L'EXTRAVAGANT VOYAGE DU JEUNE ET PRODIGIEUX T.S. SPIVET, roman de Reif LARSEN, 2010, 374 pages

06/10/2016 16:07 par livresentete

  • L'EXTRAVAGANT VOYAGE DU JEUNE ET PRODIGIEUX T.S. SPIVET, roman de Reif LARSEN, 2010, 374 pages

    L'EXTRAVAGANT VOYAGE DU JEUNE ET PRODIGIEUX T.S. SPIVET, roman de Reif LARSEN, 2010, 374 pages

    06/10/2016 16:07 par livresentete

Reif LARSEN 

L'EXTRAVAGANT VOYAGE DU JEUNE  ET PRODIGIEUX T.S. SPIVET,

roman, Nil, 2010, 374 pages

 Un roman impressionnant, brillant  dont le personnage principal est un jeune garçon de douze ans formidable, cartographe malgré son jeune âge, dessinateur hors pair entre autres talents. Il adore les chiffres, les nombres, les graphiques, les tableaux de sondage, les illustrations d'analyse  d'objets communs, d'animaux, des parties du corps, tout le touche.  Pour tout comprendre à sa juste valeur, il dessine, analyse, cartographie un  ensemble d'opérations de conception,  d'élaboration, de dessin et d'édition de cartes,de plans. Tous les actes et les événements sont décortiqués.   

Les côtés des pages sont pleins  de dessins, de cartes, de notes, de tableaux explicatifs pour mieux comprendre ce qu'il veut exprimer. Un roman renversant . Un jeune garçon simple, renversant, stupéfiant au talent immense. J'ai adoré, même été comblé.   

Reif  LARSEN est également l'auteur de   JE M'APPELLE RADAR, 2015, 718 pages

Un roman classe et un auteur à découvrir.

Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

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"Ils se servent des livres d'enfants pour saper les principes même de la science."

"D'ailleurs, c'est un conseil: lâche pas le fil de l'enfance."

"L'évolution repose sur la mort autant que sur la vie."

"Le passé n'est rien d'autre que ce qu'on choisit de se rappeler. Il n'existe jamais comme existe le moment présent."

"C'est très difficile de se convaincre de se calmer une fois qu'un noyau d'inquiétude s'est logé dans notre cerveau."

"C'est étrange, cette capacité que nous avons d'abattre les barrières de l'espace et du temps? C'est l'une de nos qualités les plus remarquables."   

"...la recherche de la vérité naturelle a plus d'importance que nos petites personnes."

"La guerre. Je préfère démontrer que ce garçon descend directement du singe."

"Les adultes étaient des entasseurs pathologiques de vieilles émotions inutiles."

"Quand les adultes, comme lui, ne pensaient pas vraiment ce qu'ils disaient, j'avais toujours du mal à les écouter parler."

 

Résumé :

"T.S. Spivet est un enfant prodige de douze ans, passionné par la cartographie et les illustrations scientifiques. 
Un jour, il reçoit un appel inattendu du musée Smithsonian lui annonçant qu'il a reçu le très prestigieux prix Baird et qu'il est invité à venir faire un discours. A l'insu de tous, il décide alors de traverser les États-Unis dans un train de marchandises pour rejoindre Washington DC... Mais là-bas personne ne se doute qu'il n'est qu'un enfant. 
Muni d'un télescope, de quatre compas et des Mémoires de son arrière-arrière-grand-mère, T.S. entreprend un voyage initiatique qui lui permettra peut-être enfin de comprendre comment marche le monde... 
Notes, cartes et dessins se mêlent au récit avec un humour et une fantaisie irrésistibles. "

L'éditeur

 

Une lectrice

 

" T. S. Spivet a 13 ans et une passion pour la cartographie, à tel point que les dimensions de sa chambre semblent bien insuffisantes. Il cartographie tout et n'importe quoi : l'épluchage du maïs, les romans, les insectes et toutes les manifestations du quotidien. Cette volonté encyclopédique de tout réduire à un système logique le rassure, lui qui est si souvent affolé par la complexité du monde. « Je devais constamment lutter contre l'étrange poids de l'entropie pour éviter d'étouffer dans ma chambre minuscule, remplie à ras bord des sédiments d'une vie de cartographe. » (p. 13) Ce petit génie est loin d'être le membre le plus étrange de la famille Spivet. Sa mère, le Dr Clair, est une entomologiste saugrenue obsédée par un insecte qu'elle traque depuis des années. Son père est un cow-boy taiseux qui n'entend rien aux sciences et aux recherches de son fils et de sa femme.
T. S. Spivet reçoit un jour un coup de téléphone qui bouleverse son existence. Pour avoir envoyé un dessin d'insecte à un grand institut scientifique, il a remporté le prestigieux prix Baird pour la popularisation de la science. Convaincu que sa famille ne peut pas comprendre sa réussite, il décide de partir seul à Washington pour récupérer son prix. Lesté d'une valise bourrée à craquer, il se lance dans une folle traversée de l'Amérique à bord d'un train de marchandises. Au cours de son vagabondage ferroviaire, il lit le journal d'Emma, son arrière-arrière-grand-mère et découvre une part inconnue de l'histoire de sa famille.
À Washington, T. S. étonne tout le monde par son jeune âge et ses aptitudes. « Comment apparaît un enfant prodige ? Toi, T. S., est-ce que tu avais une prédisposition innée, je veux dire est-ce que c'est quelque chose que tu avais dès le départ dans ton cerveau, ou est-ce que c'est quelqu'un qui t'a tout appris ? / Je sais qu'on naît tous avec une carte du monde dans notre cerveau. Une carte du monde entier. » (p. 371) Mais T. S. Spivet, bien que prodigieusement intelligent, doit encore comprendre l'essentiel, le vrai sens de la vie.
L'extravagant voyage du jeune et prodigieux T. S. Spivet est un excellent roman d'initiation pour les jeunes lecteurs, mais aussi pour les plus âgés. Ce livre est en outre un bel objet tant les multiples illustrations renforcent le plaisir de lecture. Voilà un livre de poche aux dimensions étonnantes, mais il fallait bien ça pour laisser toute leur place aux marges qui accueillent tant de croquis, de schémas et d'appareil métatextuel. L'ouvrage s'achève sur un entretien de Jean-Pierre Jeunet qui a adapté le roman au cinéma. Rien de tel pour me donner envie de voir le fil."

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LES BOTTES SUÉDOISE, roman de Henning MANKELL, 2016, 352 pages

30/09/2016 23:45 par livresentete

  • LES BOTTES SUÉDOISE, roman de Henning MANKELL, 2016, 352 pages

    LES BOTTES SUÉDOISE, roman de Henning MANKELL, 2016, 352 pages

    30/09/2016 23:45 par livresentete

MANKELL Henning

LES BOTTES SUÉDOISES, SEUIL, 2016, 352 pages

Un roman pas compliqué, franc, direct, honnête d'une écriture  dépouillée mais touchante et efficace.Un personnage principal de soixante et onze ans entouré de sa fille unique et des amis de son patelin. Une vie simple mais bien remplie car chacun choisit son mode de vie et nul n'intervient à moins d'y être invité. Une vie simple mais quand même remplie d'événements qui en font le roulement dans un quotidien sans cesse renouvelé. Un roman qui porte à réflexion, à accepter les différences et la vie spontanée. Pas de crime mais des feux criminels qui demeurent non résolus.

Un roman avenant, aimable qui approfondit la nature des relations humaines et sa complexitié.

Gilles Lagrois, Auclair, Québec

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"Ma maison a brulé par une nuit d'automne. C'était un dimanche. Le vent s'était levé dans l'après-midi et, le soir l'anémomètre indiquait des rafales à plus de 70 km|h."

"Je ne suis pas pyromane."

"En réalité, c'était une crise de panique...dans ma tête des chevaux au galop s'enfuyaient dans toutes les directions. Tous mes efforts étaient inutiles."

"Le vieillissement était une nappe de brume qui approchait en silence."

À LOUISE, sa fille. " Je sais très bien que ce n'est pas moi qui ai mis le feu, alors je n'ai besoin de l'aide de personne. Ça suffit."    

JANSSON."Son perpétuel souci de se rendre utile et de faire plaisir aux uns et aux autres masque en réalité sa crainte d'être rejeté."

LOUISE. FRÉDRIK."Comme toujours, notre dialoguue étaient moins un échanage qu'une lutte."

"Mes accès de méchanceté ne sont pas devenus plus rares avec l'âge."

"Mais je ne renoncerais pas à mes bains, quelle que soit l'épaisseur de la glace que j'aurais à découper avant de pouvoir m'immerger."  

"Cet individu-là était quelqu'un que je ne reconnais qu'en partie."

Pour en savoir davantage: Résumé :

"Fredrik Welin, médecin à la retraite, vit reclus sur son île de la Baltique. Une nuit, une lumière aveuglante le tire du sommeil. Au matin, la maison héritée de ses grands-parents n’est plus qu’une ruine fumante. Réfugié dans la vieille caravane de son jardin, il s’interroge: à soixante-dix ans, seul, dépossédé de tout, a-t-il encore une raison de vivre? Mais c’est compter sans les révélations de sa fille Louise et sans l’apparition de Lisa Modin, journaliste de la presse locale. Tandis que l’hiver prend possession de l’archipel, tout va basculer de façon insensible jusqu’à l’inimaginable dénouement. 
Après l’immense succès des Chaussures italiennes, auquel il fait suite, Les Bottes suédoises brosse le portrait en clair- obscur d’un homme qui revisite son destin, tenaillé par le doute, le regret, la peur face à l’ombre grandissante de la mort, mais animé aussi par le désir et la soif d’amour. Tel est l’ultime roman de Henning Mankell: une œuvre d’une sobriété élégiaque et poignante, traversée et portée par la beauté crépusculaire des paysages." L'éditeur

 

Un lecteur

 

"Un roman qui traite des sentiments de manière intime qui cire le portrait en clair-obscur d'un homme froissé contrarié et solitaire, amené par les contingences à revisiter son histoire personnelle et familiale et à reprendre goût à la vie.Culpabilité et besoin de réhabilitation, mensonge et arcane de la corrélation, désir et soif d'amour sont autant de sentiments contradictoires qui tenaillent Fredrik Welin séptuagenaire le personnage principal du roman face à l'ombre grandissante de la vieillesse et de la mort. Pourtant, alors que l'hiver prend possession des lieux, tout va basculer d'ne manière intangible jusqu'au couronnement imprévisible : la conviction dans la vie avec le surgissement de la jeune génération – sa fille Louise sa petite-fille agnes - et la promesse d'un nouvel amour Lisa Modin une jeune journaliste avec laquelle il aimerait bien vivre le grand amour malgré la différence d'âge de trente ans...un roman très avenant à ne pas regretter" www.babelio.com

LES BOTTES SUÉDOISE, roman de Henning MANKELL, 2016, 352 pages

30/09/2016 23:45 par livresentete

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    LES BOTTES SUÉDOISE, roman de Henning MANKELL, 2016, 352 pages

    30/09/2016 23:45 par livresentete

MANKELL Henning

LES BOTTES SUÉDOISES, SEUIL, 2016, 352 pages

Un roman pas compliqué, franc, direct, honnête d'une écriture  dépouillée mais touchante et efficace.Un personnage principal de soixante et onze ans entouré de sa fille unique et des amis de son patelin. Une vie simple mais bien remplie car chacun choisit son mode de vie et nul n'intervient à moins d'y être invité. Une vie simple mais quand même remplie d'événements qui en font le roulement dans un quotidien sans cesse renouvelé. Un roman qui porte à réflexion, à accepter les différences et la vie spontanée. Pas de crime mais des feux criminels qui demeurent non résolus.

Un roman avenant, aimable qui approfondit la nature des relations humaines et sa complexitié.

Gilles Lagrois, Auclair, Québec

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"Ma maison a brulé par une nuit d'automne. C'était un dimanche. Le vent s'était levé dans l'après-midi et, le soir l'anémomètre indiquait des rafales à plus de 70 km|h."

"Je ne suis pas pyromane."

"En réalité, c'était une crise de panique...dans ma tête des chevaux au galop s'enfuyaient dans toutes les directions. Tous mes efforts étaient inutiles."

"Le vieillissement était une nappe de brume qui approchait en silence."

À LOUISE, sa fille. " Je sais très bien que ce n'est pas moi qui ai mis le feu, alors je n'ai besoin de l'aide de personne. Ça suffit."    

JANSSON."Son perpétuel souci de se rendre utile et de faire plaisir aux uns et aux autres masque en réalité sa crainte d'être rejeté."

LOUISE. FRÉDRIK."Comme toujours, notre dialoguue étaient moins un échanage qu'une lutte."

"Mes accès de méchanceté ne sont pas devenus plus rares avec l'âge."

"Mais je ne renoncerais pas à mes bains, quelle que soit l'épaisseur de la glace que j'aurais à découper avant de pouvoir m'immerger."  

"Cet individu-là était quelqu'un que je ne reconnais qu'en partie."

Pour en savoir davantage: Résumé :

"Fredrik Welin, médecin à la retraite, vit reclus sur son île de la Baltique. Une nuit, une lumière aveuglante le tire du sommeil. Au matin, la maison héritée de ses grands-parents n’est plus qu’une ruine fumante. Réfugié dans la vieille caravane de son jardin, il s’interroge: à soixante-dix ans, seul, dépossédé de tout, a-t-il encore une raison de vivre? Mais c’est compter sans les révélations de sa fille Louise et sans l’apparition de Lisa Modin, journaliste de la presse locale. Tandis que l’hiver prend possession de l’archipel, tout va basculer de façon insensible jusqu’à l’inimaginable dénouement. 
Après l’immense succès des Chaussures italiennes, auquel il fait suite, Les Bottes suédoises brosse le portrait en clair- obscur d’un homme qui revisite son destin, tenaillé par le doute, le regret, la peur face à l’ombre grandissante de la mort, mais animé aussi par le désir et la soif d’amour. Tel est l’ultime roman de Henning Mankell: une œuvre d’une sobriété élégiaque et poignante, traversée et portée par la beauté crépusculaire des paysages." L'éditeur

 

Un lecteur

 

"Un roman qui traite des sentiments de manière intime qui cire le portrait en clair-obscur d'un homme froissé contrarié et solitaire, amené par les contingences à revisiter son histoire personnelle et familiale et à reprendre goût à la vie.Culpabilité et besoin de réhabilitation, mensonge et arcane de la corrélation, désir et soif d'amour sont autant de sentiments contradictoires qui tenaillent Fredrik Welin séptuagenaire le personnage principal du roman face à l'ombre grandissante de la vieillesse et de la mort. Pourtant, alors que l'hiver prend possession des lieux, tout va basculer d'ne manière intangible jusqu'au couronnement imprévisible : la conviction dans la vie avec le surgissement de la jeune génération – sa fille Louise sa petite-fille agnes - et la promesse d'un nouvel amour Lisa Modin une jeune journaliste avec laquelle il aimerait bien vivre le grand amour malgré la différence d'âge de trente ans...un roman très avenant à ne pas regretter" www.babelio.com

AU-DELÀ DE CETTE LIMITE VOTRE TICKET N'EST PLUS VALABLE, roman de Romain GARY, 1975, 1983, 247 pages

27/09/2016 18:13 par livresentete

  • AU-DELÀ DE CETTE LIMITE VOTRE TICKET N'EST PLUS VALABLE, roman de Romain GARY, 1975, 1983, 247 pages

    AU-DELÀ DE CETTE LIMITE VOTRE TICKET N'EST PLUS VALABLE, roman de Romain GARY, 1975, 1983, 247 pages

    27/09/2016 18:13 par livresentete

GARY Romain 

AU-DELÀ DE CETTE LIMITE VOTRE TICKET N'EST PLUS VALABLE,

roman, folio, 1975, 1983, 247 pages

 La qualité d'un roman tient surtout à la qualité de l'écriture de l'auteur, c'est ce que j'apprécie le plus chez Romain GARY.Ce roman est d'une grande qualité d'écriture . Une écriture sensible et profonde parfois romantique, parfois réaliste, parfois psychologique.

Une histoire d'homme, qui à soixante ans cherche à se sécuriser face à l'acte d'aimer. JACQUES doute de ses prouesses d'amant et de sa capacité de jouir, de rendre heureuse son amante. Selon les recommandations de son médecin, il doit apprendre à ménager sa prostate et les relations sexuelles allumées, explosives. Facile à dire, mais difficile à vivre avec LAURA, sa jeune maîtresse  de vingt-deux ans.  

La sexualité à soixante ans face à sa réalité. Il faut savoir s'arrêter à temps.

Un cours médical pour savoir, apprendre comment traiter son organe sexuel. Quoi éviter, quoi faire pour épargner sa prostate et son machin sinon le risque est à la porte, passé soixante ans.

Un homme depuis toujours, maître de la situation: amoureuse, financière et sociale.

Un grand roman, un auteur d'une écriture magistrale.

 

Gilles Lagrois, Auclair, Québec

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"Il y a dans les stations de métro des pancartes placées à côté de la sortie: Au-delà de cette limite votre ticket n'est plus valable."

RUIZ."Cet athlète du plaisir traînait autour de lui une aura de champion du monde toutes catégories."     

 "Nous sommes tous des ratés du rêve, mais JIM DOOLEY semblait ignorer cette loi du genre." Plus grand que nature..."

"La vraie maison de l'amour est toujours une cachette."

"Les hommes meurent parfois beaucoup plus tôt qu'on ne les enterre."

"Il y a la  virilité et il y a l'infection virile, avec ses millénaires de possession, de vanité et de peur à perdre." La mythologie du surbouc..."

"Je savais aussi combien tout est contagieux dans les rapports du couple.Une périlleuse symétrie où l'angoisse de l'un sollicite l'insécurité et l'anxiété de l'autre."

"Je suis rentré NU au volant à Paris. Je voulais lui montrer que je savais être fou d'amour."

"Tu n'as pas l'habitude d'être aimé comme un raz de marée et je sais  que tu tiens à ta liberté."  

 

Pour en savoir davantage:

                                          Résumé :

"Jacques Rainier, 59 ans, industriel, est aux prises avec des difficultés dans ses affaires au moment même où sa liaison avec Laura, une jeune Brésilienne, lui fait vivre ses jours les plus heureux. Un matin, à Venise, les confidences cyniques et angoissées d'un homme de son âge obsédé par le mythe de la virilité et le déclin sexuel éveillent le soupçon en lui-même, sur lui-même. La peur de l'impuissance, d'abord insidieuse, ensuite envahissante, destructrice, ne le quitte plus.[1]

En osant s'attaquer à un sujet tabou, Gary a soulevé un débat passionné, qui a connu un grand retentissement. Mais son livre cru, dur, dominé par un humour amer, reste aussi un roman d'amour plein de tendresse." L'éditeur

 

Un lecteur:

"Un des meilleurs romans de Gary,parce qu'au-delà,de l'ironie,de la crudité des mots,de la virilité,signe de puissance se précise le déclin sexuel du mâle,de l'homme dont je suis,et où il est temps de ne plus voir en la femme un seul objet de conquête et de satisfaction égoîste,mais notre moitié, l'autre face de l'amour,l'amour pur,l'unique.
Au fil de son amitié avec Jim Dooley,play-boy notoire,mais vieillissant,Jacques Rainier va connaître les affres et la peur de l'impuissance qui vont se répercuter sur sa propre vie sentimentale.
Paradoxalement,dans le parcours de Jim Dooley, (mais je crois que c'est celui de tout homme),il va remplacer sa puissance sexuelle déclinante par celle de la réussite,sociale, financière,il faut combler le manque,mais à terme une quête sans succès,une sorte de mythe de Sysiphe.
Pour moi,ce roman est un peu une sorte de testament de Gary, face à la vieillesse,lui qui a connu tous les succès,les honneurs,les conquêtes féminines et autres."

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[1]

 

LA SUCCESSION, roman de Jean-Paul DUBOIS, 2016, 233 pages ****

25/09/2016 23:04 par livresentete

  • LA SUCCESSION, roman de Jean-Paul DUBOIS, 2016, 233 pages ****

    LA SUCCESSION, roman de Jean-Paul DUBOIS, 2016, 233 pages ****

    25/09/2016 23:04 par livresentete

DUBOIS Jean-Paul

LA SUCCESSION, roman, 2016, 233 pages

 Un roman d'une écriture ferme, solide qui résonne comme une confidence, le récit d'une vie familiale morne. La vie d'un médecin, fils d'un père et d'un grand-père médecins qui choisit la vie de sportif  qu'est la pelote basque à MIAMI. Il est d'origine Basque. Le compte-rendu d'une vie presque moche.

Nous suivons la vie de cet homme solitaire issu d'une famille sans amour, sans échanges intimes et chaleureux.

Un grand personnage, un grand roman, un auteur à découvrir pour sa qualité d'écriture, de raconteur.

Gilles Lagrois, Auclair, Québec

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"...comme cet étrange sentiment d'impuissance  face à l'écroulement d'une famille. Je pensai qu'après ma mort, il n'y aurait plus personne pour s'occuper de ces formalités. Et pourtant tout se réglerait. "

Les hespérophanes: psychose hallucinatoire

JULES"...mais pourvu d'un appétit de chien errant, prêt à dévorer les meilleurs morceaux de l'existence."

"Il ne faut pas se tromper de vie. Il n'existe pas de marche arrière."

"L'autre plaisir de vivre de mon chien consistait, le soir, à regarder la télévision auprès de moi.Il prenait place sur le canapé, regardant fixement  l'écran comme un humain, avec cette attention soutenue qui donnait à croire qu'il suivait le fil des images et des conversations." Comme mon chien Jack Russell fait également. "

"Faire un sourire basque, ravissement d'un simple d'esprit."

"Il n'y a rien de ridicule à pleurer la mort de son chien."

 

Pour en savoir davantage:

 

Résumé :

 

Paul Katrakilis vit à Miami depuis quelques années. Il a beau y avoir connu le bonheur, rien n’y fait : il est complètement inadapté au monde. Même le jaï-alaï, cette variante de la pelote basque dont la beauté le transporte et qu’il pratique en professionnel, ne parvient plus à chasser le poids qui pèse sur ses épaules. L’appel du consulat de France lui annonçant la mort de son père le pousse à affronter le souvenir d’une famille qu’il a tenté en vain de laisser derrière lui.
Car les Katrakilis n’ont rien d’une famille banale : le grand père, Spyridon, médecin de Staline, a fui autrefois l’URSS avec dans ses bagages une lamelle du cerveau du dictateur; le père, Adrian, médecin lui aussi, était un homme insensible, sans vocation ; l’oncle Jules et la mère, Anna, ont vécu comme mari et femme dans la grande maison commune. En outre, cette famille semble, d’une manière ou d’une autre, vouée passionnément à sa propre extinction.
Paul doit maintenant se confronter à l’histoire tragique de son ascendance, se résoudre à vider la demeure. Jusqu’au moment où il tombe sur deux carnets noirs tenus par son père. Ils lui apprendront quel sens donner à son héritage. 

Avec La Succession, Jean-Paul Dubois nous livre une histoire bouleversante où l’évocation nostalgique du bonheur se mêle à la tristesse de la perte. On y retrouve intacts son élégance, son goût pour l’absurde et la liste de ses obsessions. L'éditeur

 

Un lecteur

 

"Paul Katrakilis s'est expatrié à Miami pour vivre de sa passion . Ces dernières années ressemblent à un rêve éveillé, une vie tranquille, une amitié solide, l'arrivée miraculeuse d'un petit chien, seul un amour manque peut-être à l'idyllique tableau. Mais le suicide de son père médecin l'oblige à rentrer en France. Paul ne semble pas plus déboussolé que ça, grand-père, oncle et mère ayant choisit la même disparition. 
On retrouve chez Jean-Paul Dubois tout ce qui fait le charme de son écriture, ton désabusé, regard lucide sur ses contemporains, les mêmes obsessions chez ses personnages de livre en livre. Comme si après tout, le second degré et l'humour mélancolique étaient les meilleurs remparts pour donner un sens à nos brèves existences. Puis le roman perd de sa légèreté pour glisser insidieusement vers des émotions plus profondes. Dubois brasse un flot de sentiments qui nous met la boule au ventre, et c'est alors en tout point remarquable, le deuil, la fin de vie, la filiation, la folie autant de thèmes que l'auteur d' »Une vie française » déroule avec justesse et force.
Un très grand roman, de ceux qui trottent longtemps dans ma petite tête. Coup de coeur évident

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LA CHAMBRE DE GIOVANNI, roman de James BALWIN, 1956, 1997, 200 pages

14/09/2016 23:07 par livresentete

  • LA CHAMBRE DE GIOVANNI, roman de James BALWIN, 1956, 1997, 200 pages

    LA CHAMBRE DE GIOVANNI, roman de James BALWIN, 1956, 1997, 200 pages

    14/09/2016 23:07 par livresentete

BALDWIN James

 LA CHAMBRE DE GIOVANNI, roman, 1956, 1997, 200 pages

 Un roman d'une belle écriture, de celle qui donne du sens à la vie humaine parmi celle des autres.

Un roman, un laboratoire humain vivant et souffrant. Le monde de l'amour enveloppant toutes les variétés amoureuses. L'amour est omniprésent et l'auteur évite la haine, la gêne destructrice. Peu importe qui tu es, aime ! Sans malaise, sans jugement. Tu es l'amant qui choisis la source de son désir.

L'amour est beau et tragique parfois.

Gilles Lagrois, Auclair, Québec

 

"Je me tiens debout à la fenêtre de cette grande maison,  dans le sud de la France, tanndis que tombe la nuit, la nuit qui mène à l'aube la plus terrible de ma vie."

"... j'ai pensé que ce serait quelqu'un avec qui il ferait  bon s'amuser... c'est tout ce que  ça signifiait pour moi... puisque ma participation était purement machinale."

"La vie nous les donne et nous les reprend, et la grande difficulté est de dire oui à la vie."

 "... à l'époque où une aventure n'était rien de plus qu'une  aventure."

"Mais,surtout, j'avais brusquement peur. Une pensée se fit en moi: Mais Joey est un garçon."

"Je ne voulais pas être son copain, je voulais être son fils."

 "Les pères devraient éviter de se mettre à nu devant leurs fils."

"Je savais que je ne pouvais absolument rien pour calmer l'excitation farouche qui s'est emparée de moi comme un ouragan."

"Tu crois que ma vie est honteuse parce que mes rencontres le sont. Et elles  le sont. Mai tu devrais te demander pourquoi. Parce qu'elles sont sans affection et sans joie."

"Tu as peur et tu as honte... aime-le et laisse-le t'aimer."

"Mais tu peux faire que ce soit tout le contraire, vous pouvez vous offrir l'un à l'autre quelque chose qui vous rendra meilleurs à tout jamais."

"La bête que GIOVANNI avait éveillé en moi ne se rendormirait jamais"

"Je ne ressentais rien pour GIOVANNI. Je ressentais de la peur, de la pitié et un désir grandissant."

"Tu veux rester propre...au nom de toute ta sale petite morale hypocrite. C'est toi qui est immoral."          

 

 Pour en savoir davantage:

 

Résumé :

Les histoires d'amour tourmentées et douloureuses d'un jeune Américain à Paris dans les années 50. La sincérité et l'audace avec lesquelles James Baldwin décrit le trouble émotionnel de David, déchiré entre Giovanni et Hella, font de ce livre un classique. La Chambre de Giovanni, l'un des premiers et plus beaux livres de James Baldwin, était resté introuvable pendant plus de vingt-cinq ans. 

 

Lorsque la porte de La Chambre de Giovanni se referme comment ne pas penser au condamné à mort de Jean Genet ? «  On dit que la Guyane est une terre chaude. Il se peut qu'on s'évade en passant par le toit... ». Cette chambre deviendra pour le narrateur l'anti-chambre de sa vie. 
Giovanni est beau, et c'est par ses mots, par cette langue particulière de James Baldwinque Giovanni devient tout au long du roman si tragiquement beau. 
Splendeur et décadence d'un ange. 
Giovanni est, tout simplement. le narrateur fut sans doute... , deviendra peut être....
Son errance identitaire, qu'il nomme voyage, fera sombrer dans son sillage tous ceux qui ont tenté de l'aimer. 
La Chambre de Giovanni : voilà la véritable scène du crime. 
Se réfugiant derrière un choix qu'il croit possible , il ne réussit que très maladroitement à ne pas s'avouer que le seul mal dont il souffre et qu'il répand derrière lui n'est en fait que son incapacité d'aimer. Tout choix alors lui est dès le départ impossible. Comment peut on choisir entre deux êtres que l'on croit aimer alors que ces deux amours en fait n'existent pas. 
Le mensonge de l'un génèrera la violence de l'ange. C'est beau, c'est magnifiquement écrit, une véritable tragédie. 
En dormant sous les toits, il se peut que certains anges n'en réchappent pas. Peut être que la Guyane , en fait, n'existait pas... 
La traduction d' Elisabeth Guinsbourg nous permet de découvrir ce Paris des années 50 sous les lumières particulières de Baldwin. Cela faisait vingt cinq ans que ce classique de la littérature afro américaine ne nous avait pas été présenté dans la langue de Carco

JE M'APPELLE RADAR, roman de Reif LARSEN, 2015, 718 pages

11/09/2016 23:03 par livresentete

  • JE M'APPELLE RADAR, roman de Reif LARSEN, 2015, 718 pages

    JE M'APPELLE RADAR, roman de Reif LARSEN, 2015, 718 pages

    11/09/2016 23:03 par livresentete

LARSEN Reif

 JE M'APPELLE RADAR, Nil,  2015, 718 pages + bibliographie, illustrations

 Quel roman! Quel livre remarquable! Un livre qui atteint un summum de l'art qu'est l'écriture.

Un roman éclaté mais également un roman historique encadré d'archives.Le rôle artistique évident, inimaginable, politique des marionnettes par des moyens d'éclairage  sophistiqués, des messages inclus dans les scènes jouées.

Un radar permet de communiquer loin, très loin. Tel est le rôle joué par RADAR,le personnage principal.

Un pavé de surprises, un roman, un plaisir à partager. Un monde à découvrir. Des horizons à dépasser. Une lecture enrichissante et étincelante. Un monde littéraire à décourvir et en sortir enrichi de science, de la mécanique quantique.Une imagination débordante. Le plus fou des romans.  

"Une bibliothèque meurt,si personne n'ouvre ses livres."Tatayababuku, personnage.

Les particules étranges, 1975.

L'éléphant et la rivière, 1975.

Cette pénombre n'est pas celle de la nuit, 2010.

Les principes d'incertitude,1953.

La conférence des oiseaux,2010.

 

Gilles Lagrois, Auclair, Québec

www.livresentete.vip-blog.com

 

"RADAR, insista KERMIN. Tu vois, radar? Comme chauve-souris. Et avion."

KERMIN  est Serbe."Un  enfant naît de  deux parents blancs.Bizarrerie de la nature: parents blancs, ... bébé noir! À peine né, le petit RADAR, objet de  cette fascinante énigme généalogique..."

"Si tu veux connaître le fils, regarde le père.""On est plus que ce qu'on lègue."

"Rien n'est plus précieux, que les vies humaines."

"Il n'y a rien de tel que d'imaginer la manière dont les autres nous perçoivent pour engager un irréversible effondrement existentiel."

"D'une somme de petites imperfections peut naître (et naît souvent) la perfecion,"

"Si vous admettez  n'être sûr de rien, vous vous rapprochez beaucoup de la certitude."

RADAR, CHARLENE. "Tu dois t'échapper de toi-même pour découvrir qui tu es."

"-Maman. J'ai peur.  

  -Tant mieux mon chéri. Ça signifie que tu as une raison de vivre."

 

Pour en savoir davantage:

                                            Résumé :

Le plus fou des romans...
Par l'auteur de L'Extravagant Voyage du jeune et prodigieux T. S. Spivet

L'histoire est un cercle, et la vie un spectacle de marionnettes... Au commencement, Radar. Il naît dans le New Jersey en 1975 alors qu'une panne d'électricité plonge l'hôpital dans le noir. Le petit garçon vient au monde avec une peau d'un « noir d'aubergine » tandis que ses parents, Charlene et Kermin, sont blancs et que Charlene est une femme fidèle. Déboussolée, elle le soumet à une batterie de tests. Après des années de vaine quête auprès de différents médecins, Charlene et Kermin tentent un ultime essai : ils acceptent la bizarre invitation de Kirkenesferda, un groupe d'artistes-scientifiques du Grand Nord norvégien...
Un roman-kaléidoscope foisonnant, jubilatoire, culotté et mordant, qui joue de tous les genres et de toutes les traditions pour bousculer le lecteur, le conquérir... et l'enchanter.

 

Reif Larsen est l'auteur d'un des romans les plus uniques et émouvants de ces dernières années : L'extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet; avec Je m'appelle Radar cet auteur nous emmène à nouveau dans une aventure inoubliable !
Si j'ai préféré son prédécesseur il n'en reste pas moins que ce fût un plaisir de retrouver la plume de cet auteur : un style original, très original même... Certains ingrédients sont repris notamment les multiples illustrations intégrées au récit ou encore la rencontre avec des protagonistes étonnants, à la marge, sortis tout droit d'une imagination débordante ? Dans tous les cas cet écrivain sait manier la fiction et nous livre une histoire extraordinaire !
Vous l'aurez remarqué si vous l'avez croisé en librairie, ce livre est un sacré beau pavé : plus de 700 pages, écrit tout petit : il faut donc attraper le lecteur et ne pas le lâcher, pari réussi ? Pour moi oui, malgré une construction assez complexe et une flopée de protagonistes, je suis restée attentive et fascinée jusqu'au bout. Certes il y a des longueurs, certaines descriptions ou certains approfondissements paraissaient inutiles pour le coeur de l'intrigue mais on ne perd pas la substantifique moelle de ce roman.
Vous allez ainsi suivre de nombreux périples, de multiples existences, vous verrez des histoires s'arrêter pour recommencer 100 pages plus loin mais entre temps vous aurez découvert d'autres personnages avec une vie aussi passionnante : c'est une véritable expérience littéraire que nous propose Reif Larsen, il faut aimer la différence, la réflexion sous-jacente pour se plonger corps perdu mais je peux vous dire que cela vaut la peine de se perdre dans ce labyrinthe d'idées !
En définitive, une bonne lecture qui démontre encore une fois tout le talent de Reif Larsen pour mélanger la réalité et la fiction dans des histoires incroyables ! www.babelio.com

JE M'APPELLE RADAR, roman de Reif LARSEN, 2015, 718 pages

11/09/2016 23:03 par livresentete

  • JE M'APPELLE RADAR, roman de Reif LARSEN, 2015, 718 pages

    JE M'APPELLE RADAR, roman de Reif LARSEN, 2015, 718 pages

    11/09/2016 23:03 par livresentete

LARSEN Reif

 JE M'APPELLE RADAR, Nil,  2015, 718 pages + bibliographie, illustrations

 Quel roman! Quel livre remarquable! Un livre qui atteint un summum de l'art qu'est l'écriture.

Un roman éclaté mais également un roman historique encadré d'archives.Le rôle artistique évident, inimaginable, politique des marionnettes par des moyens d'éclairage  sophistiqués, des messages inclus dans les scènes jouées.

Un radar permet de communiquer loin, très loin. Tel est le rôle joué par RADAR,le personnage principal.

Un pavé de surprises, un roman, un plaisir à partager. Un monde à découvrir. Des horizons à dépasser. Une lecture enrichissante et étincelante. Un monde littéraire à décourvir et en sortir enrichi de science, de la mécanique quantique.Une imagination débordante. Le plus fou des romans.  

"Une bibliothèque meurt,si personne n'ouvre ses livres."Tatayababuku, personnage.

Les particules étranges, 1975.

L'éléphant et la rivière, 1975.

Cette pénombre n'est pas celle de la nuit, 2010.

Les principes d'incertitude,1953.

La conférence des oiseaux,2010.

 

Gilles Lagrois, Auclair, Québec

www.livresentete.vip-blog.com

 

"RADAR, insista KERMIN. Tu vois, radar? Comme chauve-souris. Et avion."

KERMIN  est Serbe."Un  enfant naît de  deux parents blancs.Bizarrerie de la nature: parents blancs, ... bébé noir! À peine né, le petit RADAR, objet de  cette fascinante énigme généalogique..."

"Si tu veux connaître le fils, regarde le père.""On est plus que ce qu'on lègue."

"Rien n'est plus précieux, que les vies humaines."

"Il n'y a rien de tel que d'imaginer la manière dont les autres nous perçoivent pour engager un irréversible effondrement existentiel."

"D'une somme de petites imperfections peut naître (et naît souvent) la perfecion,"

"Si vous admettez  n'être sûr de rien, vous vous rapprochez beaucoup de la certitude."

RADAR, CHARLENE. "Tu dois t'échapper de toi-même pour découvrir qui tu es."

"-Maman. J'ai peur.  

  -Tant mieux mon chéri. Ça signifie que tu as une raison de vivre."

 

Pour en savoir davantage:

                                            Résumé :

Le plus fou des romans...
Par l'auteur de L'Extravagant Voyage du jeune et prodigieux T. S. Spivet

L'histoire est un cercle, et la vie un spectacle de marionnettes... Au commencement, Radar. Il naît dans le New Jersey en 1975 alors qu'une panne d'électricité plonge l'hôpital dans le noir. Le petit garçon vient au monde avec une peau d'un « noir d'aubergine » tandis que ses parents, Charlene et Kermin, sont blancs et que Charlene est une femme fidèle. Déboussolée, elle le soumet à une batterie de tests. Après des années de vaine quête auprès de différents médecins, Charlene et Kermin tentent un ultime essai : ils acceptent la bizarre invitation de Kirkenesferda, un groupe d'artistes-scientifiques du Grand Nord norvégien...
Un roman-kaléidoscope foisonnant, jubilatoire, culotté et mordant, qui joue de tous les genres et de toutes les traditions pour bousculer le lecteur, le conquérir... et l'enchanter.

 

Reif Larsen est l'auteur d'un des romans les plus uniques et émouvants de ces dernières années : L'extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet; avec Je m'appelle Radar cet auteur nous emmène à nouveau dans une aventure inoubliable !
Si j'ai préféré son prédécesseur il n'en reste pas moins que ce fût un plaisir de retrouver la plume de cet auteur : un style original, très original même... Certains ingrédients sont repris notamment les multiples illustrations intégrées au récit ou encore la rencontre avec des protagonistes étonnants, à la marge, sortis tout droit d'une imagination débordante ? Dans tous les cas cet écrivain sait manier la fiction et nous livre une histoire extraordinaire !
Vous l'aurez remarqué si vous l'avez croisé en librairie, ce livre est un sacré beau pavé : plus de 700 pages, écrit tout petit : il faut donc attraper le lecteur et ne pas le lâcher, pari réussi ? Pour moi oui, malgré une construction assez complexe et une flopée de protagonistes, je suis restée attentive et fascinée jusqu'au bout. Certes il y a des longueurs, certaines descriptions ou certains approfondissements paraissaient inutiles pour le coeur de l'intrigue mais on ne perd pas la substantifique moelle de ce roman.
Vous allez ainsi suivre de nombreux périples, de multiples existences, vous verrez des histoires s'arrêter pour recommencer 100 pages plus loin mais entre temps vous aurez découvert d'autres personnages avec une vie aussi passionnante : c'est une véritable expérience littéraire que nous propose Reif Larsen, il faut aimer la différence, la réflexion sous-jacente pour se plonger corps perdu mais je peux vous dire que cela vaut la peine de se perdre dans ce labyrinthe d'idées !
En définitive, une bonne lecture qui démontre encore une fois tout le talent de Reif Larsen pour mélanger la réalité et la fiction dans des histoires incroyables ! www.babelio.com

LES MAISONS, roman de Fanny BRITT,2015, 221 pages, Québec.

04/09/2016 00:15 par livresentete

  • LES MAISONS, roman de Fanny BRITT,2015, 221 pages, Québec.

    LES MAISONS, roman de Fanny BRITT,2015, 221 pages, Québec.

    04/09/2016 00:15 par livresentete

BRITT Fanny

 LES MAISONS, roman, 2015, 221 pages, Cheval d'août, Québec,

Un premier roman intimiste car nous pénétrons sans honte dans la vie de TESSA et de JIM, son mari et son deuxième amour. Le récit de la vie d'une femme qui nous dévoile en toute confiance sa vie comme une confidente et vieille connaissance intime.Une rencontre avec une femme au quotidien presque.

Avant JIM , après JIM. Ses enfants. Sa vie de femme, de femme de carrière.Ses habiletés. Ses faiblesses. Sa façon de percevoir la vie, celle qu'elle a vécu, d'analyser sa vie à chaque étape importante et marquante.

Un premier  roman réussi, d'une réelle qualité d'écriture. Une auteure à suivre de près.  

Gilles Lagrois, Auclair, Québec

www.livresentete.vip-blog.com  

 

"-Ça va tes affaires? Tu peux te permettre de perdre un client?

 -Pas de soucis, vieux con. J'ai trente-sept ans. J'ai trois enfants. Trois enfants. Je suis criblée de peau molle.

 -Bah, moi j'ai toujours bandé mou, de toute manière."

"Ce qu'il y a avec les mains de JIM, c'est qu'elles sont miraculeuses. Grandes et coussinées comme des pattes d'ours, les ongles rongés. Ses mains m'entourent et m'engloutissent et avec elles toutes les moiteurs deviennent  obéissantes."

"... n'ai-je droit à un semblant  de dignité?"

"Attendre.Pressentir avec effroi et exaltation qu'on en espère autant, que la fièvre ne se  guérit pas, qu'on est une chandelle fondue..."

"Yo, maman t'es rendue une agente rock star."

"De l'Abitibi, il ne restait que des souvenirs furtifs, des images mortes et vite enfouies."

"... un homme qu'on prend par le ventre, on l'a pour la vie."

"Mais j'ai 15 ans!

 Ça t'autorise pas à être une chipie."

"Une femme en pleine passion amoureuse  n'est plus tenue de se plier aux règlements de son âge ou de sa situation, right? Elle est libre.

"-Ça ne te va pas bien le mépris.

  - Ça ne te va pas bien, le paternalisme."

   

Pour en savoir davantage:

                                               

   

"Que feriez-vous si votre premier amour vous donnait rendez-vous dans trois jours ? Voilà le dilemme auquel sera confrontée Tessa, une mère de jeunes garçons, qui partage sa vie avec un conjoint attentionné. D'une part, elle pressent que cette rencontre pourrait anéantir les solides assises qu'elle a édifiées depuis quinze ans. Mais, d'un autre côté, le feu de cette passion avortée couve continuellement sous les cendres. le roman progresse telle une flèche tendue vers cette journée décisive.
Il y aura un appel caché, l'achat d'une robe étoilée, les souliers d'un autre âge ressortis timidement de l'armoire.

 La force de Fanny Britt consiste à ancrer son récit dans une réalité quotidienne, brodée de menus détails, mais qui révèle l'universel grâce à une douce lumière impressionniste. Si le thème du désir d'adultère occupe une place centrale, l'auteure se penche aussi sur plusieurs sujets connexes : la maternité, le vieillissement, l'amitié, le décalage entre les rêves et la nature concrète des choses. Une sorte de monologue intérieur, néanmoins en phase avec les questionnements de la société actuelle. Pareillement à sa pièce de théâtre « Bienveillance », le premier roman de la dramaturge explore plusieurs couches de sens, tout en restant simple et fluide.
« Ce qui est étrange, c'est que j'ai beaucoup parlé à Francis, dans ma tête, depuis quinze ans. Il a assisté à la résolution de plus d'un conflit intérieur. Il suffisait de l'invoquer pour que tout mon fiel magnifique revête son plus beau costume à paillettes et s'empare du micro », observe Tessa avec la franche autodérision qui la caractérise. C'est donc à une réflexion sur les fantasmes que nous convie « Les maisons ».

Francis, l'ancien amant, reste une chimère, un fantôme omniprésent qui relie la narratrice à une version d'elle-même qui n'existe plus et qu'elle voudrait retrouver. L'invitation de cet homme permet à Tessa de renouer avec son passé et d'examiner ce que sont devenus les idéaux de ses vingt ans : sa carrière de chanteuse classique délaissée pour celle d'agente immobilière, son tempérament fougueux – mélange de Patti Smith et d'Emily Brontë – apaisé par les mains rassurantes de son mari.
Le ton oscille entre une perspicacité mordante et la nostalgie d'une époque révolue, de façon toujours très sentie. En fin de compte, le lecteur assiste au passage du temps, entre 1982 et 2004 ; au changement de la vision que cette femme porte sur elle-même et sur les gens qui l'entourent. Qui a dit que le triangle amoureux ne pouvait plus se réinventer ? Sûrement pas Fanny Britt, qui prouve ici que ce poncif vieux comme le monde peut mener à un portrait psychologique juste et touchant."

www.babelio.com 

CAPTIFS, roman de Kevin BROOKS. 2013, 320 pages

02/09/2016 17:38 par livresentete

  • CAPTIFS, roman de Kevin BROOKS. 2013, 320 pages

    CAPTIFS, roman de Kevin BROOKS. 2013, 320 pages

    02/09/2016 17:38 par livresentete

BROOKS Kevin

 CAPTIFS, roman, SUPER 8 Éditions, 2013, 320 pages

 Roman bien écrit mais dont le sujet est quelque  peu rebutant. La souffrance d'être enlevés, isolés dans un bunker et laissés à eux-mêmes. Ce sont des humains jeunes et vieux, femmes et hommes.Ils sont six  à partager un sous-sol, la nourriture, le matériel d'entretien; chacun dans sa chambre. La solitude forcée est difficile à vivre avec des humains qui n'ont aucun lien entre eux. Leur  seul lien est d'avoir été séquestré et forcé de vivre ensemble dans un temps indéfini, indéterminé.

Un roman de la conscience humaine face à sa survie, peu importe son âge. La personne est sous le contrôle d'une force étrangère, inconnue mais dont elle est dépendante.

L'humain et sa survie. Chacun sa vérité, chacun sa façon de choisir ses priorités. Qui être pour  survivre?

Ce roman est du genre thriller psychologique.

Gilles Lagrois, Auclair, Québec

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"Voilà ce que je sais. Je suis dans un bâtiment rectangulaire  en béton passé au blanc. Le plafond est bas. L'ensemble fait à peu près 12 mètres de large sur 18 de long. Il n'y a pas de fenêtres. Pas de porte. L'unique moyen d'entrer et de sortir, c'est l'ascenseur. Je suis tout seul ici."

"Quand je l'ai vue, mon coeur s'est glacé et mon cerveau a refusé de réagir."

"Sais pas, sais pas, sais pas."

"Il n'y a pas motif, aucune raison."  

"Qu'est-ce-que vous voulez? C'est quoi, qui vous excite? C'est quoi votre truc? Il faut que nous sortions d'ici."

"Je suis un ado,c'est tout.J'ai seize ans. Je ne sais pas m'occuper des autres. Personne n'est jamais occupé de moi.Tout ce que je sais faire, c'est me débrouiller tout seul."  

"Juste, est pas la question."

"La porte est électrifiée."

 "Si tu existes, lecteur, et si tu es en train de lire ce carnet, c'est sans doute que je suis mort"

"Comment faire pour m'échapper d'ici?"

"Nous avons  tous des dégaines épouvantables. Pâles, épuisés, hantés."

"Survivre et supporter. Faire retraite à l'intérieur de sa tête, essayer de couper le contact et attendre que ça passe. Rien ne dure éternellement. Tu peux l'endurer. Endure. Endure."

 

Pour en savoir davantage: résumé  de l'éditeur

                                               "Linus, 16 ans, se réveille un matin sur le sol d’un sinistre bunker souterrain. Sans eau, sans nourriture… et sans la moindre explication. Manifestement, il a été kidnappé. Pour quel motif ? Et qu’attend-on de lui ?

Les jours passent. D’autres détenus, n’ayant apparemment rien en commun, sont amenés par un ascenseur,. Une petite fille. Un vieil homme malade. Un toxicomane. Un autre homme, une autre femme. Capturés en pleine rue, comme lui et désormais, constamment surveillés. Incapables de comprendre ce qu’ils font en ce lieu.

Bientôt, et tandis que le temps commence à perdre sa réalité, une horrible vérité se fait jour. Il ne s’agit plus de sortir – c’est manifestement impossible. Il s’agit de survivre. Ensemble. Le plus longtemps possible. En espérant obtenir une réponse à la seule question qui vaille : Pourquoi ?"