LES AMANTS D'ALFAMA, roman de Sergio KOKIS, 2003, 207 pages, Québec

07/05/2019 13:45 par livresentete

KOKIS Sergio

LES AMANTS DE L'ALFAMA, roman, 2003, 207 pages, Québec

Un roman magnifique. Un roman qui nous parle d'amitié, d'amour, d'empathie, de
compassion, de pardon, de respect des autres.
Les amants de l'ALFAMA, c'est surtout l'histoire d'amour de deux couples, un de
jeunes , un de vieilles personnes qui se sont aimés mais manqués par l'ironie du
sort.
"Les aventures et les histoires d'amour parlent d'une seule et même chose, du
courage." "Et chacun aura raison selon son propre point de vue".
Un roman rempli de belles leçons de vie. d'amitié et de tolérance. L'auteur est
un peintre des mots, des images qui se forment sous sa plume.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com, à visiter

Résumé :
« Quand Joaquim a rencontré Matilda, savait-il qu'à cette seconde même la mort
venait d'investir l'amour ? Sûrement pas, et pourtant la vie est ainsi faite que
le commencement appelle sa fin. Les amants de l’Alfama, c'est un roman sur
l'omniprésence de la mort et sur l'art de réécrire sa vie. »

Une lectrice:

"Elle s'appelle Matilda. Traductrice, elle a rencontré Joaquim à Bruxelles à la
veille de son retour au Portugal, son doctorat en poche. Elle est partie le
rejoindre. Ce ne sont pas Les amants de l'Alfama, mais peut-être aussi le
sont-ils.
Quand le livre s'ouvre, c'est la veille de la Toussaint et Matilda vient de
quitter Joaquim, qu'elle trouvait semble-t-il, un peu tiède. D'elle, on
apprendra tout ce qu'il y a à savoir, alors que pendant 24 heures, Joaquim fera
le tour de lui-même, du passé, de ses souvenirs et de ses fantômes. Alors que,
de rencontre en rencontre, toutes aussi improbables qu'insolites, ou tout à fait
vraisemblables et qui ne peuvent se produire que cette nuit-là, il entendra au
détour de phrases prononcées par d'autres celles de l'aimée dont il est
convaincu qu'il ne guérira jamais.
Devant un triptyque de Bosch, affalé sur la place du Commerce où il rencontre un
capitaine borgne et son chien, au bord du Tage où une prostituée en mal de
compagnie vient s'asseoir avant de l'entraîner dans une cave où on boit tout son
content jusqu'à dépasser l'ivresse, partout c'est la voix de Matilda qui viendra
ponctuer les récits de chacun.
Des récits colorés, où l'imagination côtoie les souvenirs de chacun, où Lisbonne
devient une galerie de personnages issus des textes de Camões, où le bagaço
coule à flots à mesure que la nuit avance et que chacun réveille ses morts.
Tandis que Joaquim ne parvient pas à oublier Matilda malgré l'ivresse, malgré
toutes ces histoires dont on lui fait part et qui ne parviennent qu'à mettre en
évidence la sienne.
Joaquim comprend en quelques heures le sens du mot aimer. La douleur de la
perte. le sens profond de ce qu'est la saudade. Et avec lui, nous verrons
Lisbonne, le Tage et les caves de l'Alfama. En nous naîtra ce désir de partir.
Là. de l'autre côté de l'océan. Là. D'où sont partis ces marins qui sont allés
jusqu'à Terre-Neuve. Là. Pour trouver Les amants de l'Alfama de l'auteur
québécois d'origine brésilienne Sergio Kokis. Un livre magnifique.
www.babelio.com

Citations:
"Quand on n'aime plus ce que dit l'aveugle, on s'en va et on le laisse là, dans
son monde fermé d'aveugle."
"Un départ, une absence, la saudade, voilà des choses qui sentent plus fort
encore que la mort elle-même."
"Le plus beau fado jamais écrit chante le sort maudit de deux cris muets de deux
destinées manquées, de deux amants désunis."
L'aveugle. "Seuls eux qui se sont trouvés risquent de se perdre et je ne me suis
jamais trouvé."
"Je repartirai quand tu ne voudras plus de moi."
"Tant qu'on se souvient d'eux, ils sont d'une certaine façon encore vivants. La
mémoire des hommes est bien plus noble que la religion."
"La place vide nous touche plus que la présence parce qu'elle nous blesse. Je
crois que notre nature profonde est d'être mélancolique."
"La mort. Au lieu de veillés funèbres tristes, au contraire on se réjouissait,
on buvait et on mangeait, il y avait de la musique et des danses. Ce n'est pas
souvent qu'on meurt d'une façon élégante."
"Tout ça parce que partir ne voulait pas dire finir."
"Les poètes sont comme les phrases`ils donnent des coups de fouet de lumière à
la noirceur."
"La veillée des ivrognes défunts. le 31 octobre. L'auberge, le bar est ouvert
toute la nuit pour se souvenir des ivrognes décédés."
"Quel mal y a--t-il à chercher la vie par procuration quand c'est tout ce qui
nous reste pour continuer à se sentir humain?"
"On se fiche des mensonges et des vérités quand on est entre quatre murs la vie
durant. Après tout, les histoires appartiennent à chacun qui sait les
apprécier."
"L'imagination et l'art des écrivains sont comme le corps des putes: c'est
ouvert à tous les clients."
"Ce serait bien, jojo, si nous pouvions vieillir tranquillement comme deux fous
heureux."
"Moi qui suis-je pour juger mes semblables?"

LES AMANTS DE L'ALFAMA, roman de

07/05/2019 13:42 par livresentete

BESTIAIRE, confessions animales de Serge BOUCHARD, 2006, 123 pages, Québec

04/05/2019 13:47 par livresentete

BOUCHARD Serge
 
BESTIAIRE, confessions animales,2006, 123 pages, Québec
 
Poésie et humour. Chaque animal  a sa fable, sa renommée, son historique, ses histoires à raconter.
 
Chaque animal a sa réalité et sa fiction, ses dictons, ses images du présent et du passé.
 
Chacun joue un rôle de jeune premier dans la nature.Chacun a son histoire à raconter, la réalité
 
de sa vie.
 
Les animaux nous parlent, se racontent dans ce Bestiaire. Chaque animal joue  un rôle dans la nature. 
 
Chaque animal a sa poésie. Les animaux sont heureux sans l'homme. 
 
"La finesse d'hier n'est plus à la mode quand il s'agit de penser aux animaux sauvages." 
 
Gilles LAGROIS, Aucclair, Québec
 
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Résumé :Des profondeurs de nos forêts, les éditions du passage présentent un splendide ouvrage qui devrait séduire la moyenne des ours : Confessions animales, BESTIAIRE. Vingt-trois textes du fameux anthropologue Serge Bouchard, écrits de sa plus belle plume, ludique et savante, et abondamment illustrés d'œuvres de Pnina C. Gagnon, artiste peintre qui possède également sa propre patte, dans un style oscillant du réalisme à l'art naïf.
 
 
"Je suis le loup, je suis la loutre, je suis le caribou, je suis le pékan... " Vingt-trois bêtes des espaces sauvages prennent la parole, se confient à nous. Leurs joies, leurs appétits, leurs travers et nostalgies. Saviez-vous que la mouffette a donné son nom à la ville de Chicago, et que, s'il est coupé, le pénis du lièvre repousse ?! L'ours avoue qu'il pue et le castor qu'il prend un malin plaisir à voir un humain tenter hystériquement de défaire à mains nues ses barrages. Mais plus qu'un recueil de propos et confidences, ce bestiaire est l'appel de la grande Nature et de ses habitants qui crient pour ne pas être oubliés. Un livre idéal pour faire connaître et aimer notre patrimoine naturel ; aux plus jeunes par les illustrations, aux plus vieux par la richesse des textes.
 
Confessions animales, BESTIAIRE : Une couverture vert feuillage portant la trace fraîche d'un carcajou qui passait par là... Un ouvrage griffé !
 
Un lecteur:
 
"Quel beau livre à lire et à relire, il devrait faire partie de l'enseignement dans les écoles. Chacun leur tour, les animaux de nos plaines, océans, villes et forêts viennent nous parler de leur passé, de leur présent et de leur futur qui pour la plupart, semble plutôt sombre. L'auteur propose une façon ludique et très poétique de nous instruire et de nous faire connaître ceux que l'on a malheureusement oublié. Ce livre m'a fait rire, sourire et m'a beaucoup appris. Il m'a aussi troublé et rendu triste puisque le dommage causé par l'humain et qui menace la survie de ces belles créatures est considérable et bien présent. Nous gagnerions beaucoup à apprendre de la résilience et de la force qu'elles possèdent. Nous connaissons très peux ceux qui nous entoure, ceux qui étaient là avant... qu'elle triste constat." www.babelio.com
 

MAKARIUS, roman de Sergio KOKIS, 2014, 481 pages, Québec

29/04/2019 20:55 par livresentete

KOKIS Sergio

MAKARIUS, roman, 2014, 481 pages,Québec

Les aventures du mime MAKARIUS Steiner alias MAKAR Liechen, fin du X1Xe siècle
mort au milieu des années 1950.
Résumé :
« J’ai tenté de retracer ici la jeunesse, les années de formation et les
aventures du mime Makarius Steiner. Il s’agit d’un personnage qui était déjà
présent dans les pages de deux de mes romans, Saltimbanques (2000) et
Kaléidoscope brisé (2001), où il jouait un rôle majeur. Cette nouvelle mise en
scène s’est avérée nécessaire parce que je ne l’avais pas alors exploré dans
toute sa profondeur et comme il le méritait. De ce fait, il avait continué à
hanter mon esprit et exigeait une reprise de parole. Ce nouveau roman est ainsi
un exercice de fouilles archéologiques dans mon propre imaginaire, à la
recherche des éléments qui faisaient de lui un personnage aussi fascinant. »
(Sergio Kokis)

En racontant la vie du mime Makarius Martijnus Steiner, alias Makar Liechen, né
dans une province balte de l’empire de Russie à la fin du XIXe siècle et mort à
Rio de Janeiro au milieu des années 1950, Sergio Kokis nous fait vivre
d’importants moments de l’Histoire : les horreurs vécues par les soldats
allemands lors de la Première Guerre mondiale, les « années folles » à Berlin et
à Hambourg, les premiers stalags nazis et la guerre civile espagnole.
LES ÉDITEURS

LaPresse 10 février 2014
Un personnage éloquent dans son silence. Un mime qui cherche à dire, sans les
mots, les horreurs du siècle dernier. Un livre sur les limites de la création
artistique et de la vie, puis de la mort qui en rit.

LaPresse 20 janvier 2014
Sorte d'immersion dans les profondeurs de l'art, d'exploration des arcanes de la
création, ce roman de près de 500 pages aurait pu facilement en faire un millier
tellement sa matière est riche et féconde. Sergio Kokis a pensé à son éditeur.
Il a retenu sa plume.

MAKARIUS est un mime qui s'est formé par lui-même. Dans ce roman, l'auteur nous
révèle un personnage du circuit de l'amusement prolétaire qui nous fait part de
son mysticisme, de sa culture, de son cheminement en tant qu'artiste philosophe.
MAKARIUS est un solitaire, sans cause, sans parti politique et social. Il est
né libre et il veut le rester.
Un personnage authentique qui veut vivre selon ses normes, ses plaisirs, ses
découvertes personnelles . Il ne veut pas partager la vie des autres ni partager
sa vie pour les autres. Il est solitaire et heureux de l'être. C'est son choix
de vie.Sa vie ne dépend que de lui-même. Il ne peut rien promettre à qui que se
soit. Il se veut libre,sa grande joie et richesse.
Ce personnage nous démontre la grande érudition de l'auteur de ce roman qui nous
porte à la réflexion sur des sujets que nous avons parfois abordés, survolés
sans jamais les approfondir.L'auteur est un maître de l'écriture, de la pensée
intérieure.
Nous entrons dans un monde à part: celui des artistes et artisans dont le but
commun est d'exercer leur art.
Un monde et des personages que j'ai aimé fréquenter ,même en fiction, par leurs
aspirations.
Un roman d'une grande profondeur littéraire, métaphysique, philosophique et
artistique.
Un livre qui nous marque et surtout nous révèle à nous-mêmes. Tout est là,
présent en nous mais caché.Il nous manque un révélateur, des images intérieures
pour nous faire réagir.
Un roman, une immersion dans les profondeurs de l'humain, d'images intérieures
pour nous faire réagir.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
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CITATIONS;
"CARLOS ne pouvait pas se cacher que ses dessins de la fillette mourante à a
l'hôpital étaient ce qu'il avait exécuté de plus émouvant de toute sa vie
d'artiste."
"Avec son mètre quatre-vingt- dix, il ne passait pas inaperçu. Il s'appelait
MAKARIUS STEINER.Il avait dix-sept ans et il était arrivé à Berlin en compagnie
d'une troupe de forains originaire des provinces baltes."
"D'un naturel silencieux, renfermé même, il évitait autant que possible le
contact avec les gens. Sa voix très grave.Il possédait un talent naturel de mime
qui étonnait chaque fois; le visage fortement fardé de céruse."
"Alors, fais-les vibrer, fais-les te désirer comme mâle et comme artiste."
"Un talent naturel donc, ce qui est bien rare pour un mime. Vous nous avez
captivés, jeune homme. Un mime qui aime la poésie."
"Je suis né dans les provinces Balte de Russie, un village perdu, de culture
allemande.J'ai été élevé dans une troupe de forains. Les saltimbanques russes
jouent parfois en chantant dans les villages ou en récitant de la poésie quand
il n'y a pas de musiciens pour animer les foires."
"MAKARIUS avait partagé la vie des forains et avait été séduit par les
performances des clowns.Mais depuis longtemps déjà il vivait dans le silence.
Il n'acceptait plus aucune aide depuis qu'il était tombé dans le mutisme le plus
complet.Il n'avait plus toute sa tête, le pauvre Makarius."
"Sa rage contre les fascistes après le camp de concentration était furieuse et
il désirait uniquement combattre sur le front. Il paraissait ravi de pouvoir se
battre. Makarius avait le grade qui équivaut à celui de sergent."
"Dans la vie. on ne collectionne pas des aventures, on les vit au fur et à
mesure que les opportunités apparaissent. Le plaisir qu'on y trouve est tout
entier dans l'acte de faire."
"Le vrai artiste est toujours un dégénéré aux yeux des bourgeois et des
politiciens, un être qui dérange et qui inquiète les êtres repus."
"MAKARIUS STEINER. Un homme sans illusions, entièrement absorbé par son art et
par les aventures de son temps, fuyant les attaches et les chimères
idéologiques, pour qui l'existence authentique signifiait avant tout le désir de
transformer le maximum d'expériences en conscience."
"L'âme humaine est un abîme assez profond pour contenir plus de mystères que
notre courte vie est en mesure d'en concevoir."
"La solidarité et l'engagement social conviennent davantage à ceux qui n'ont
rien de mieux à faire. à ceux qui ont besoin du groupe pour se sentir en
sécurité. l Il vaut mieux vous en éloigner, garez votre indépendance."
"Le remède du vulgaire est de n'y pas penser."
"Nous nous expatrions pour fraterniser avec l'univers."
"Les carences peuvent servir, elles nous apprennent l'humilité, la patience."
"L'âme humaine, immuable et authentique est un simple mythe, elle n'existe pas."

FÉLIX ET LA SOURCE INVISIBLE, d' Éric-Emmanuel SCHMITT, 2019, 226 pages

16/04/2019 14:36 par livresentete

  • FÉLIX ET LA SOURCE INVISIBLE, d' Éric-Emmanuel SCHMITT, 2019, 226 pages

    FÉLIX ET LA SOURCE INVISIBLE, d' Éric-Emmanuel SCHMITT, 2019, 226 pages

    16/04/2019 14:36 par livresentete

SCHMITT Éric-Emmanuel

FÉLIX ET LA SOURCE INVISIBLE, 2019, 226 pages
Son écriture me touche car je partage cette vision de la vie collective, de la
vie dans la nature et se son énergie vitale.
Une vision réaliste de la vie de l'humanité qui vote des lois ineptes, élit des
primates corrompus et saccagent la planète.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
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L'animisme. Le monde appartient à ceux qui ont décidé de ne rien posséder
Résumé :
Félix, 12 ans, est désespéré. Sa mère, la merveilleuse Fatou, qui tient à
Belleville un petit bistrot chaleureux et coloré, est tombée dans une dépression
sans remède. Elle qui incarnait le bonheur n'est plus qu'une ombre. Où est
passée son âme vagabonde ? Se cache-t-elle en Afrique, près de son village natal
? Pour la sauver, Félix entreprend un voyage qui le conduira aux sources
invisibles du monde.Dans l'esprit de Oscar et la dame rose et de Monsieur
Ibrahim et les fleurs du Coran, Eric-Emmanuel Schmitt interroge les mystères de
l'animisme, la puissance des croyances et des rites issus d'une pensée
spirituelle profondément poétique. Il offre aussi le chant d'amour d'un garçon
pour sa mère.

Un lecteur:
"Ce court ouvrage vient compléter le cycle de l'Invisible d'Eric-Emmanuel
Schmitt.
Cette fois, après le bouddhisme tibétain, le bouddhisme zen, le christianisme ou
le judaïsme, l'auteur explore l'animisme.
A trjuavers le destin d'un enfant de 12 ans dont la mère s'est subitement
éteinte à la suite d'une contrariété, il nous emporte dans les arcanes des
traditions africaines et des rites magiques attachés à cette terre.
On trouve dans ce court roman des personnages attachants et l'inimitable sens du
récit de cet auteur qui a l'art de bien raconter les histoires.
Un moment agréable, même si ce livre n'est pas mon préféré dans le cycle de
l'Invisible." www.babelio.com

LeFigaro 01 février 2019
Dans «Félix et la source invisible», Éric-Emmanuel Schmitt donne à voir une
sacrée galerie de personnages. Un petit Parisien de Belleville aide sa mère,
sénégalaise, à retrouver ses racines. Une grande fable animiste
LIRE LA CRITIQUE SUR LE SITE : LEFIGARO
LeJournaldeQuebec 22 janvier 2019
Après avoir abordé à sa façon le bouddhisme, le soufisme, le christianisme, le
judaïsme, le bouddhisme zen, le confucianisme et la symphonie d’émotions liées à
la musique, Eric-Emmanuel­­­ Schmitt nous offre ainsi un huitième volet, qui se
penche cette fois sur l’animisme, une croyance surtout présente en Afrique grâce
à laquelle animaux, objets et phénomènes naturels peuvent être dotés d’une âme.

Citations:
"Mais aimer ne revient pas à comprendre."
"Qu'elle m'ait conçu avec le Saint-Esprit m'arrangeait bien. Félicien
Saint-Esprit mon géniteur, Antillais, capitaine de bateau commercial."
"Madame Simone était une pute et un homme. Un homme et une pute qui s'appelait
Jules. Il avait hérité le corps d'un garçon quoiqu'il se sentit fille dans
l'âme, Madame Simone effrayait! Faire la pute alors qu'elle détestait le sexe.
Faire la pute quand elle se rêvait expert-comptable."
"Noirs en Afrique Noire, nous perdions nos privilèges; je préférais être noir à
Paris."
"Le cosmos ignore la paix: toujours des forces s'affrontent, un équilibre ne
dure jamais."
"Regarde au-delà du visible. Regarde l'invisible. Cherche l'esprit qui fait tout
apparaître derrière l'apparition. Et nourris-toi de la force du monde qui le
sous-tend. La source invisible demeure partout, toujours où que tu te trouves,
et tu peux la capter."
"Il faut user de méthode pour remettre de l'irrationnel dans le rationnel."
"Les arbres, les suppiants, car ils tendent leurs branches au ciel pour demander
de l'eau et enfoncent leurs racines en terrre pour mendierr de la nourriture.
Ils ne mènent pas une vie facile, les suppliants, cette pollution qui filtre le
soleil."
"Les mauvaises odeurs n'existent pas. Ce qui est mauvais, c'est de n'avoir plus
d'odeurs."
"L'apparence n'est pas l'apparence de rien, plutôt l'apparence d'un univers
dérobé."
"L'Afrique, c'est l'imagination su Terre. L'Europe, c'est la raison sur Terre."
"Le monde appartient à ceux qui ont décidé de ne rien posséder."

FAUNES, nouvelles, Christiane VADNAIS, 2018, 136 pages, Québec, première oeuvre

11/04/2019 14:24 par livresentete

  • FAUNES, nouvelles,  Christiane VADNAIS, 2018, 136 pages, Québec, première oeuvre

    FAUNES, nouvelles, Christiane VADNAIS, 2018, 136 pages, Québec, première oeuvre

    11/04/2019 14:24 par livresentete

VADNAIS Christiane
FAUNES, nouvelles, 2018, 136 pages, première oeuvre, Québec

Oeuvre dans laquelle l'homme se retrouve au besoin de survivre à lui-même et
surtout aux autres humains de son clan.
Il faut se prendre en main, autant de son corps que de son esprit. Les lieux
nous influencent.
Nouvelles sous forme de contes sans âge de femme en transformation de vie, en
mutation normale et attendue, accompagnées de la présence d'animaux familiers.
Une Ogresse qui se nourrit de lapins. Des mangeurs d'animaux des bois de toutes
sortes même du genre écureuil et papillon, les insectes, les couleuvres, les
cerfs. L'humain en mode de survie. La condition humaine de l'heure actuelle si
l'homme ne réagit pas à la menace environnementale.
Combat de l'homme et de ses parasites, la douleur finale d'une civilisation
menacée. Une oeuvre réaliste et une vision futuriste de la condition humaine.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com, à visiter
Citations:
"Tu as compris qu'il ne faut pas s'en fire. Tu es prête pour la fin du monde."
"Plus l'humain grandit, plus ses rêves sont complexes. Sa propension naturelle à
fabriquer des images s'entremêle aux événements de chaque seconde qui passe et à
tous les récits qu'on lui murmure à l'oreille."
"On dit que lorsqu'il s'occupe même aux choses les moins signifiantes, l'esprit
garde son calme."
"Il ya une sorte de paix à vivre au coeur de cette averse à la fois précieuse et
violente."
"On dit que les animaux blessés ou malades jeûnent d'instinct."
"Le temps de la survivance est éternel."
"Dans les prunelles des animaux bat l'instinct noir de la vie qui doit en
détruire une autre pour survivre."
"Il y a plus de bactéries dans l'intestin que d'humains sur terre."

Résumé
"À une époque où la nature a été entièrement cataloguée, colonisée ou
assujettie, on peut encore découvrir quelques espaces insoupçonnés à la lisière
de la civilisation : des chemins effacés par la neige, des villages mauvais. Il
faut rester à l’affût pour les débusquer.

Sinon il suffit de suivre Laura sur les routes menant à la brumeuse cité de
Shivering Heights ou vers le hameau flottant au milieu d’un lac infesté de
dangers sous-marins. Dans ces lieux fuyants, là où les histoires se tissent
comme des constellations, cette biologiste embrasse la fulgurance de la nature
comme les secrets de la science avec la force d’une conquérante et l’innocence
d’une volontaire promise au sacrifice. Scientifique têtue, amoureuse inquiète,
Laura mène un combat pour la survivance sans se douter que le brouillard estompe
les frontières entre les humains et les monstres, que l’eau charrie des menaces
qui enflent avec la pluie.

Il n’y aura pas de vivant sans dévoration.

Première œuvre fiévreuse, séduisante et imprévisible, Faunes dresse un
inventaire fascinant de spécimens humains ballottés au gré d’instincts
premiers."
LES ÉDITEURS

UNE LECTRICE:
"Une courte lecture, mais très intéressante et surtout différente.
J'ai adoré son côté merveilleux et étrange. Les nouvelles semblent unies à la
nature d'une façon belle et confuse. Ce style nous rend perplexe tout en
menaçant de franchir la limite du merveilleux lui-même.
Par contre, l'écriture est un peu redondante puisque plusieurs mots sont
réutilisés dans la même histoire. Mais elle est tout de même mignonne, cette
écriture, surtout pour un premier livre.
J'ai moins aimé l'ennui que j'ai ressenti à la moitié du livre. Il me semblait
que rien n'avait de sens et que rien n'était sur le point d'arriver. J'ai été
fortement tentée de le laisser tomber... mais j'ai persévéré car il est rare
qu'une auteure québécoise écrive du fantastique/merveilleux. Et quelle chance !
La fin était géniale et explosive ! Elle était sur la même longueur d'ondes que
le thème de la nature, mais en version hyper-poignante.
La grossesse, l'accouchement et la mention des menstruations qu'on lit dans
cette histoire méritent une mention. J'ai trouvé cela très bien écrit et cela
apportait une touche définitivement féminine que plusieurs livres n'ont pas.
Très intéressant !
Verdict ? Je lui donne un 4.5 sur 5 pour le sentiment de fascination que j'ai
ressenti face à ces histoires." www.babelio.com

ÉCHOS
« Mais, au contraire des paysages souvent dévastés de la science-fiction, ce que
propose ici Christiane Vadnais est une vision, en forme d’hommage aux rêves
primitifs, celle de la vie qui s’adapte férocement, coûte que coûte, que ça nous
plaise ou non. […] Voilà ici une fin du monde dynamique, qui rappelle qu’un
nouveau en naîtra, aussi sauvage et vivant que l’ancien à ses débuts. […] Une
nouvelle romancière qu’il faudra suivre.»
★★★★

Chantal Guy, La Presse +
«Faunes évoque tour à tour Ovide, Kafka et Wells, tandis qu’entrent en scène de
fabuleuses créatures qui provoquent l’effroi lorsqu’elles émergent du dense
brouillard ambiant.»

Manon Dumais, Le Devoir
«L’auteure de 32 ans propose un livre à la forme éclatée et à la prose
luxuriante avec un climat déstabilisant, mélange improbable, mais réussi de la
tension à la Stephen King et le réalisme magique à la Gabriel Garcia Marquez.»

Éric Moreault, Le Soleil

LES MESSAGERS DES VENTS, fantastique, de Clélie AVIT, 2015, 477 pages

09/04/2019 17:27 par livresentete

  • LES MESSAGERS DES VENTS, fantastique, de Clélie AVIT, 2015, 477 pages

    LES MESSAGERS DES VENTS, fantastique, de Clélie AVIT, 2015, 477 pages

    09/04/2019 17:27 par livresentete

AVIT Clélie

LES MESSAGERS DES VENTS, 2015. 477 pages
Tome 2, SANCTUAIRES,
Tome 3, GARDIENS DES FEUX.

Ce livre est une saga fantastique, tour à tour trépidant et poétique qui nous
entraîne dans le monde singulier d' ÉRIANA et de SETRIAN.
Dans ce livre fantastique les personages, en plus de la parole, utilisent leur
INHA messager qui leur permet de communiquer sans avoir besoin de mots, par des
échanges de pensées.
C'est un livre d'aventure dans le monde du fantastique. Parfois intriguant,
parfois mouvementé, parfois attendrissant par la magie de l'écriture
envoûtante, fascinante de l'auteure.
Un doux moment de détente dans un monde parfois à notre portée car nous
communiquons aussi par la pensée avec des êtres chers.
On pense parfois à la même chose en même temps.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com, à visiter

Résumé :
Ses cheveux bleus, son pendentif, il faut les cacher, Eriana le sait. Fuir,
rester suRIANA et de SETRAIN. r le qui-vive, l’arc à la main, c’est son
quotidien. Le jour où elle croise la route de Setrian, jeune messager de la cité
d’Ivoire, tout bascule. Eriana a été désignée par une prophétie, avec neuf
autres jeunes filles. Les pouvoirs de l’une d’entre elles permettront de sauver
Myria.
Le problème : Eriana n’a pas conscience de l’existence de ses pouvoirs. Elle ne
connaît pas leur étendue, ignore comment les utiliser. Pourtant, il lui faudra
apprendre les codes de Myria, déjouer les pièges, deviner le jeu de ses ennemis.

Avec Les Messagers des Vents, Clélie Avit signe le début d’une grande saga
fantastique qui rappelle aussi bien Le Seigneur des anneaux que Hunger Games.
Tour à tour trépidant et poétique, ce roman séduira les lecteurs avides
d’évasion.

UNE LECTRICE:

"Cette lecture fut envoûtante au point d'être littéralement happée par l'univers
aussi fabuleux que épique. C'est un récit qui nous emporte au-delà des mots
grâce à la plume fluide et efficace de l'auteure pour nous relater une histoire
de fantasy/fantastique qui nous ramène aux fondamentaux des 4 éléments : le vent
- la terre - l'eau - le feu.
Je ne vous donnerais donc pas plus de détails concernant l'histoire car la
surprise vaut le coup.
Ainsi, nous voilà embarqué dans une aventure plutôt insolite car rien ne peut
laisser présager ce qui se déroule au fil des pages. C'est dingue l'imagination
que Clélie Avit nous livre avec cet ouvrage. Elle ne se limite pas seulement au
bases posées au départ. Elle nous emmène toujours plus loin et nous donne
vraiment envie d'en savoir toujours plus. Dès lors, on ne se cantonne pas aux
Vents ni à l'apprentissage de ces codes par Eriana mais on se retrouve avec une
épopée riche en rebondissements, trahisons, aventures et découvertes.
Personnellement, je trouve le synopsis trop peu flatteur par rapport à la
richesse de ce qui nous est conté. Mais d'un autre côté, j'ai beaucoup beaucoup
aimé le flou qui entoure la lecture lorsque le récit démarre. En effet, Quand on
commence à pénétrer dans ce monde sans âge et sans époque, on n'a aucun point de
repère et on évolue dans l'inconnu total. Pas moyen de savoir qui sont les
personnages, ni où nous nous trouvons. Il faut lire pour comprendre et se
concentrer pour appréhender les subtilités de la mythologie présentée.
D'un côté, c'est très frustrant de n'avoir les informations qu'au compte goutte
mais intelligent car l'auteure nous pousse ainsi à aller plus avant dans la
lecture.
Certes, ce livre me fait plutôt penser à de la fantasy. Cependant, je pense que
l'auteur aurait pu encore pousser plus loin la description du monde Friyen et
Na-Friyen. Je suis avide de détails verdoyants et épiques.
J'ai trouvé la trame et le développement des piliers fondateurs autour desquels
s'articule l'histoire assez complexe pour en faire un roman aussi réussi que
recherché. Que se soit les personnages, le monde moyenâgeux ou les 4 éléments,
chaque chose à sa raison d'être et chaque point fini tôt ou tard par trouver son
explication même si quelques questions restent en suspens. Assez en tout cas
pour avoir envie d'en lire plus.
L'auteure nous laisse très peu de répit durant la lecture car la situation des
personnages est souvent en équilibre précaire et un rien peut les faire basculer
d'un côté ou de l'autre. C'est vraiment très addictif et prenant. L'histoire ne
stagne pas. Chaque chapitre nous fait avancer dans les contrées, découvrir de
nouvelles personnes, de nouvelles révélations. On ne reste jamais sur notre
faim. J'ai bien apprécier le début qui met en place la situation principale pour
ensuite nous propulser dans une quête liée à la prophétie.
De plus, la création des énergies liées aux vents (inha) est intéressante mais
manque peut être parfois de clarification car j'ai eu du mal parfois à discerner
qui était capable de quoi étant donné que la maîtrise de cet art est fort
similaire en fonction des utilisateurs. Je me demande aussi quels seront les
changements opérés pour les autres éléments et donc leurs équivalents.
Néanmoins, les descriptions concernant l'inha m'ont toujours bien plu car à
chaque fois, on découvre une nouvelle facette de son utilisation grâce à
l'apprentissage d'Eriana.
Impossible de rester insensible aussi aux personnages qui construisent à
merveille le récit. Ils sont assez nombreux mais tous contribue à l'évolution de
l'intrigue. Sans eux, sans leurs qualités et leurs défauts, tout ne serait
qu'insipide. Or, j'ai été transportée par ces gens qui m'ont touchée, une grande
douceur se dégage d'eux. C'est assez indescriptible comme sensation mais les
relations développées entres-eux sont fait de liens invisibles. L'enchantement
du Vent leur correspond vraiment bien. Comme si chacun était entouré tantôt
d'une bise, tantôt d'un tourbillon de cet élément. de même, c'est bête mais
quand l'auteur nous décrit les échanges entre Eriana et Setrian, j'imagine un
léger vent les entourant avec des feuilles qui virevoltent. Bref, mon
imagination fut plutôt débordante.
Enfin, le récit à la troisième personne est bienvenu car même si Eriana
constitue le point central de l'histoire, l'alternance des points de vue
complète parfaitement le tableau. de ce fait, on en apprend plus sur les
personnages et cela nous permet d'avoir une vision élargie des événements.
Bref, un très très bon premier tome avec de l'action, une "magie" bien maîtrisée
et des personnages forts de leur personnalité." wwww.babelio.com

DISSIMULATIONS, nouvelles de Sergio KOKIS, 2010, 237 pages, Québec

03/04/2019 20:36 par livresentete

  • DISSIMULATIONS, nouvelles de Sergio KOKIS, 2010, 237 pages, Québec

    DISSIMULATIONS, nouvelles de Sergio KOKIS, 2010, 237 pages, Québec

    03/04/2019 20:36 par livresentete

KOKIS Sergio

DISSIMULATIONS, nouvelles, 2010, 237 pages,Québec

Ce livre divertissant peut combler certaines de nos humeurs ou pensées volages.
Dissimulations ou l'art humain de dissimuler sa vraie nature. Ces tableaux
évoquent bien le fait que l'humain préfère
parfois dissimuler plutôt qu'affronter sa réalité. Qui n'a pas quelque chose à
cacher ou à faire oublier?
Les nouvelles sont des leçons de vie appropriée. Chaque nouvelle a sa couleur
propre, saveur, son fait à connaître
pour mieux comprendre la vie au quotidien. Des anecdotes qui nous font mieux
comprendre pourquoi elles arrivent, les
accepter, nous faire raisonner.
Un témoignage sur la turpitude et sur la folie des hommes curieux de la nature
humaine.
Nous sommes nous-mêmes de ces spécimens. J'ai aimé le style, l'écriture en
souplesse de l'auteur et sa
compassion, son humanité qui nous manque parfois en des moments émotionnels.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com, à visiter

Résumé :
« On sait que les thèmes de prédilection de Sergio Kokis — l’errance, l’exil, la
mélancolie — ont donné lieu jusqu’à maintenant à des sommes narratives
imposantes, propices à l’analyse psychologique et philosophique, comme dans
Errances ou, plus récemment, dans Le retour de Lorenzo Sánchez. Avec la
nouvelle, l’écriture de Kokis gagne en concision. Nous découvrons, dans son
recueil, un style moins introspectif ainsi que des personnages riches et
complexes campés dans des histoires captivantes et originales. Le Brésil et
l’Amérique latine y sont encore les lieux de mille et une fabulations ; le Nord,
le lieu de la maturité, de l’expérience et, parfois, de la déception. ’une
certaine manière,
Dissimulations fait la synthèse de l’oeuvre littéraire de Kokis. Le recueil est
structuré selon la même division que celle des romans : entre le passé et le
présent en lien avec l’exil. À l’exception qu’ici, l’errance existentielle est
fragmentée en quinze nouvelles et disséminée dans plusieurs personnages et
actions. Cela change bien sûr la perspective, qui est pour ainsi dire décentrée.
La prose, elle, est tout aussi truculente. » (Extrait de la présentation d'un
entretien avec Nicolas Tremblay paru dans XYZ. La revue de la nouvelle en
novembre 2010)

"Ces étagères ont été conçues pour abriter les oeuvres des écrivains qui m'ont
fasciné. À quelques très rares exceptions, des écrivains qui sont mes
concitoyens. Ceux de mon temps aussi bien que ceux du passé. Je connais
personnellement la plupart d'entre eux et je sais qu'ils m'admirent et qu'ils me
sont reconnaissants. Comme vous pouvez le constater, cette collection n'est pas
très nombreuse. Mais elle est parfaite. La perfection ne selaisse jamais
confondre avec la profusion, bien sûr. Pour chaque écrivain, je possède les
oeuvres complètes, toujours les premières éditions. Je les fais relier en cuir
pour que le texte précieux se trouve enveloppé dans un écrin correspondant à sa
valeur. C'est ma manière de rendre hommage aux livres qui méritent de passer à
la postérité. Dans un monde comme le nôtre où l'on publie n'importe quoi,
avouez-le, c'est un travail digne d'un ascète. Un travail indispensable à la
culture, celui de la préservation et de la transmission des oeuvres
essentielles." LES ÉDITEURS

LE CHOC DES UTOPIES, PORTO RICO CONTRE LES CAPITALISTES DU DÉSASTRE, de Naomi KLEIN, 2019, 118 pages

30/03/2019 14:53 par livresentete

  • LE CHOC DES UTOPIES, PORTO RICO CONTRE LES CAPITALISTES DU DÉSASTRE, de Naomi KLEIN, 2019, 118 pages

    LE CHOC DES UTOPIES, PORTO RICO CONTRE LES CAPITALISTES DU DÉSASTRE, de Naomi KLEIN, 2019, 118 pages

    30/03/2019 14:53 par livresentete

KLEIN Naomi

LE CHOC DES UTOPIES, Porto Rico contre les capitalistes du désastre, 2019, 118
pages

Un autre sale coup des milliardaires des États-Unis et du président TRUMP suite
au passage de l'ouragan Maria
en septembre 2017.
Porto Rico: l'après MARIA. Quantité des traumatismes en raison de leur relation
coloniale avec les U.S.A. et plus
récemment lors de la crise de la dette de leur pays.
"Cet endroit autrefois connu pour sa joie est en proie à un profond chagrin. La
passivité apparente tient , au moins
en partie, à une grande douleur intérieure."
Les U..S.A. au lieu d'aider les gens et de leur fournir des abris sur place, ils
encouragent les gens à partir pour s'approprier
leurs terres dévastées.
Après le passage de l'ouragan MARIA qui a dévasté PORTO RICO, les institutions
capitalistes des ÉTATS-UNIS tentent massivement
d'appauvrir et de contrôler l'île de Porto Rico en augmentant les taxes, les
impôts et les prix des importations en pétrole et en produits
alimentaires de base .dont ils sont dépendant à 85%.
Le peuple a dû réagir et se prendre en main afin d'éviter l'assimilation
financière par les sociétés américaines milliardaires.
Un vrai carnage financier, économique dans le but de prendre possession des
terres de Porto Rico. Une honte mondiale.
Le pouvoir de l'argent est sans loi, sans morale: une véritable religion de
l'obsession financière.
Un livret touchant qui nous révèle la réalité de l'Île de Porto Rico avant et
après le passage de MARIA.
L'exploitation de Porto Rico par les U.S.A qui devient un fer pour la population
démunie.
Le dilemme vient du fait que Porto Rico est un territoire américain depuis des
lustres..
Un livret de notre journaliste canadienne qui nous renseigne sur la situation
réelle, sociale, politique et écologique de Porto Rico.
À ne pas manquer si l'écologie, l'environnement, la politique mondiale vous
touche. QUEL EXEMPLE DE DÉTERMINATION !!!
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com, à visiter

Résumé :
Dans les décombres laissés par les tempêtes meurtrières de 2017, les habitants
de Porto Rico rebâtissent leur monde et se mesurent à de puissants adversaires
dans une lutte pour l’avenir : pour qui reconstruira-t-on l’île ? Pour ceux qui
y vivent ou pour ceux qui veulent y faire fortune ?

Après un désastre écologique comme ceux qui promettent de frapper partout et de
plus en plus souvent, deux visions du monde s’affrontent : celle d’ultrariches
libertariens, déterminés à transformer l’île en un paradis où ils pourraient
vivre à l’abri des tumultes d’un monde dont ils ont su tirer profit, et celle
d’une population déterminée à reconstruire ses communautés autrement, pour mieux
vivre ensemble, et mieux vivre dans le monde.

Naomi Klein reprend ici la grille d’analyse de La stratégie du choc pour décrire
le pillage en cours, mais elle raconte surtout l’histoire de femmes et d’hommes
qui s’organisent pour subvenir à leurs besoins et pour bâtir une société durable
et démocratique.LES ÉDITEURS

CRITIQUES PRESSE (1)
LeJournaldeQuebec 30 janvier 2019
Porto Rico, qui détenait un statut d’État libre associé, comme on le disait à
l’époque, n’était ni plus ni moins qu’une colonie moderne des États-Unis, avec
tout ce que cela signifie de mépris et de racisme, raconte l’auteure Naomi Klein
dans son essai Le choc des utopies.

CITATIONS:
"La vie quotidienne à Porto Rico demeure une lutte de chaque instant. La simple
survie s'est révélée un tel fardeau que de nombreux habitants en éprouvent un
désespoir profond."
"Au lieu d'aider les gens et de leur fournir des abris sur place, ls encouragent
les gens à partir."
"Cet exode contribue à créer la "toile vierge" vantée par le gouverneur aux
investissements potentiels, une acquisition de terres.2
!Ils ne veulent pas de nous."
"La corruption à tout va et le copinage y ont sans aucun doute aussi
contribué."
!Les gens sont paralysés, ils ont peur, ils sont perdus, ils tentent simplement
de survivre."
Selon Mercedez MARTINEZ.Les Portoricains peuvent encore résister avec succès à
la stratégie du choc. La réinvention plutôt que la reconstruction./
"Un véritable rétablissement signifie non seulement réagir à la catastrophe,
mais aussi aux causes profondes de la catastrophe."
"Dans le climat de désespoir endémique de Porto Rico, les gens qui s'en sortent
le mieux sont ceux qui aident les autres et qui participent aux initiatives
communautaires."
"Le meilleur remède contre l'impuissance s'avère l'entraide, devenir participant
plutôt que spectateur dans la reconstruction."
"Malgré les siècles d'assaut contre leur souveraineté, seuls les habitants de
Porto Rico disposent du droit d'inventer leur avenir commun."

LE MEURTRE DU COMMANDEUR, La métaphore se déplace, livre 2, de Haruki MURAKAMI, 2018, 472 pages,****

22/03/2019 13:51 par livresentete

  • LE MEURTRE DU COMMANDEUR, La métaphore se déplace, livre 2, de Haruki MURAKAMI, 2018, 472 pages,****

    LE MEURTRE DU COMMANDEUR, La métaphore se déplace, livre 2, de Haruki MURAKAMI, 2018, 472 pages,****

    22/03/2019 13:51 par livresentete

MURAKAMI Haruki

LE MEURTRE DU COMMANDEUR, La  métaphore se déplace, livre 2, 2018, 472 pages

Un livre fétiche, un grand livre autant par l'écriture éloquente, prolixe de
l'auteur que par le fantastique des personnages.
Un livre qui marquera son époque par cette capacité de lier le présent, le réel
et l'onirisme, le monde du fantastique.
Le ton du livre est doux et serein. L'auteur ajoute du fantastique à notre
vision du quotidien. Il nous est permis de rêver,
d'y croire sans se sentir menacé et hors norme. Un grand livre par un grand
auteur à découvrir.
Un livre que l'on déguste comme un dîner entre amis. Sans caprice. Tout
bonnement, de la salade au dessert.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com, à visiter

Résumé :
Alors que jusque-là je marchais normalement sur ce que je pensais être mon
propre chemin, voilà que soudain celui-ci a disparu sous mes pas, et c'est comme
si j'avançais simplement dans un espace vide sans connaître de direction, sans
plus aucune sensation.

Une jeune fille a disparu.
Une jeune fille dont le narrateur avait entrepris de faire le portrait. Une
jeune fille aux yeux comme une flamme gelée. Une jeune fille qui l'intrigue et
qui pourrait être liée à Menshiki.

Il va rendre visite au vieux peintre Tomohiko Amada. Là, dans la chambre
d'hôpital, apparaît le Commandeur.

Le Commandeur est prêt à offrir sa vie pour que la jeune fille soit retrouvée.
Il faut faire revivre la scène du tableau, le Commandeur doit être poignardé.

Le narrateur lui plante un couteau dans le cœur.

Une trappe s'ouvre dans un coin de la chambre. Un personnage étrange en surgit,
qui l'invite à entrer dans le passage souterrain. Le début d'un périple qui va
conduire le narrateur au-devant des forces du mal...

Deuxième livre d'une œuvre exceptionnelle, dans la lignée du monumental 1Q84, un
roman somme, ambitieux, profond. Deux tomes pour une odyssée initiatique
étrange, inquiétante, envoûtante, où le maître Murakami dévoile ses obsessions
les plus intimes. LES ÉDITEURS

UN LECTEUR:
"« J'avais seulement le souvenir d'une image vague. Subsistait juste la
sensation positive que j'avais éprouvée en réalisant cette peinture, ou plus
exactement, mon corps en gardait le souvenir. Davantage que l'oeuvre elle-même,
ce qui compte pour moi, ce sont les sensations. »
Chez Murakami priment la sensation, l'indéfini, l'incertain, l'entremêlement, le
cotonneux - On est loin de toute certitude tranchante, de toute rigidité
raisonnante, on est là où se mêlent la banalité du quotidien et les mystères de
l'invisible, là où les rêves, les fantasmes, les créations artistiques se
fondent dans le réel, abolissant les lignes de démarcation qui voudraient les
séparer.
Des morceaux de réalité se glissent par erreur dans le sommeil, l'ex du
narrateur tombe enceinte après un rêve intense où il a l'impression d'avoir émis
en elle son « vrai sperme »; la peinture de Tomohiko Amada intitulée le meurtre
du Commandeur est si puissante qu'elle prend vraiment vie, créant dans la
réalité un passage vers un monde fantasmatique, les frontières entre l'art et la
vie « réelle » s'estompent et s'évanouissent.
Le narrateur a beau se sentir parfois cerné par une réalité complètement
détraquée, cela n'a rien d'anxiogène, je trouve même qu'il y a quelque chose de
doux, de serein, de bienfaisant, de chaleureux dans ce drôle d'univers où c'est
si bon de perdre pieds, de se sentir à la fois un peu déboussolé et en terrain
familier - d'une étrangeté familière.
Le Meurtre du Commandeur est une oeuvre profonde, originale et en même temps
d'une lecture très très agréable.
Bref, je suis un peu verte quand je me dis que les Japonais ont Murakami et
qu'en France on a Houellebecq - je me sens tellement plus chez moi dans l'oeuvre
d'Haruki!." www.babelio..com

CITATIONS DU LIVRES:
"Quels que soient les efforts que l'on fournit, ce sont les dispositions
naturelles qui détermine la compétence."
Le narrateur:" Le plus important pour moi était de découvrir le récit que je
devrais peindre ici."
"MENSHIKI. MARIÉ. "Cet homme a a des yeux étranges. Des yeux qui ont toujours
l'air de renfermer une intention comme le loup du petit Chaperon rouge. Je pense
qu'il cache quelque chose."
"Le Commandeur avait souligné que MENSIKKI était le genre d'homme à élaborer
sans cesse des projets, voire une intrigue. Mais il ne me paraissait pas rusé et
déloyal à ce point."
"Mais le souvenir subsiste. Le souvenir peut réchauffer le temps."
"Les IDÉES ne peuvent exister sans a reconnaissance par autrui, en même temps,
elles assurent leur existence en utilisant cette même reconnaissance par autrui
comme énergie."
"L'intention même ne ne plus penser à quelque chose est déjà une pensée."
"Le vieil homme était TOMOHIKO AMADA, l'auteur du tableau... était de retour
dans son atelier."
"Je ne ressentis pas de peur mais un trouble immense."
"Aussi médiocre qu'on soit, on est irremplaçable."
"Ms souvenirs visuels sont d'une exactitude rare et par ailleurs ils sont
durables."
"L'homme de haute taille qui se tenait devant moi n'avait pas de visage. Il n'y
avait que du vide. Sa voix sortait de ce vide."
"Tu as déjà bu l'eau de cette rivière? il te suffit d'agir, le juste rapport
naîtra de ton action. Ici, c'est ce genre de lieu."
"Tout ce qui est ici. ce sont des comme."
"Votre destination, c'est vous-même, c'est votre volonté qui la déterminent."