilleur acheteur. Seul le bien faisait l'homme. Le désir n'accorde pas la dignité.»

« La vie dans la Cité interdite n'était qu'une infinie succession de détails.Mon gros défaut, c'était le manque de patience. « 

« L'EMPEREUR XIANFENG.

Depuis l'enfance, on lui répétait que les habitants de la Cité interdite étaient là pour satisfaire ses moindres désirs. C'est de la folie de faire porter le fardeau de la Chine à un nourrisson. »

« Pression et attaque de la Chine par les Britanniques, Français et Russes, accompagnés d'Américains, des observateurs impartiaux. »

« Le vainqueur impose ses règles, plus de commerce et plus d'opium. Ils ne parlent que de guerre. Changer la carte du territoire de la Chine. La Chine fut attaquée par le front de mer et le fleuve jaune puis Pékin. « 

« L'annonce de la désertion de l'empereur XIANFENG avait plongé la ville dans le chaos, Pékin, la capitale. »

 

POUR EN SAVOIR DAVANTAGE

 

Résumé

« Devenir concubine de l'empereur de Chine, la jeune et jolie Orchidée en rêve pour arracher à la misère sa famille de petite noblesse, totalement ruinée.

Et elle pourrait ainsi échapper au mariage qu'on lui a arrangé avec un cousin débile. Mais elles sont des milliers de jeunes filles à l'espérer ! Elle tente malgré tout sa chance lorsque le palais annonce qu'il va recruter deux cents demoiselles pour les plaisirs du souverain... Sa beauté lui permet de figurer parmi les élues. Sans se laisser décourager par l'étiquette écrasante et rigide de la Cité interdite qu'elle découvre, ni par les humiliations venues de ses rivales et de l'impératrice douairière, Orchidée se lie avec un eunuque pour intriguer et rencontrer l'empereur.

Parvenue à la couche royale, elle apprivoise peu à peu cet homme malade et superstitieux et, par de longues conversations, s'initie aux affaires politiques. La naissance d'un fils lui assure bientôt une position solide... C'est l'ascension graduelle d'une femme envoûtante, à la volonté inflexible, que raconte Anchee Min avec un luxe de détails fascinants sur l'univers clos de la Cité interdite, en plein cœur de Pékin, et la vie quotidienne des concubines royales.

L'implacable Orchidée, grande séductrice et meurtrière sans scrupule, ignore que l'Empire du milieu s'écroule et que, sous le nom officiel de Tseu-Hi. elle restera dans l'histoire comme la dernière impératrice... »

 

« Cixi, ou Tseu-Hi, ou Ts'eu-hi (chinois : 慈禧 ; pinyin : CíxÇ ; wade-giles : Tz'u-Hsi), née le 29 novembre 1835 à Pékin et décédée le 15 novembre 1908 à la Cité interdite, est une impératrice douairière de Chine de la dynastie Qing qui exerça la réalité du pouvoir en Chine pendant 47 ans de 1861 à sa mort.

Choisie adolescente par l'empereur Xianfeng pour devenir concubine impériale, elle donne naissance à un fils, qui deviendra l'empereur Tongzhi après la mort de Xianfeng. Son véritable nom est Yehenala1 mais, après la naissance de l'héritier, elle prend le nom de Cixi (Ts'eu-hi) : « mère vénérable ». Cixi parvient à renverser le groupe de régents nommé par l'empereur défunt et assume elle-même la régence durant l'enfance de son fils aux côtés de l'impératrice douairière Ci'an. Cixi consolide ensuite son contrôle sur la dynastie et, à la mort de l'empereur Tongzhi, contrairement aux règles de succession, elle installe son neveu sur le trône sous le titre d'empereur Guangxu en 1875. Bien qu'elle refuse d'adopter un modèle de gouvernement occidental, elle soutient néanmoins le mouvement d'auto-renforcement technologique et militaire. Cixi rejette la réforme des Cent Jours de 1898 qu'elle considère impraticable et nuisible au pouvoir dynastique et place l'empereur Guangxu sous surveillance pour avoir apporté son soutien aux réformateurs. Après la révolte des Boxers et l'invasion des armées alliées, les pressions externes et internes forcent Cixi à effectuer des changements institutionnels qu'elle avait refusés jusque-là et elle nomme des réformateurs à des postes de fonctionnaires. La dynastie est déposée par la révolution chinoise de 1911, trois ans après sa mort (et la nouvelle ère républicaine commence le 1er janvier 1912).

Les historiens chinois et internationaux la représentent généralement comme un despote et comme la responsable de la chute de la dynastie, tandis que d'autres suggèrent que ses adversaires réformateurs ont réussi à en faire un bouc émissaire de problèmes qui allaient au-delà de son pouvoir, qu'elle est intervenue pour calmer les troubles, qu'elle n'était pas plus impitoyable que les autres dirigeants, et qu'elle était même résolument réformiste vers la fin de sa vie. » WIKIPEDIA.ORG

LIBÉRONS-NOUS! Des chaînes du travail et de la consommation, de Abdennour BIDAR, 2018, 104 pages, LLL

05/02/2019 17:05 par livresentete

  • LIBÉRONS-NOUS! Des chaînes du travail et de la consommation, de Abdennour BIDAR, 2018, 104 pages, LLL

    LIBÉRONS-NOUS! Des chaînes du travail et de la consommation, de Abdennour BIDAR, 2018, 104 pages, LLL

    05/02/2019 17:05 par livresentete

BIDAR Abdennour, philosophe

LIBÉRONS-NOUS! Des chaînes du travail et de la consommation. 2018, 104 pages,
Les Liens qui Libèrent

Résumé
"La première grande lutte sociale du XXIe siècle sera pour l'instauration d'un
revenu universel, perçu à vie par chacun dès sa majorité et suffisant pour mener
une vie décente. Car ce revenu est le moyen le plus concret, le plus puissant,
dont nous disposons pour nous délivrer de la servitude capitaliste, qui nous
étrangle par la double chaîne du travail et de la consommation: " toute ta vie
dépendra de l'argent que tu gagneras dans nos entreprises, et tout ton bonheur
dépendra des produits que tu achèteras dans nos magasins ".

Or, la nécessité de travailler n'est plus aujourd'hui qu'une contrainte
artificielle, parce que nos technologies, nos machines, sont si puissantes
qu'elles réduisent toujours plus la part du travail humain. La revendication du
revenu universel n'est donc plus une utopie, c'est l'adaptation de nos vies aux
possibilités réelles du temps présent. Mais qu'allons-nous faire de ce temps
libéré, si nous l'obtenons ? Si c'est pour consommer encore plus, nous resterons
tenus par la seconde chaîne du capitalisme. Par conséquent, le combat pour le
revenu universel doit être en même temps une grande réflexion sur son usage.
John Maynard Keynes nous invitait dès les années 1930 à réfléchir à cette
mutation proche de l'histoire humaine où " le vieil Adam " n'aura plus à gagner
son pain à la sueur de son front et devra supporter le vertige formidable et
redoutable d'une liberté entièrement nouvelle. Saurons-nous la consacrer, comme
il l'espérait, " à nos vrais problèmes, ceux de la vie et des relations entre
les hommes, ceux des créations de l'esprit, ceux de la religion " et aux moyens
de " mener une vie judicieuse, agréable et bonne " ?
Bref, le défi du revenu universel est double : nous délivrer de l'esclavage
capitaliste, et nous donner le loisir de faire des questions essentielles de
notre condition non plus un supplément d'âme pour soirées et weekends mais la
quête quotidienne d'une vie douée de sens. »
https://www.chapitre.com/BOOK/abdennour-bidar/liberons-nous-des-chaines-du-travail-et-de-la-consommation,77758636.aspx

« Toute ta vie dépendra de l'argent que tu gagneras dans nos entreprises, et
tout ton bonheur dépendra des produits que tu achèteras dans nos magasins. »
Telle pourrait être la devise attribuée à cette servitude capitaliste qui nous
étrangle par la double chaîne du travail et de la consommation.
Libérons-nous de ces esclavages absurdes! Mais comment? Par l'instauration d'un
revenu universel, attribué sans conditions à tous ceux qui en font la demande et
suffisant pour mener une vie décente. Utopie? Hier oui, aujourd'hui non.Notre
niveau de développement produit désormais une telle quantité de richesses qu
c'est devenu parfaitement réaliste...si la répartition de ces richesses devient
équitable.
La vraie question est ailleurs : si nous ne passons plus l'essentiel de notre
vie à travailler, qu'allons-nous faire de tout ce temps libéré? Dès 1930, John
Maynard Keynes nous invitait à réfléchir cette mutation de l'humanité où le
/vieil ADAM » n'aurait plus à gagner son pain à la sueur de son front, mais
devrait apprendre à assumer le vertige d'une liberté entièrement nouvelle. Or
nous y sommes. Allons-nous donc être capables de nous consacrer enfin « à nos
vrais problèmes,ceux de la vie et des relations entre les hommes, ceux des
créations de l'esprit », et aux moyens de « mener une vie judicieuse, agréable
et bonne »?
LES ÉDITEURS

« C'EST SURTOUT AUX JEUNES ENGAGÉS DANS LA SOCIÉTÉ D'AVOIR À NOUS MONTRERR LE
CHEMIN, DE PRENDRE LES IDÉES RADICALES, UTOPIQUES ET DE LES POUSSER JUSQU'À CE
QU'ELLES DEVIENNENT SOUDAINEMENT RÉALISTES. »
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com, à visiter

« Retenus en otages. Une usine de cellulose...émanations. »Une multinationale
indonésienne : Nous irons produire ailleurs , et vous vous retrouverez avec 250
chômeurs en plus sur votre territoire, qui souffre déjà terriblement sur le plan
économique. »
« Une possibilité nouvelle :disposer d'un « revenu universel » ou « allocation
universelle » sans conditions à tous les citoyens un revenu de base, cumulable
avec tout autre revenu. »
« Deux effets! Un, la mulltinationale perdrait son moyen de chantage, deux : se
poser la question de savoir s'il veut vraiment travailler dans cette usine."
« Une alternative fermée : emploi-argent, pas d'emploi-pas d'argent.
C'est-à-dire de renterer dans le rang! »
« On fabrique ainsi une armée de robots sur adaptés au système. »
« OSONS LE MOT ESCLAVAGE. »
« ARISTOTE : le fait qu'un homme libre ne pouvait pas se soumettre lui-même à la
nécessité de travailler : il lui fallait des esclaves...pour se débarrasser de
l'esclavage du travail! »
« Il y a esclavage quand il y a domination. »
« Les plus riches : ils sont asservi aussi bien les ressources naturelles que
les populations, la matière grise, les États eux-mêmes... dans leurs paradis
fiscaux.2
« Il faut que le travail coûte le moins possible et qu'il soit le plus
performant possible. »
« Ils font de l'employé un travailleur jetable. »
« Ils nous maintiennent dans le cadre d'une société du travail. »
« Système capitaliste de travailleurs. Les pauvres, sous-payés, sous protégés,
« ¼ des travailleurs Américains seraient des travailleurs pauvres, payés au 2/3
du salaire moyen. »
« Le capitalisme , en créant sans arrêt de nouveaux besoins, à vouloir désirer
toujours plus. »
« Pulsion de mort plutôt que pulsion de vie. »
« Il est inévitable que nous ne le soyons jamais heureux. »

LIBÉRONS-NOUS! Des chaînes du travail et de la consommation, de Abdennour BIDAR, 2018, 104 pages, LLL

05/02/2019 17:05 par livresentete

  • LIBÉRONS-NOUS! Des chaînes du travail et de la consommation, de Abdennour BIDAR, 2018, 104 pages, LLL

    LIBÉRONS-NOUS! Des chaînes du travail et de la consommation, de Abdennour BIDAR, 2018, 104 pages, LLL

    05/02/2019 17:05 par livresentete

BIDAR Abdennour, philosophe

LIBÉRONS-NOUS! Des chaînes du travail et de la consommation. 2018, 104 pages,
Les Liens qui Libèrent

Résumé
"La première grande lutte sociale du XXIe siècle sera pour l'instauration d'un
revenu universel, perçu à vie par chacun dès sa majorité et suffisant pour mener
une vie décente. Car ce revenu est le moyen le plus concret, le plus puissant,
dont nous disposons pour nous délivrer de la servitude capitaliste, qui nous
étrangle par la double chaîne du travail et de la consommation: " toute ta vie
dépendra de l'argent que tu gagneras dans nos entreprises, et tout ton bonheur
dépendra des produits que tu achèteras dans nos magasins ".

Or, la nécessité de travailler n'est plus aujourd'hui qu'une contrainte
artificielle, parce que nos technologies, nos machines, sont si puissantes
qu'elles réduisent toujours plus la part du travail humain. La revendication du
revenu universel n'est donc plus une utopie, c'est l'adaptation de nos vies aux
possibilités réelles du temps présent. Mais qu'allons-nous faire de ce temps
libéré, si nous l'obtenons ? Si c'est pour consommer encore plus, nous resterons
tenus par la seconde chaîne du capitalisme. Par conséquent, le combat pour le
revenu universel doit être en même temps une grande réflexion sur son usage.
John Maynard Keynes nous invitait dès les années 1930 à réfléchir à cette
mutation proche de l'histoire humaine où " le vieil Adam " n'aura plus à gagner
son pain à la sueur de son front et devra supporter le vertige formidable et
redoutable d'une liberté entièrement nouvelle. Saurons-nous la consacrer, comme
il l'espérait, " à nos vrais problèmes, ceux de la vie et des relations entre
les hommes, ceux des créations de l'esprit, ceux de la religion " et aux moyens
de " mener une vie judicieuse, agréable et bonne " ?
Bref, le défi du revenu universel est double : nous délivrer de l'esclavage
capitaliste, et nous donner le loisir de faire des questions essentielles de
notre condition non plus un supplément d'âme pour soirées et weekends mais la
quête quotidienne d'une vie douée de sens. »
https://www.chapitre.com/BOOK/abdennour-bidar/liberons-nous-des-chaines-du-travail-et-de-la-consommation,77758636.aspx

« Toute ta vie dépendra de l'argent que tu gagneras dans nos entreprises, et
tout ton bonheur dépendra des produits que tu achèteras dans nos magasins. »
Telle pourrait être la devise attribuée à cette servitude capitaliste qui nous
étrangle par la double chaîne du travail et de la consommation.
Libérons-nous de ces esclavages absurdes! Mais comment? Par l'instauration d'un
revenu universel, attribué sans conditions à tous ceux qui en font la demande et
suffisant pour mener une vie décente. Utopie? Hier oui, aujourd'hui non.Notre
niveau de développement produit désormais une telle quantité de richesses qu
c'est devenu parfaitement réaliste...si la répartition de ces richesses devient
équitable.
La vraie question est ailleurs : si nous ne passons plus l'essentiel de notre
vie à travailler, qu'allons-nous faire de tout ce temps libéré? Dès 1930, John
Maynard Keynes nous invitait à réfléchir cette mutation de l'humanité où le
/vieil ADAM » n'aurait plus à gagner son pain à la sueur de son front, mais
devrait apprendre à assumer le vertige d'une liberté entièrement nouvelle. Or
nous y sommes. Allons-nous donc être capables de nous consacrer enfin « à nos
vrais problèmes,ceux de la vie et des relations entre les hommes, ceux des
créations de l'esprit », et aux moyens de « mener une vie judicieuse, agréable
et bonne »?
LES ÉDITEURS

« C'EST SURTOUT AUX JEUNES ENGAGÉS DANS LA SOCIÉTÉ D'AVOIR À NOUS MONTRERR LE
CHEMIN, DE PRENDRE LES IDÉES RADICALES, UTOPIQUES ET DE LES POUSSER JUSQU'À CE
QU'ELLES DEVIENNENT SOUDAINEMENT RÉALISTES. »
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com, à visiter

« Retenus en otages. Une usine de cellulose...émanations. »Une multinationale
indonésienne : Nous irons produire ailleurs , et vous vous retrouverez avec 250
chômeurs en plus sur votre territoire, qui souffre déjà terriblement sur le plan
économique. »
« Une possibilité nouvelle :disposer d'un « revenu universel » ou « allocation
universelle » sans conditions à tous les citoyens un revenu de base, cumulable
avec tout autre revenu. »
« Deux effets! Un, la mulltinationale perdrait son moyen de chantage, deux : se
poser la question de savoir s'il veut vraiment travailler dans cette usine."
« Une alternative fermée : emploi-argent, pas d'emploi-pas d'argent.
C'est-à-dire de renterer dans le rang! »
« On fabrique ainsi une armée de robots sur adaptés au système. »
« OSONS LE MOT ESCLAVAGE. »
« ARISTOTE : le fait qu'un homme libre ne pouvait pas se soumettre lui-même à la
nécessité de travailler : il lui fallait des esclaves...pour se débarrasser de
l'esclavage du travail! »
« Il y a esclavage quand il y a domination. »
« Les plus riches : ils sont asservi aussi bien les ressources naturelles que
les populations, la matière grise, les États eux-mêmes... dans leurs paradis
fiscaux.2
« Il faut que le travail coûte le moins possible et qu'il soit le plus
performant possible. »
« Ils font de l'employé un travailleur jetable. »
« Ils nous maintiennent dans le cadre d'une société du travail. »
« Système capitaliste de travailleurs. Les pauvres, sous-payés, sous protégés,
« ¼ des travailleurs Américains seraient des travailleurs pauvres, payés au 2/3
du salaire moyen. »
« Le capitalisme , en créant sans arrêt de nouveaux besoins, à vouloir désirer
toujours plus. »
« Pulsion de mort plutôt que pulsion de vie. »
« Il est inévitable que nous ne le soyons jamais heureux. »