UN SOURIRE BLINDÉ, roman de Sergio KOKIS, 1998, 256 pages, Québec
09/06/2020 00:33 par livresentete
UN SOURIRE BLINDÉ, roman de Sergio KOKIS, 1998, 256 pages, Québec
09/06/2020 00:33 par livresentete
LÀ OÙ CHANTENT LES ÉCREVISSES,roman 5*, 475 pages, 2020, roman DELIA OWENSde
23/05/2020 17:17 par livresentete
DELIA OWENS
LÀ OÙ CHANTENT LES ÉCREVISSES,roman, 475 pages, 2020
Un premier roman impressionnant tant par la qualité de l'écriture que par le
sujet, l'amour de la nature, de la solitude.
Un roman qui m'a ébloui, frappé tel non pas comme un fouet mais comme une plume
d'oiseau par sa qualité et sa profondeur.
"Un roman à la beauté tragique." "Une histoire déchirante, un hymne sublime à la
nature et à la solitude." Tels sont les commentaires de critiques littéraires.
Une écriture tendre mais flamboyante.Un roman d'un personnage troublant,
solitaire. Le roman d'une légende écologique éloquente, saisissante.
Un phénomène d'édition.
"Les années de solitude qu'elle avait traversées avaient altéré son comportement
au point qu'elle finisse par être différente des autres, mais ce n'était pas de
sa faute si elle avait été abandonnée de tous.Presque tout ce qu'elle savait,
elle l'avait appris de la nature. Du monde sauvage. La nature l'avait nourrie,
instruite et protégée quand personne n'était là pour le faire. Si sa façon de se
comporter différemment des autres avait eu des conséquences, celles-ci faisaient
partie du noyau de sa vie."
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
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Résumé
Là où chantent les écrevisses. Résumé : Pendant des années, les rumeurs les plus
folles ont couru sur « la Fille des marais » de Barkley Cove, une petite ville
de Caroline du Nord. ... Née sous une étoile flétrie , Kya se retrouve à vivre
seule dans les marais de Barkley Cove , petite ville de Caroline du Nord....
Pendant des années, les rumeurs les plus folles ont couru sur « la Fille des
marais » de Barkley Cove, une petite ville de Caroline du Nord. Pourtant, Kya
n’est pas cette fille sauvage et analphabète que tous imaginent et craignent.
A l’âge de dix ans, abandonnée par sa famille, elle doit apprendre à survivre
seule dans le marais, devenu pour elle un refuge naturel et une protection. Sa
rencontre avec Tate, un jeune homme doux et cultivé qui lui apprend à lire et à
écrire, lui fait découvrir la science et la poésie, transforme la jeune fille à
jamais. Mais Tate, appelé par ses études, l’abandonne à son tour.
La solitude devient si pesante que Kya ne se méfie pas assez de celui qui va
bientôt croiser son chemin et lui promettre une autre vie.
Lorsque l’irréparable se produit, elle ne peut plus compter que sur elle-même…
Delia Owens est née en 1949 en Géorgie, aux Etats-Unis. Diplômée en zoologie et
biologie, elle a vécu plus de vingt ans en Afrique et a publié trois ouvrages
consacrés à la nature et aux animaux, tous best-sellers aux USA.
Là où chantent les écrevisses est son premier roman. Phénomène d’édition, ce
livre a déjà conquis des millions de lecteurs et poursuit son incroyable
destinée dans le monde entier. Une adaptation au cinéma est également en cours.
« Un roman à la beauté tragique. » The New York Times Book Review
« Une histoire déchirante, un hymne sublime à la nature et à la solitude. »
Entertainment Weekly
« Un premier roman magnifique. » People
LE DEVOIR
"Récit initiatique, immersion dans la nature et thriller juridique, Là où
chantent les écrevisses, le premier roman et succès de librairie de l’Américaine
Delia Owens, 70 ans, a pour décor unique un vaste marais situé à quelques
kilomètres d’une petite ville côtière et ségrégationniste de Caroline du Nord.
En 1952, c’est dans ce no man’s land, « sentant à la fois la vie et la mort, un
mélange organique de promesses et de décomposition », que Kya, fillette blanche
de six ans, vit seule dans une cabane avec son père alcoolique et désœuvré après
les départs successifs de sa mère et de ses frères et sœurs plus âgés.
Tout en jouant à cache-cache avec son père qui la maltraite et avec les
travailleurs sociaux qui veulent l’envoyer à l’école — elle n’y passera, pieds
nus, qu’une seule journée —, elle espère que sa mère revienne un jour la
chercher. Mais elle ne reviendra jamais. Son père va finir, lui aussi, par
s’évanouir dans la nature.
À l’âge de dix ans, à part l’épicier noir qui lui achète des moules et du
poisson séché en échange d’un peu d’essence et de quelques provisions — tout en
veillant sur elle —, le marais est sa seule famille.
Farouche et solitaire, la fillette y vit en symbiose avec son environnement,
parmi oiseaux, insectes, poissons et coquillages, courants et marées, et la
nature nourrit les plus beaux passages du livre.
Au fil des années, le marais n’aura plus de secrets pour la jeune héroïne. « Le
marais, c’est un espace de lumière où l’herbe pousse dans l’eau et l’eau se
déverse dans le ciel. » Tandis que les mantes religieuses et les mouches à feu
vont lui apprendre tout ce qu’elle doit savoir de l’amour.
Elle finira quand même par se rapprocher d’un jeune du village, un peu plus
vieux qu’elle, qui partage sa fascination pour le marais. Il va apprendre à lire
à Kya, lui ouvrant à quatorze ans toutes grandes les portes de la poésie, des
connaissances scientifiques et de l’amour. À la fin du secondaire, l’adolescent
devra toutefois partir pour aller étudier la biologie à l’université, faisant à
Kya mille promesses qu’il ne tiendra pas.
Quand, en 1969, un ancien quart-arrière vedette de l’équipe de football locale
qui avait eu une liaison avec elle est retrouvé le cou cassé dans la boue au
pied d’une tour d’observation, c’est la « fille des marais », naturellement,
qu’on accusera du meurtre — qui n’en est peut-être pas un.
Diplômée en zoologie et en biologie, Delia Owens a vécu une vingtaine d’années
en Afrique, expérience dont elle a tiré trois récits consacrés à la nature
africaine. Cette histoire de vie et de mort, de liberté et d’enfermement,
cocktail organique où se mélange un peu de Faulkner et de Toni Morrison, Les
aventures de Huckleberry Finn et Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur, est le roman
qui s’est le plus vendu aux États-Unis en 2019.
Roman à la beauté noire, mais qui manque par moments de vraisemblance et de
subtilité, Là où chantent les écrevisses est un peu terni par la traduction
quelconque, criblée de libertés franchouillardes et d’erreurs — confondre courge
et courgette dans un roman où nature et biologie occupent une si grande place
n’a rien de rassurant."
Là où chantent les écrevisses
L'EXCEPTION, 2014, 285 pages,roman de Audur Ava ÒLAFSDOTTIR
21/05/2020 19:11 par livresentete
Audur Ava ÒLAFSDOTTIR
L'EXCEPTION, 2014, 285 pages,
"Une infinie douceur, un zeste de malice et de féerie"
Un roman touchant, une réalité qui nous semble bouleversante mais qui avec amour échappe humainement au drame. Une écriture raffinée toute en finesse, clémence et modération.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
CITATIONS:
"Tu es l'exception de ma vie. Je me sentais bien avec toi mais je savais que ça ne pourrait pas surer éternellement."
"TU SERAS TOUJOURS LA FEMME DE MA VIE."
"C'est la capacité d'étonnement qui fait de nous des êtres vivants."
"Celui qui part n'est jamais le même que celui qui revient."
"L'imagination est la seule réalité qui soit. L'homme est un fabulateur."
"Les êtres destinés à s'aimer se reconnaissent tout de suite."
"Un mari qui sort du placard au bout de onze ans de mariage est d'une insignifiance au moins égale à ma douleur."
"La souffrance alliée au désir était précisément à la base de toute créativité L'homme tourmenté est en quête de beauté.
"Résumé :Dans le vacarme ordinaire d’un réveillon à Reykjavík, entre feux d’artifice et bouchons de champagne, Maria n’entend rien de ce que Floki, son mari, lui annonce. Grave décision longtemps mûrie : il la quitte pour un autre. Car la personne qu’il aime n’est autre que son collègue à l’Institut de recherche mathématique où ils mènent tous deux des investigations sur la théorie du chaos. Jusqu’à cette heure précise, Maria était encore une jeune femme rayonnante, flanquée d’adorables jumeaux, dans l’impeccable félicité de sa petite famille.
Passé la stupeur et le désarroi commence pour la narratrice l’enchaînement quasi inéluctable des états psychologiques liés à la séparation. Mais dans la nuit de l’hiver polaire, Perla est là, charitable voisine d’à peine un mètre vingt, co-auteur de romans policiers et conseillère conjugale. Comme les lutins des sagas, Perla surgit à tout moment de son appartement de l’entresol pour secourir fort à propos la belle géante délaissée, dont les mésaventures répondent étrangement au traité sur le bonheur matrimonial qu’elle est en train d’écrire…
Après l’immense succès de Rosa candida et de l’Embellie, merveilleux viatiques que l’on garde si durablement en mémoire et au cœur, Auður Ava Ólafsdóttir nous revient avec l’Exception, poursuivant son étude des mœurs de la société islandaise à travers un personnage bousculé par le sort qui prend sur lui, avec esprit et humour, toutes les méchantes drôleries de l’inconstance humaine. Vrai bain de jouvence littéraire, son œuvre ressemble à la vie."
UN LECTEUR:
"Que peut-il arriver devant un feu de cheminée chez un couple d'amoureux un peu avant minuit un 31 décembre ? Rien de dramatique si le sapin de Noël ne grille pas. On mange, on boit, on attend les douze coups pour s'embrasser et se souhaiter mutuellement le meilleur pour l'année à venir...
María tombe de très haut quand Flóki, son mari depuis onze ans, lui annonce à ce moment-là qu'il part le soir même pour aller vivre avec son collègue et associé, la laissant seule avec leurs jumeaux de deux ans et demi. Ils s'entendaient bien, Flóki était tendre et doux avec elle, María n'a rien vu venir... Les jours suivants, elle continue à mettre un pied devant l'autre et à s'occuper de ses enfants, elle ne s'énerve pas quand Flóki débarque à l'improviste pour récupérer des affaires, sans sonner, ouvrant avec sa clef, lui répondant froidement que non, il ne reviendra pas.
Elle souffre sans lui faire de reproches, ne cesse d'espérer le retour de celui qu'elle appelle encore “son mari” (ni “ce connard”, ni “ce salaud”, par exemple). Elle s'interroge, échange beaucoup avec sa voisine, trouve un soutien précieux chez cette petite femme haute en couleur (naine, psy, conseillère conjugale et nègre littéraire de romans policiers) : est-ce différent lorsque votre compagnon vous quitte pour un autre homme ? La question n'est plus tout à fait la même : il n'est pas parti pour me fuir, mais parce qu'il change d'orientation sexuelle – ou, en l'occurrence, il choisit de vivre pleinement et ouvertement son homosexualité, ne se satisfaisant plus d'aventures clandestines “dans le dos” de son épouse.
On tourne avec María autour de ces questions. Elle ressasse aussi les souvenirs de sa vie de couple, certains prennent une autre signification maintenant qu'elle “sait”. Il ne se passe pas grand chose dans cette intrigue, j'ai craint de m'y ennuyer.
Et non. Même plaisir de lecture qu'avec 'L'embellie', grâce à la délicieuse plume de l'auteur, sa sensibilité, son talent pour décrire des petits riens pris sur le vif (des postures, des gestes ou des mots d'enfants anodins, par exemple), parler avec finesse de sujets qui touchent, donner vie à des personnages attachants, et même nous faire sourire alors que le sujet ne semble pas s'y prêter. Il y a des points communs entre les trois romans de l'auteur : l'Islande bien sûr et "l'âme des insulaires" (que l'auteur revendique), la parentalité, le couple, le voyage comme parcours initiatique lorsqu'une vie est à reconstruire...
Beau et émouvant." www.babelio.com
À LA MESURE DE L'UNIVERS, roman, 2017, 437 pages, Islande,Jòn Kalman STEFÀNSSON
10/05/2020 18:46 par livresentete
Jòn Kalman STEFÀNSSON
À LA MESURE DE L'UNIVERS, roman, 2017, 437 pages, Islande
Un autre roman remarquable pour la qualité de l'écriture poétique et
impressionnable de l'auteur. Un roman d'un pays nordique qui nous rejoint par
les sens et les saisons influencées. L'alcool fait des ravages dans les
familles, réduit les hommes semblables aux animaux et pires. Des vies chargées
de regrets, de souvenirs oubliés qui ont marqué les vies de personnes aimées. Il
n'est jamais tard pour réparer les torts faits par amour. Quel fardeau est la
mort pour la vie. Tout devient plus compliqué quand on ne sait pas parler. On
finit par blesser tous ceux qui nous entourent.Un beau roman, un auteur de
talent, des pensées utiles, réalistes. Des vies chargées de regrets, de
souvenirs oubliés qui ont marqué les vies de personnes aimées. Il n'est jamais
trop tard pour réparer les torts faits par amour. Quel fardeau est la mort pour
la vie.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
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CE QU’EN DIT L’ÉDITEUR
"Et maintenant, il est trop tard, répond Ari, pétri de remords. Anna esquisse un
sourire, elle lui caresse à nouveau la main et lui dit, quelle sottise, il n’est
jamais trop tard tant qu’on est en vie. Aussi longtemps que quelqu’un est
vivant."
À la mesure de l’univers est la suite du roman. D’ailleurs, les poissons n’ont
pas de pieds. Ari rentre en Islande après avoir reçu une lettre de son père lui
annonçant son décès imminent. Le jour se lève sur Keflavík, l’endroit le plus
noir de l’île, à l’extrémité d’une lande à la végétation éparse et battue par
les vents.
Ici, la neige recouvre tout mais, partout, les souvenirs affleurent. Ari
retrouve des connaissances qu’il n’a pas vues depuis des années. Ses
conversations et ses rencontres le conduisent à s’interroger et finalement à
accepter son passé : les deuils, les lâchetés, les trahisons, afin de retrouver
celui qu’il était, et qui s’était perdu "au milieu du chemin de la vie".
Comme dans la première partie de son diptyque, Jón Kalman Stefánsson entremêle
les époques, les histoires individuelles et les lieux : le Norðfjörður, dans les
fjords de l’Est, où évoluent Margrét et Oddur, les amants magnifiques, et
Keflavík, ce village de pêcheurs interdits d’océan, très marqué par la présence
de la base militaire américaine. Dans une langue à la fois simple et lyrique,
nourrie de poésie et de chansons de variétés, agissant comme autant de
madeleines de Proust, l’auteur nous parle de mort, d’amour, de lâcheté et de
courage. Mais ce récit délivre aussi un message d’espoir : même si le temps
affadit les plus beaux moments, ces derniers restent vivants au cœur de l’homme,
car le langage a le pouvoir de les rendre éternels. L’amour est le ciment et la
douleur du monde.
www.babelio
Après plusieurs années d'absence, Ari rentre en Islande. Il est devenu éditeur
et a récemment quitté sa femme. À Keflavík, la neige recouvre tout mais les
souvenirs affleurent. Dans ce village de pêcheurs interdits d’océan, marqué par
la présence d’une base militaire américaine, Ari retrouve de vieilles
connaissances. Lâchetés, trahisons et amours du passé resurgissent alors que le
père d’Ari se meurt. Poursuivant le diptyque commencé avec D’ailleurs, les
poissons n’ont pas de pieds, Jón Kalman Stefánsson entremêle les destins
singuliers des habitants de cette île immuable et mélancolique.
« A vous écorcher le cœur de bonheur »
Hubert Artus, Lire.
Personnages: ARI, LILLA, ODDUR, TRYGGVI, SVAVAR
UN LECTEUR:
"Indicible, c'est le mot qui me vient à l'esprit pour décrire mon ressenti à la
lecture de ce roman. Indicible, c'est ce que je ressens au plus profond de moi.
Encore une fois Jon Kalman STEFANSSON me touche au-delà de tout.
Vous dire en quoi, est difficile à expliquer. Ce sont les mots, tout simplement,
l'atmosphère... La magie a une nouvelle fois opérée. Ce livre est empreint de
nostalgie, de mélancolie, mais aussi d'espoir. Les portraits des femmes sont
magnifiques. C'est peut-être cela qui fait que j'aime particulièrement cet
auteur.
Par petites touches, et tout au long des deux volumes STEFANSSON nous raconte ce
qu'a été la vie de chacun de ses personnages. Ceux de la famille d'Ari mais
également ceux qui gravitent autour d'eux, et ce, sur trois générations. Petit à
petit tout prend corps, tout s'explique. L'histoire de chacun est tellement
forte en émotion, qu'il n'était pas possible de tout raconter en une fois. Et le
charme n'aurait pas opéré de la même façon.
.Un livre de Jon Kalman STEFANSSON ne se lit pas n'importe comment. Il faut le
déguster, avoir le temps de se l'approprier."
www.babelio.com
CITATIONS:
"Personne ne vieillit fans la mort, le temps ne s'écoule pas dans l'éternité, là
son pouvoir insolant est réduit à néant."
"L'Islande connaît un tel nombre de jours difficiles que nous ne saurions
permettre de laisser quoi que ce soit nous détourner de notre lutte pour la
survie, laquelle est loin d'être gagnée."
"Parfois, la joie règne en maître et les jeux sont tellement amusants que les
enfants oublient presque la mort, la maladie, l'alcool, la lourdeur des poings,
la dureté des paumes, ils se contentent d'exister, la lumière monte de la terre
jusqu'au ciel, les femmes qui veillent sur eux ont des bras accueillants, elles
sentent bon. Puis vient la nuit."
"LE DESTIN N'EXISTE PAS, IL N'Y A RIEN QUE LE LIBRE ARBITRE."
"Si la vie est un jeu, ce jeu s'appelle bridge. À chacun sa vie."
"Il est impossible pour une femme de s'intéresser à un homme sans que ce dernier
n'entre en érection."
"Ce n'est pas nouveau, les intérêts du petit nombre ont toujours prévalu sur
ceux de la majorité, ici comme ailleurs."
"Je ne suis pas un homme, mais un nuage en pantalon."
"Nous avons tous nos blessures et la vie est difficile si elles ne guérissent
pas. Il m'avait assassinée à l'âge de sept ans. Mon beau-père."
"C'est la mer qui fait de nous des hommes. C'est la mer qui décide si tu es un
homme ou pas."
"La mort traverse tous les êtres, elle emporte tout, elle efface tout le monde,
l'unique résistance qu'on puisse lui opposer, c'est de vivre et de raconter."
"Les belles paroles ne valent rien, à moins qu'elles ne nous permettent de
devenir meilleurs et plus grands."
"NOUS SOMMES TOUS COMME NOUS SOMMES."
"Tout devient compliqué quand on ne sait pas parler. On finit par blesser toux
ceux qui nous entourent."
À LA MESURE DE L'UNIVERS, roman, 2017, 437 pages, Islande,Jòn Kalman STEFÀNSSON
10/05/2020 18:46 par livresentete
Jòn Kalman STEFÀNSSON
À LA MESURE DE L'UNIVERS, roman, 2017, 437 pages, Islande
Un autre roman remarquable pour la qualité de l'écriture poétique et
impressionnable de l'auteur. Un roman d'un pays nordique qui nous rejoint par
les sens et les saisons influencées. L'alcool fait des ravages dans les
familles, réduit les hommes semblables aux animaux et pires. Des vies chargées
de regrets, de souvenirs oubliés qui ont marqué les vies de personnes aimées. Il
n'est jamais tard pour réparer les torts faits par amour. Quel fardeau est la
mort pour la vie. Tout devient plus compliqué quand on ne sait pas parler. On
finit par blesser tous ceux qui nous entourent.Un beau roman, un auteur de
talent, des pensées utiles, réalistes. Des vies chargées de regrets, de
souvenirs oubliés qui ont marqué les vies de personnes aimées. Il n'est jamais
trop tard pour réparer les torts faits par amour. Quel fardeau est la mort pour
la vie.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com
CE QU’EN DIT L’ÉDITEUR
"Et maintenant, il est trop tard, répond Ari, pétri de remords. Anna esquisse un
sourire, elle lui caresse à nouveau la main et lui dit, quelle sottise, il n’est
jamais trop tard tant qu’on est en vie. Aussi longtemps que quelqu’un est
vivant."
À la mesure de l’univers est la suite du roman. D’ailleurs, les poissons n’ont
pas de pieds. Ari rentre en Islande après avoir reçu une lettre de son père lui
annonçant son décès imminent. Le jour se lève sur Keflavík, l’endroit le plus
noir de l’île, à l’extrémité d’une lande à la végétation éparse et battue par
les vents.
Ici, la neige recouvre tout mais, partout, les souvenirs affleurent. Ari
retrouve des connaissances qu’il n’a pas vues depuis des années. Ses
conversations et ses rencontres le conduisent à s’interroger et finalement à
accepter son passé : les deuils, les lâchetés, les trahisons, afin de retrouver
celui qu’il était, et qui s’était perdu "au milieu du chemin de la vie".
Comme dans la première partie de son diptyque, Jón Kalman Stefánsson entremêle
les époques, les histoires individuelles et les lieux : le Norðfjörður, dans les
fjords de l’Est, où évoluent Margrét et Oddur, les amants magnifiques, et
Keflavík, ce village de pêcheurs interdits d’océan, très marqué par la présence
de la base militaire américaine. Dans une langue à la fois simple et lyrique,
nourrie de poésie et de chansons de variétés, agissant comme autant de
madeleines de Proust, l’auteur nous parle de mort, d’amour, de lâcheté et de
courage. Mais ce récit délivre aussi un message d’espoir : même si le temps
affadit les plus beaux moments, ces derniers restent vivants au cœur de l’homme,
car le langage a le pouvoir de les rendre éternels. L’amour est le ciment et la
douleur du monde.
www.babelio
Après plusieurs années d'absence, Ari rentre en Islande. Il est devenu éditeur
et a récemment quitté sa femme. À Keflavík, la neige recouvre tout mais les
souvenirs affleurent. Dans ce village de pêcheurs interdits d’océan, marqué par
la présence d’une base militaire américaine, Ari retrouve de vieilles
connaissances. Lâchetés, trahisons et amours du passé resurgissent alors que le
père d’Ari se meurt. Poursuivant le diptyque commencé avec D’ailleurs, les
poissons n’ont pas de pieds, Jón Kalman Stefánsson entremêle les destins
singuliers des habitants de cette île immuable et mélancolique.
« A vous écorcher le cœur de bonheur »
Hubert Artus, Lire.
Personnages: ARI, LILLA, ODDUR, TRYGGVI, SVAVAR
UN LECTEUR:
"Indicible, c'est le mot qui me vient à l'esprit pour décrire mon ressenti à la
lecture de ce roman. Indicible, c'est ce que je ressens au plus profond de moi.
Encore une fois Jon Kalman STEFANSSON me touche au-delà de tout.
Vous dire en quoi, est difficile à expliquer. Ce sont les mots, tout simplement,
l'atmosphère... La magie a une nouvelle fois opérée. Ce livre est empreint de
nostalgie, de mélancolie, mais aussi d'espoir. Les portraits des femmes sont
magnifiques. C'est peut-être cela qui fait que j'aime particulièrement cet
auteur.
Par petites touches, et tout au long des deux volumes STEFANSSON nous raconte ce
qu'a été la vie de chacun de ses personnages. Ceux de la famille d'Ari mais
également ceux qui gravitent autour d'eux, et ce, sur trois générations. Petit à
petit tout prend corps, tout s'explique. L'histoire de chacun est tellement
forte en émotion, qu'il n'était pas possible de tout raconter en une fois. Et le
charme n'aurait pas opéré de la même façon.
.Un livre de Jon Kalman STEFANSSON ne se lit pas n'importe comment. Il faut le
déguster, avoir le temps de se l'approprier."
www.babelio.com
CITATIONS:
"Personne ne vieillit fans la mort, le temps ne s'écoule pas dans l'éternité, là
son pouvoir insolant est réduit à néant."
"L'Islande connaît un tel nombre de jours difficiles que nous ne saurions
permettre de laisser quoi que ce soit nous détourner de notre lutte pour la
survie, laquelle est loin d'être gagnée."
"Parfois, la joie règne en maître et les jeux sont tellement amusants que les
enfants oublient presque la mort, la maladie, l'alcool, la lourdeur des poings,
la dureté des paumes, ils se contentent d'exister, la lumière monte de la terre
jusqu'au ciel, les femmes qui veillent sur eux ont des bras accueillants, elles
sentent bon. Puis vient la nuit."
"LE DESTIN N'EXISTE PAS, IL N'Y A RIEN QUE LE LIBRE ARBITRE."
"Si la vie est un jeu, ce jeu s'appelle bridge. À chacun sa vie."
"Il est impossible pour une femme de s'intéresser à un homme sans que ce dernier
n'entre en érection."
"Ce n'est pas nouveau, les intérêts du petit nombre ont toujours prévalu sur
ceux de la majorité, ici comme ailleurs."
"Je ne suis pas un homme, mais un nuage en pantalon."
"Nous avons tous nos blessures et la vie est difficile si elles ne guérissent
pas. Il m'avait assassinée à l'âge de sept ans. Mon beau-père."
"C'est la mer qui fait de nous des hommes. C'est la mer qui décide si tu es un
homme ou pas."
"La mort traverse tous les êtres, elle emporte tout, elle efface tout le monde,
l'unique résistance qu'on puisse lui opposer, c'est de vivre et de raconter."
"Les belles paroles ne valent rien, à moins qu'elles ne nous permettent de
devenir meilleurs et plus grands."
"NOUS SOMMES TOUS COMME NOUS SOMMES."
"Tout devient compliqué quand on ne sait pas parler. On finit par blesser toux
ceux qui nous entourent."
UN SANG D'AQUARELLE,roman, 1987,277 pages, de Françoise SAGAN
06/05/2020 19:45 par livresentete
LE COEUR DE L'HOMME, tome 3, 2013, 455 pages, Islande,roman de Jòn Kalman STEFÀNSSON
04/05/2020 19:23 par livresentete
Jòn Kalman STEFÀNSSON
LE COEUR DE L'HOMME, tome 3, 2013, 455 pages, Islande
"Conjuguant le romanesque du récit d'aventures à la poésie du roman introspectif,
porté par une narration où chaque mot évoque avec justesse les grandes questions
existentielles--le passage du temps, l'éveil au désir, l'espoir d'une vie
meilleure--aussi bien que la réalité de l'ISLANDE de la fin du XIXe siècle,
LE COEUR DE L'HOMME nous offre une lecture tout simplement bouleversante." Les éditeurs
Chapitres:
Ce sont là les histoires que nous devons conter.
Un antique traité de médecine arable affirme que le coeur de l'homme se divise en deux parties, la première se nomme bonheur, et la seconde, désespoir. En laquelle nous faut-il croire?
La fibre céleste de l'homme?
La vie elle-même n'est-elle pas ce grandiose instrument dissonant que le Seigneur a négligé d'accorder?
Cette plaie béante au sein de l'existence.
Ce maudit monde est habitable aussi longtemps que tu l'aimes
Notre plus grande tristesse est de n'exister plus
Où cesse la mort, ailleurs qu'en un baiser?
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
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Résumé :
« Où s'achèvent les rêves, où commence le réel ? Les rêves proviennent de
l’intérieur, ils arrivent, goutte à goutte, filtrés, depuis l'univers que chacun
de nous porte en lui, sans doute déformés, mais y a-t-il quoi que ce soit qui ne
l’est pas, y a-t-il quoi que ce soit qui ne se transforme pas, je t’aime
aujourd’hui, demain, je te hais – celui qui ne change pas ment au monde. »
Jens le postier et le gamin ont failli ne pas sortir vivants de cette tempête de
neige, quelque part dans le nord-ouest de l’Islande. Ils ont été recueillis
après leur chute par le médecin du village. Nous sommes au mois d’avril, la
glace fondue succède à la neige et au blizzard. Après avoir repris des forces,
il leur faudra repartir, retrouver une autre communauté villageoise, celle de la
vie d'avant ...
Après Entre ciel et terre et La tristesse des anges, Jón Kalman Stefansson clôt
avec ce volume une trilogie bouleversante qui a pour toile de fond l'Islande de
la fin du XIXe siècle.
UN LECTEUR:
"Après un hiver qui n’en finissait pas, le printemps pointe timidement le bout de son nez. Timidement, car ici, en Islande, il n’est que le prolongement de l’hiver avec une légère amélioration. Mais cela suffit à la nature pour s’éveiller, aux hommes pour sortir de leurs tanières.
Le bonheur devrait être dans le cœur des hommes.
Mais, même en été on peut connaître des tempêtes. La neige a fondu, mais elle laisse une terre boueuse où l’on patauge.
Le gamin est à l’abri dans la maison des femmes qui l’ont recueilli. On l’appelle « le gamin », il ne porte apparemment pas de nom. Qui est-il vraiment et quel est son but dans la vie ? Un messager ?
Il écrit des lettres pour changer le monde, pour changer un destin. Ceux qui les reçoivent osent changer de cap, car ses mots sont si limpides et si puissants, qu’ils leur apportent la lumière, une étincelle d’espoir, une possibilité de bonheur.
Il vit comme une étoile qui scintille et, dans cette maison, entourée de personnages exceptionnels, étranges pour leur communauté, il apaise les souffrances.
Comment vivre dans ce pays, lorsqu’on est différent, qu’on n’a que les mots comme outils, l’émerveillement et la connaissance comme but, alors que pour être un homme, tout le monde le sait ici, il faut être viril, costaud, oublier la tendresse, ne pas s’attarder sur les faiblesses, les douleurs, les deuils. Un pays où les hommes sont écrasés de labeur par quelques hommes puissants, que l’argent et le pouvoir ont rendu démoniaques. Un pays où les femmes sont soumises et s’accommodent de leurs vies en oubliant leurs rêves.
Que valent la poésie et la musique dans ce monde où les rêves peuvent être assassins, où la délicatesse et la fragilité n’ont pas leur place?
Et pourtant, le gamin court, il vole. Il ne laissera pas le malheur le poursuivre, il laissera ses rêves le guider, ne se laissera pas façonner par la communauté, piégé par la coutume et les préjugés.
Une histoire bouleversante, avec des phrases grandioses, des mots qui nous dépassent, qui nous transpercent. Des mots, des notes de musique face à la cruauté, la cupidité, la violence, l’égoïsme et les préjugés, pour que l’homme n’oublie pas le bonheur de vivre, de respirer, de regarder, de s’émouvoir. Pour ne pas vivre comme un idiot en oubliant d’être soi, en oubliant ses rêves, en imitant son voisin.
« Le pire est de ne pas savoir vivre, de connaître toutes les notes, mais de ne pas saisir la mélodie. »"
CITATIONS:
"Où est la vie, si ce n'est dans un baiser?"
"Nous naissons seuls, nous mourons seuls et il est épuisant de vivre également seuls."
"Chaque homme abrite des mondes cachés et certains de ce mondes n'affleurent jamais à la surface."
"Il est impossible de vaincre l'hiver, on ne peut qu'y survivre, ou vivre avec lui."
"Les rêves sont la lumière qui éclaire l'homme, la clarté qui le nimbe."
"Il ne sert à rien de parler des choses, il faut les faire."
"Non, il est mort parce qu'ici le poisson compte plus que la vie."
"La lecture élargit l'horizon de la vie, la vie devient plus grande, elle devient autre chose."
"L'homme est moins enclin à la haine, ou à la peur, lorsqu'il comprend l'autre."
"La haine et les préjugés sont les fruits de la peur et de la méconnaissance."
"Notre vie est façonnée par notre volonté. Et si on veut, on peut."
"Rien n'est difficile lorsqu'on est libre."
Non je suis simplement une femme dans un univers d'hommes."
"C'est le coeur qui ordonne. Et celui qui n'écoute pas son coeur devient une ombre grise."
LA TRISTESSE DES ANGES, roman de Jòn Kalman STEFÀNSSON 2011, 377 pages, Islande,
30/04/2020 22:59 par livresentete
Jòn Kalman STEFÀNSSON
LA TRISTESSE DES ANGES, 2011, 377 pages, Islande
Un roman d'une écriture magistrale empreinte d'humanité, de philosophie,
d'innovation. Un roman aux allures d'un conte islandais inspirant,ferme,
immuable.
Chaque personnage est digne d'une statue de bronze par son authenticité, son
caractère nordique. Un grand roman d'une écriture irréfutable. assurée.
Un roman descriptif d'une époque de vie unique dans un pays nordique. Un roman
mémorable.
Nos yeux sont telles des gouttes de pluie. Certains mots forment des gangues au
creux du temps, et à l'intérieur se trouve peut-être le souvenir de toi. La mort
n'est d'aucune consolation. Le voyage: Si le diable a crée en ce monde autre
chose que l'argent, c'est la neige qui s'abat sur les montagnes.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
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Résumé :
"Maintenant, il ferait bon dormir jusqu'à ce que les rêves deviennent un ciel,
un ciel calme et sans vent où quelques plumes d'ange virevoltent doucement, où
il n'y a rien que la félicité de celui qui vit dans l'ignorance de soi,"
Lorsque Jens le Postier arrive au village, il est accueilli par Helga et le
gamin qui le détachent de sa monture avec laquelle il ne forme plus qu'un énorme
glaçon. Sa prochaine tournée doit le mener vers les dangereux fjords du Nord. Il
ne pourra pas les affronter sans l'assistance d'un habitué des sorties en mer.
Le gamin, lui, découvre la poésie et prend peu à peu conscience de ses désirs.
Il ira «là où l'Islande prend fin pour laisser place à l'éternel hiver», y
accompagner Jens dans son périple. Malgré leurs différences, ils n'ont d'autre
choix que de se raccrocher l'un à l'autre, face à l'impitoyable nature.
Au milieu des tempêtes enneigées islandaises, Jón Kalman Stefánsson fait naître
une stupéfiante chaleur érotique. Mariant douceur et extrême, il restitue cette
intense lumière qui « nous nourrit autant qu'elle nous torture ».
La tristesse des anges fait suite au roman Entre ciel et terre.LES ÉDITEURS
UNE LECTRICE:
"Voilà trois semaines que le Gamin est installé dans le confort douillet de la
maison de Kolbeinn et Helga. Il aide à la buvette, va faire les courses et le,
soir, il fait la lecture pour le vieux capitaine aveugle. Mais il n'en a pas
encore fini avec le froid et la neige. Jens, le postier, doit livrer le courrier
dans les fjords du Nord, ''là où l'Islande prend fin pour laisser place à
l'éternel hiver''. Une partie de la route se fait par voie de mer et Jens n'a
pas le pied marin. Il lui faut un compagnon qui sache mener une barque et ce
sera la mission du gamin. le géant taiseux et le freluquet amoureux des mots
partent donc aux confins du pays, dans la solitude des grands espaces blancs...
Roman du froid et de la neige, cette ''tristesse des anges'' qui brouille le
paysage, dissimule les crevasses mortelles, transit les hommes jusqu'à la
moelle, peut tuer aussi sûrement qu'une arme, ce deuxième tome de la trilogie de
Jon Kalman Stefanson est tout aussi poétique que le premier. On y retrouve le
Gamin, toujours en deuil de son ami Bàrður, toujours réticent à profiter de sa
nouvelle vie quand tous ses proches ne sont plus de ce monde. Pourtant, la
chaleur, la poésie, les livres, l'éveil des sens grâce à la belle Ragnheiður,
font désormais partie de son quotidien si différent de la rude vie de pêcheur
qu'il a laissée derrière lui.
Quand il doit à nouveau se frotter à l'hostilité des éléments, il le fait en
pleine conscience, certain de pouvoir traverser le pire grâce au pouvoir des
mots qui emplissent sa tête et son âme. le chemin est semé d'embûches et le
Gamin s'interroge sur le sens de la vie dans cette contrée si peu faite pour
l'homme. Pourtant, dans cet éternel hiver qui laisse si peu de place à la
lumière, une lueur d'espoir persiste. Des hommes et des femmes y vivent, y
élèvent des enfants, y rêvent de printemps. Porté par les poèmes qu'il se récite
sans fin, stimulé par la chaleur humaine qui existe sous la glace, le Gamin suit
sa route pour relier les humains par des lettres, des journaux, des traces du
monde.
Hommage aux mots, à la littérature et aux traditions littéraires islandaises, La
tristesse des anges glace le sang autant qu'elle réjouit le coeur. Il y a de la
poésie, de la beauté, de la neige, du froid et aussi tellement d'humanité dans
ces pages que l'on peine à quitter ces terres islandaises, surtout que le doute
persiste sur le sort du Gamin et de Jens que la tempête malmène plus que de
raison. de la grande littérature !"
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CITATIONS:
"Ils progressent grâce à cet entêtement aussi admirable que vain,
caractéristique de ceux qui vivent à la limite de monde habitable."
"Les chevaux pensent à nombre de choses, ils sont en cela ceux qui, dans le
règne animal, se rapprochent le plus des philosophes."
"Ici, le temps contrôle tout, il façonne notre vie comme le potier le fait d'une
motte d'argile."
"La poésie ne nous rend pas humbles ou timides. mais sincères, c'est là son
essence et son importance."
"L'alcool a le pouvoir de changer notre conception quant aux choses
essentielles."
"Il est dit quelque part que ce chant est capable d'éveiller en vous le
désespoir ou le divin."
"La lutte pour la vie fait mauvais ménage avec la rêverie, la poésie et la morue
sont irréconciliables, et nul ne saurait se nourrir de ses rêves. Ainsi vivons
nous."
"Certains s'imaginent qu'un comportement rude et brutal les grandit aux yeux des
autres."
"Si, si, il ne faut pas sous-estimer les gens, il n'existe que peu de choses
qu'ils soient incapables de détruire."
"Le malheur de l'homme provient plus souvent de son for intérieur qu'on ne le
soupçonne."
"Celui qui possède un crayon et du papier a le pouvoir de transformer le monde."
"Certains mots sont des balles et certaines personnes des fusils."
"Celui qui vit dans le doute n'arrive jamais à rien, il ne devient rien."
LA BÊTE INTÉGRALE, trois romans de David Goudreault,2018, 708 pages, Québec
26/04/2020 18:44 par livresentete
David GOUDREAULT
LA BÊTE INTÉGRALE, 2018, 708 pages, Québec, en trois romans.
Le personnage principal est sympathique bien qu'aux allures de salaud, de vicieux, d'égoïste et d'arrogant avec de beaux principes de vie qui le servent bien. Il utilise souvent l'expression " c'est documenté" pour appuyer ses affirmations, ses propos. Même les proverbes sont modifiés pour appuyer ses dires, ses vérités.Le roman est cru comme du steak tartare mais quelle écriture renversante. Il ose dire des choses qui nous semblent vraies mais trop audacieuses, il dit tout haut ce que nous pensons tout bas socialement. Le personnage principal n'est pas sympathique, au contraire il est du genre retors mais il en existe, il n'est pas unique dans notre société éclatée, inégale, impondérable.
Un roman qui nécessite du lecteur de l'ouverture sur la vie, du vécu, de la tolérance humaine, de la compréhension sociale, de l'acceptation des différentes façons de vivre intensément sa vie selon nos propres règles. Ma foi, ma religion, mon bonheur, mon mode de vie, mes valeurs, mes priorités, c'est moi, point final. Un roman remarquable, une écriture audacieuse, une réalité qui nous dépasse mais qui est indubitable.
J'ai aimé ce roman pour ses qualités littéraires et sociales.Un roman remarqué et remarquable, réaliste qui m'a ébranlé.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
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www.babelio.com Résumé :Avec la parution de la trilogie de La Bête, David Goudreault a ébranlé le paysage littéraire québécois. Repoussant les limites de l'humour grinçant, il a offert un regard à la fois dur et tendre sur les oubliés de la résilience, grâce à un protagoniste qui, en dépit de sa violence, est touchant de naïveté.
Les lecteurs trouveront dans cet ouvrage les textes intégraux de La Bête à sa mère, La Bête et sa cage et Abattre la bête, accompagnés respectivement de préfaces inédites de Kim Thúy, Manu Militari et Fred Pellerin, ainsi que d'un mot de l'auteur.
UNE LECTRICE
"Il y a des livres comme ça que je regrette d'avoir lus car il me faut ensuite accepter que je n'aurai plus jamais la chance de les découvrir. Un pur bijou d'originalité, de l'humour intelligent, la vie d'un personnage comme personne d'autre, un peu ou beaucoup brisé par la vie, fonçant tête baissée dans la société, ses préjugés et ses mal aimés, un livre et un homme vivant coûte que coûte, qu'on ne peut qu'aimer et ensuite jamais oublier."
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CITATIONS:
"Quand maman sortait la tête de ses enfers, c'était une femme merveilleuse."
"La nudité de ma mère, le couteau à steak et le sang dans le bain dressaient un drôle de tableau. Ça faisait désordre."
"Tout s'arrête à moi. Je ne sais pas d'où je viens et je n'ai rien à léguer. Une branche brisée au pied d'un arbre mort. On ne peut pas trouver plus libre. Il m'arrive encore se scruter les miroirs à à la recherche de ses traits."
"Évidemment je mentais, mais tout le monde ment. Tout le temps. C'est un engrenage. J'étais un malentendu.On me laissait tranquille quand je disais, c'est sacré, la lecture. Je lisais même des dictionnaires. Je suis visuel."
"Les animaux et les enfants abandonnés ont intérêt à être mignons."
"La folie, c'est un peu comme l'homosexualité, tu la refuses ou tu la laisses s'installer."
"Personne n'est condamné à être autre chose que ce qu'il désire. Tout n'est qu'une question de volonté, aurait dit Socrate, un philosophe."
"On est fort des erreurs des autres." "C'est à la spontanéité qu'on reconnaît les génies."
"C'est compliqué de faire le deuil d'une personne vivante." "¨Ca prend tout un village pour négliger un enfant."
"Les gens qui ne sourient pas sont forcément honnêtes. Un sourire, c'est juste un hameçon."
"LE LIVRE DEMEURE L'ÉVASION LA PLUS EFFICACE,"
"Le moyen de plus sûr d'être ignoré, c'est d'être ignoré, c'est d'avoir besoin des autres."
"Un PUNK, l'espèce plus anonyme du fond de la vie sociale."
"Un dépendant, c'est un animal piégé. La toxicomanie, c'est une passion exigeante. Personne ne fait rien pour tien pour personne."
"Difficile de vivre quand on est en surcharge de sensibilité ou de lucidité: avec les eux en même temps, c'est pratiquement impossible."
"On ne peut jamais passer par-dessus ce qui gruge par en dedans."
"De toute façon, je ne suis pas sexiste ni raciste, moi, je méprise tout le monde égal."