ARRÊTE AVEC TES MENSONGES, roman, récit de Philippe BESSON, 2017, 194 pages

05/06/2017 20:11 par livresentete

  • ARRÊTE AVEC TES MENSONGES, roman, récit de Philippe BESSON, 2017, 194 pages

    ARRÊTE AVEC TES MENSONGES, roman, récit de Philippe BESSON, 2017, 194 pages

    05/06/2017 20:11 par livresentete

 

BESSON Philippe 

ARRÊTE AVEC TES MENSONGES, roman, Julliard, 2017, 194 pages

Un roman confession, un récit. L'auteur se met à nu et nous raconte son histoire d'amour avec un jeune homme de son âge lorsqu'il était en terminale C et Thomas en terminale D.

Roman touchant révélant les difficultés auxquelles les amants de 17 et 18 ans ont à faire face pour vivre leur amour sans bousculer les normes  de la société et les cadres de la famille.Telle est ma perception.

Un roman d'une grande délicatesse, franchise et intégrité dans un style d'écriture éloquent et pathétique.Une écriture d'une grande sensibilité.     

Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

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"Un jour, je peux dire quand exactement , je connais la date, avec précision, un jour je me trouve dans le hall d'un hôtel, dans une ville de province, un hall qui fait office de bar également...j'invente des vies à ces gens qui s'en vont, qui s'en viennent..."

"...je me souviens, cela inquiétait ma mère, elle disait:arrête avec tes mensonges, elle disait mensonges à la place d'histoires, ça m'est resté, donc des années après je continue."  

"Car je veux surtout pas qu'on se demande pour quelle raison je m'intéresserais à lui."

"...les enfants raffolent des jeux secrets, de la clandestinité qui renvoie les adultes à l'écart."

"Mais l'impassibilité, par essence, porte  en soi notre défaite."

"Il sait qu'il plaît.Les gens qui plaisent le savent. C'est comme une certitude tranquille."  

"Moi, je persiste dans le mutisme, convaincu qu'il lui revient de parler en premier puisqu'il est à l'initiative de cette étrange invitation."

"J'accepte sa domination, ses règles du jeu. Il dit: je connais un endroit."

"Il me faudra neuf jours avant que THOMAS  ne m'approche à nouveau.Le chiffre m'est resté."

"..celle d'être découvert, c'est une peur de lui-même, une peur de ce qu'il est."

"Tout le temps que durera notre relation, il se méfiera de la douceur."

"...l'amour; difficile à définir, à cerner, à établir. Il en existe tant de degrés, tant de variations. La vérité, la vérité toute nue, c'est que j'étais amoureux."

 

Pour en savoir davantage:  

Résumé :

"Quand j'étais enfant, ma mère ne cessait de me répéter : « Arrête avec tes mensonges. » J'inventais si bien les histoires, paraît-il, qu'elle ne savait plus démêler le vrai du faux. J'ai fini par en faire un métier, je suis devenu romancier.
Aujourd'hui, voilà que j'obéis enfin à ma mère : je dis la vérité. Pour la première fois. Dans ce livre.
Autant prévenir d'emblée : pas de règlement de comptes, pas de violence, pas de névrose familiale.
Mais un amour, quand même.
Un amour immense et tenu secret.
Qui a fini par me rattraper."

Les éditeurs

 

Une lectrice:
"Bordeaux, 2007. Dans le hall d'un hôtel, dans une ville de province, Philippe Besson discute avec une journaliste à propos de son dernier roman qui vient de sortir. Alors qu'il répond à ses questions, il aperçoit un jeune homme, se préparant à sortir de l'hôtel. Aussitôt, il croit reconnaître quelqu'un même s'il sait, au fond de lui, que c'est littéralement impossible que ce soit lui. Il ne peut s'empêcher de crier son prénom, Thomas. Mû par sa conviction, il se précipite vers le jeune homme... qui se retourne... 


Barbezieux, 1984. Adolescent de 17 ans, Philippe est un jeune homme un peu gauche, timide. Élève exemplaire en terminale C, on dit de lui qu'il ira loin. Comme son frère. Cela lui attire autant de sympathie que d'antipathie. Dans la cour de récréation, il remarque un jeune homme. Élancé, distant, les cheveux en bataille, le regard sombre. Il sait son nom : Thomas Andrieu. Il ne veut pas qu'on sache qu'il s'intéresse à lui d'autant que la rumeur court à son sujet qu'il préfère les garçons. Alors, il l'observe à la dérobée, s'arrange pour le croiser. Un désir à sens unique avant que cela ne devienne une passion réciproque...

Philippe Besson se met à nu dans ce roman. Sans fioritures. Il livre, avec émotion et délicatesse, son histoire d'amour avec Thomas Andrieu qu'il a connu à 17 ans. Une histoire d'amour presque impossible dans cette France des années 80, d'autant que Thomas, lui, n'accepte pas son homosexualité (qu'il ne nommera jamais, d'ailleurs), d'autant que le sida fait des ravages, d'autant qu'aux yeux de Thomas, cette histoire ne peut pas durer. Une rencontre, aussi intense que brève, qui marquera à jamais Philippe Besson. En filigrane, ses romans porteront la trace de cette histoire qui traversera, en silence, son oeuvre. Des thèmes récurrents tels que l'abandon, la difficulté d'être soi, la perte ou encore le manque en seront le fruit. Notamment dans Se résoudre aux adieuxUn garçon d'Italieou encore Son frère (dont le héros s'appelle Thomas Andrieu). Des sentiments enfouis pour cet homme qui ressurgissent dans ses romans qu'il pensait fictionnels. Mais, Thomas était là, dans son esprit, tapi. L'auteur, cette fois-ci, obéit à sa mère et n'aura rien inventé. Un roman bouleversant, intense, douloureux et mélancolique. D'une grande sensibilité, l'écriture, poignante, embrasse ce récit remarquable."

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DES HOMMES SANS FEMMES, sept nouvelles de Haruki MURAKAMI, 2017, 293 pages

04/06/2017 18:18 par livresentete

  • DES HOMMES SANS FEMMES, sept nouvelles de Haruki MURAKAMI, 2017, 293 pages

    DES HOMMES SANS FEMMES, sept nouvelles de Haruki MURAKAMI, 2017, 293 pages

    04/06/2017 18:18 par livresentete

 

MURAKAMI HARUKI

DES HOMMES SANS FEMMES, sept nouvelles, 2017, 293 pages

 Un livre qui nous permet  d'entrer dans l'intimité de personnages vivant au Japon dans un monde parallèle au nôtre mais en Asie.Surpris de constater les ressemblances de nos modes de vie moderne.  

Un auteur au style d'écriture discret et intérieur. J'ai découvert un auteur asiatique  immense, touchant dans un style d'écriture direct, ouvert, franc, l'émotivité sous contrôle.

Une écriture magique. Un auteur sans contredit à découvrir.

Un livre touchant et un auteur de talent à poursuivre par ses oeuvres.

Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

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DRIVE MY CAR."KAFUKU était monté un certain nombre de fois dans des voitures conduites par des femmes et son expérience l'amenait à classer les conductrices en deux catégories: celles qui étaient en peu trop agressives et celles qui étaient un peu trop prudentes."

"MISAKI.24 ANS. Elle était vraiment excellente. Ses réflexes en tant que pilote également. Seule sa parole restait aussi rare, elle demeurait muette.Cette jeune fille ne montrait pas ses sentiments.Elle est abrupte, ne parle presque pas et fume sans arrêt. Elle était totalement concentrée sur sa conduite...une sorte de zen."    

"Mais dans la vie, en toutes circonstances, il valait mieux savoir que ne pas savoir. Il en était convaincu. Seul le savoir permettait de devenir plus fort."

"Il fallait que j'enlève de moi ce qui ressemblait à de la colère."

UN ORGANE INDÉPENDANT."Il avait en tête les dates du cycle menstruel de chacune des maîtresses du moment de son patron TOKAI. Ce beau secrétaire qui était gay."

"Une connaissance tardive vaut toujours mieux que pas de connaissance du tout."

"Ce serait peut-être exagéré de parler de "revanche", mais les femmes ont besoin d'une compensation psychologique.C'est très fréquent."

"... et si,sans aucune explication, je me retrouvais soudain dépouillé de tout, nu, dans le monde, ce Moi qui est le mien, que serait-il?"

"J'ai écrit cette nouvelle afin de garder vivant le souvenir du DR TOKAI.Car, pour moi, écrire est le meilleur moyen de ne pas oublier."

"SHÉHÉRAZADE."Je suis moi-même une île déserte. La réalité. Même s'il savait bien que la réalité était souvent terriblement surréaliste."

"... je revenais naturellement à l'époque où j'étais une lamproie, dit SHÉHÉRAZADE."

"Est-ce qu'un bébé à l'intérieur de l'utérus pense ou ressent?"

DES HOMMES SANS FEMMES."Un pluriel froid et sans fin. Vous avez tourné à un angle et vous savez déjà que c'est arrivé. Mais impossible de revenir en arrière. D'être privé pour l'éternité.

Exactement comme la face cachée de la lune."     

Pour en savoir davantage:

Résumé :

« À ce que je sais, votre épouse était vraiment une femme merveilleuse […] vous devez vous sentir reconnaissant d'avoir vécu presque vingt ans auprès d'une femme comme elle. Je le crois profondément. Néanmoins, vous aurez beau penser que vous avez compris quelqu'un, que vous l'avez aimé, il n'en reste pas moins impossible de voir au plus profond de son cœur. Vous aurez pu vous y efforcer, mais vous n'aurez réussi qu'à vous faire du mal. Vous ne pouvez voir qu'au fond de votre propre cœur, et encore, seulement si vous le voulez vraiment, et si vous faites l'effort d'y parvenir. En fin de compte, notre seule prérogative est d'arriver à nous mettre d'accord avec nous-même, honnêtement, intelligemment. Si nous voulons vraiment voir l'autre, nous n'avons d'autre moyen que de plonger en nous-même. Telle est ma conviction. »

Neuf ans après Saules aveugles, femme endormie, le retour d'Haruki Murakami à la forme courte. Dans ce recueil comme un clin d'œil à Hemingway, des hommes cherchent des femmes qui les abandonnent ou qui sont sur le point de le faire. Musique, solitude, rêve et mélancolie, le maître au sommet de son art.

Traduit du japonais par Hélène Morita. LES ÉDITEURS

 

Une lectrice:

Sept nouvelles composent ce livre au thème commun d'un homme vivant sans femmes ; l'un après le décès de sa femme, actrice qui le trompait parfois avec ses partenaires, décide de vivre sans femmes mais, ayant une déchéance temporaire de son permis de conduire, engage une conductrice ; un autre a plusieurs maîtresses, dont une qui l'a particulièrement marquée, abusé et n'ayant plus le goût de vivre il se laisse mourir ... Mes préférées sont Drive my car, le bar de Kino et Samsa amoureux, c'est dans ces trois-là que j'ai le plus apprécié l'écriture magique de Haruki Murakami

C'est avec impatience que j'attends son prochain roman dont la parution, en français, par les éditions Belfond, est prévue en 2018. www.babelio.com

UN VIOLON SOUS LA MER, roman de Myriam LEBOUTHILLIER, 2016, 492 pages, Québec

02/06/2017 19:20 par livresentete

  • UN VIOLON SOUS LA MER, roman de Myriam  LEBOUTHILLIER, 2016, 492 pages, Québec

    UN VIOLON SOUS LA MER, roman de Myriam LEBOUTHILLIER, 2016, 492 pages, Québec

    02/06/2017 19:20 par livresentete

 

LEBOUTHILLIER  Myriam

 UN VIOLON SOUS LA MER, roman, ****,Druide, 2016, 492 pages, Québec

 

Quel plaisir de lire le premier roman d'une jeune auteure de talent! Une écriture profonde, touchante, raffinée.

Un roman qui telle une vague nous emporte parfois vers le large, parfois vers une île salvatrice, parfois dans une descente de rivière inconnue.

Un roman bouleversant qui nous ressemble, nous comprend comme par un lien de parenté qui nous explique.Un roman mais surtout une histoire de famille dominée par un père qui n'avait rien d'humain.Absolument rien. Tout ce qu'il voulait, c'était humilier.

On ne peut pas être victime toute une vie sans avoir une part de responsabilité.Mathias est un être hypersensible mais aussi un peureux et un lâche.Il fuit.   

Une auteure talentueuse à découvrir, un roman hors norme à décortiquer pour le plaisir de lire.

 Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

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"ÉCRIRE, C'EST AVANT TOUT  CHERCHER À SAISIR L'HUMANITÉ ESSENTIELLE DE L'INDIVIDU."

 

"C'est simple...Leur mère n'avait apparemment jamais souri."

 "Les mains serrées sur le guidon, MATHIAS ralentit lorsqu'il aperçut la boîte aux lettres 2330 en bordure de route. Il posa un pied au sol, appuya son vélo contre la clôture..."

"Là! Quelque chose brillait dans le noir et semblait se rapprocher. Une bille  rouge, illuminée de l'intérieur. Mais était-ce vraiment leur bille? Elle paraissait plus grosse, deux fois plus large que son poing. Il étira le bras vers leur trésor.Au centre, la petite étoile noire était toujours là, bien cachée, Oh..."

"Cette femme avait lu le livre, était à la recherche de quelqu'un et demandait l'aide de FERNAND.Ce  ne pouvait être qu'ALICE. Et le  cherchait, lui!."

"FERNAND, au souvenir de ce visage trop pâle s'en ajoutait maintenant un autre: celui de son père."

"Leur père saisit LÉA par le bras. elle se débattit en criant, mais il la gifla."

"FERNAND.Il le  regarda comme on considère une vulgaire tache sur un tablier, comme on juge un frère resté  pétrifié quand il ne fallait pas. Un traître, un minable. Un lâche qui a tout détruit."

" Son père. Alors FERNAND a un fils? Il a appris comment se servir de ses couilles."

"... la maison de son enfance qui avait abrité tant de haine, d'anxiété et de peur."

 

Pour en savoir davantage:

 

Premier roman d’une jeune auteure fort talentueuse, Un violon sous la mer a inspiré à l’écrivain Neil Bissoondath ce commentaire enthousiaste : « Avec des personnages sympathiques et une intrigue captivante, ce roman lance la carrière d’une écrivaine douée. Myriam LeBouthillier aura beaucoup à nous dire dans les années à venir ». Tout autant que lui, nous sommes charmés. Cette histoire est en effet palpitante. Avec finesse et humanité, la romancière lève le voile sur le douloureux passé d’une famille, tout en décrivant le parcours mouvementé d’un homme en quête d’un sens à donner à sa vie.

Résumé

À la fin du xixe siècle, dans une brume de vapeur et de charbon, Mathias a grandi entre les luxueux salons de négociants et la poussière des quais du Havre, importante ville portuaire de Normandie. En réaction aux déchirements familiaux, il fuit tôt la maison de son enfance pour trouver refuge dans l’art et sur le pont des navires, avant de s’exiler en Écosse. Aujourd’hui trentenaire solitaire, hanté par son passé et rongé par les remords, Mathias doit soudainement se rendre en Autriche pour prendre en charge un enfant dont il n’est pas le père. Sur le chemin du retour, qui se transforme en un voyage initiatique au coeur duquel se greffe la recherche de l’être aimé, il sera amené, grâce à ce jeune garçon dépaysé, à poser un regard différent sur le monde.

L’auteure

Née d’une mère québécoise et d’un père acadien, Myriam LeBouthillier a grandi à la frontière des deux provinces. Toute petite, elle voulait devenir écrivaine. Puis, enseignante, architecte, archéologue, journaliste, scientifique… Finalement, les premiers désirs de l’enfance l’ont poussée vers une maîtrise en création littéraire. Désormais installée à Québec, elle enseigne la littérature au cégep, suit des cours d’histoire, et trouve, entre les livres et les mots, un peu de temps à consacrer à la musique.

http://www.editionsdruide.com/livres/un-violon-sous-la-mer

OSCAR DE PROFUNDIS, roman d'anticipation de Catherine MAVRIKAKIS, 2016, 320 pages, Québec

28/05/2017 13:39 par livresentete

  • OSCAR DE PROFUNDIS, roman d'anticipation de Catherine MAVRIKAKIS, 2016, 320 pages, Québec

    OSCAR DE PROFUNDIS, roman d'anticipation de Catherine MAVRIKAKIS, 2016, 320 pages, Québec

    28/05/2017 13:39 par livresentete

 

MAVRIKAKIS Catherine

OSCAR DE PROFUNDIS, romand'anticipation, 2016, 320 pages

 Roman d'anticipation de ce qui pourrait arriver dans le futur  dans une grande ville de gueux, de sans-abris comme MONTRÉAL. L'action se déroule vers les années 2050 de notre ère, époque où se déclare la PESTE, la maladie noire, la MORT noire.Le cahot humain suite à l'annonce de la maladie noire, l'anarchie, la débandade, la peur, l'isolement, la décadence.

 

Roman écrit dans une écriture éloquente.

Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

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"Cette nuit-là, la Lune grosse,blafarde, s'était encore éloignée de la Terre.Son refroidissement s'était vraisemblablement accusé. Elle semblait grelotter dans le ciel éteint. On savait sa fin proche."

"Les temps étaient extrêmement durs pour toutes les créatures de la rue. À l'approche de l'hiver, il fallait s'organiser. Seuls les pauvres allaient disparaître. Les gueux...Ils étaient systématiquement chassés...se nourrissaient des excès putréfiés d'une société trop grasse."

"Leur destin était de disparaître...avant la fin du monde. C'était la loi."

"Quel meurtre resterait latent quand la faim tiraille les estomacs...Les meutes se faisaient de plus en plus animales."    

"... avant la création de l'ÉTAT MONDIAL qui avait changé le statut des pays,,,et l'annihilation de certains dialectes."

"OSCAR constata combien la ville tombait en morceaux. MONTRÉAL. La métropole."

"LE CHANTEUR DE LA FIN DES TEMPS, LA STAR DE L'APOCALYPSE CONTEMPORAINE."

 "Les autres universités avaient dès 2048 plié bagage dans les banlieues...seule l'Université McGill..avait survécu à l'exode."

"Personne ne naissait dans la rue. Les gueux ne savaient que mourir."

"Les créatures de la rue mettraient peut-être un peu plus de temps à mourir, mais elles finiraient par disparaître. Seuls les gueux erraient dans les rues."

"Car comment expliquer que les pauvres soient les seuls à mourir? Oui les gens riches seraient à l'abri de cette fin-là!"  

!Oui, ils seront parfaits ces  vers pour parler de la révolte de ces gueux, de la révolte montréalaise de la fin du XX1e siècle, se disait OSCAR en se réjouissant."

Pour en savoir davantage:  

"Une épidémie mortelle ravage Montréal. Depuis la création de l’État mondial, des hordes de miséreux errent dans la ville. Certaines zones leur ont même été temporairement abandonnées afin de les maintenir à distance des nantis des banlieues. Des troubles éclatent. Avant qu’il ne soit trop tard, Cate, la chef d’une des bandes de crève-la-faim, veut frapper un grand coup.

Le chanteur Oscar De Profundis, devenu star planétaire, est de retour après une longue absence. Sa ville natale reste emplie de souvenirs funestes. Pour ses fans, particulièrement nombreux et fervents, il vient donner deux concerts extraordinaires. Cependant, l’état d’urgence est déclaré et, pour sa protection, Oscar doit demeurer confiné dans la somptueuse maison où son homme de confiance l’a installé avec toute l’équipe De Profundis.

Durant la nuit, Oscar, envahi de sombres visions de son passé, ne parvient pas à trouver le sommeil malgré les calmants de toutes sortes. Il ignore la peste qui sévit à l’extérieur. Comme toujours, il s’absorbe dans la préservation des cultures en voie de disparition. Il élabore musées et mausolées à la gloire d’un monde francophone englouti dans la culture mondiale.

Dehors, la rumeur continue de gronder. Avec l’aide de complices, dont les fidèles Balt et Mo, ainsi qu’Adrian, le vieux libraire, Cate s’apprête à tenter l’impossible et à faire jouer à Oscar un rôle déterminant dans la révolte des pauvres.

Un roman apocalyptique dans lequel Catherine Mavrikakis imagine un avenir proche où les inquiétudes de notre temps se sont matérialisées. Alors que tout est perdu, la romancière nous persuade du pouvoir profondément consolateur de la littérature et des arts.

LES ÉDITEURS

Une lectrice:

"Dans un futur proche, complètement mondialisé, Montréal est dévastée. Les gueux se partagent le centre-ville, où ils survivent dans un climat de violence et de misère, alors que le "mal noir" s'abat sur eux, et qu'ils tombent comme des mouches au milieu des rues sans que le gouvernement ne lève le doigt. Mais une bande de survivants est décidée à rappeler au monde leur existence.
Confiné dans sa demeure à cause de l'épidémie, Oscar de Profundis, artiste à la renommée quasi-mythique, vit au milieu d'une Cour de fans qui ne vivent qu'à travers lui. Il vit retiré du monde, et attend l'Apocalypse finale...
Ce roman ma laissé des sentiments mitigés. L'atmosphère est dure, sans espoir, ce qui traduit bien le climat de "fin du monde" qui règne. A l'opposé, Oscar de Profundis tente de sauvegarder un passé considéré comme superflu par le gouvernement mondialisé au pouvoir. Les livres, les traces du passé en général sont détruites car non utiles.
Une vision de la fin de l'humanité pessimiste et perturbante, mais efficace, portée par une écriture travaillée."

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LES CLEFS DU SILENCE, roman, polar de Jean LEMIEUX, 2017, 362 pages, Québec, ****

21/05/2017 22:02 par livresentete

  • LES CLEFS DU SILENCE, roman, polar de Jean LEMIEUX, 2017, 362 pages, Québec, ****

    LES CLEFS DU SILENCE, roman, polar de Jean LEMIEUX, 2017, 362 pages, Québec, ****

    21/05/2017 22:02 par livresentete

LEMIEUX JEAN 

LES CLEFS DU SILENCE, roman, polar, 2017, 362 pages , Québec, ****

 Un roman d'enquête policière à fond historique remarquable pour tout Québécois quelque peu patriote. Les événements sont reliés à l'année 1970 qui est une année charnière pour le Québec avec le FLQ.

Roman très bien structuré. tout est inter relié: les indices, les événements, les personnages qui s'ajoutent. Il suffit d'être patient, attentif,de suivre la logique des événements interprétés par le sergent-détective  ANDRÉ SURPRENANT.

Le lecteur est continuellement mis au parfum de la magouille politique à plusieurs niveaux, QUÉBEC-CANADA.

C'est l'univers des ombres. Un roman intense d'époque et un auteur à découvrir pour son talent et sa connaissance profonde de l'histoire du Québec.

Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

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"Le Québec, c'est une grande tribu ou un petit pays, au choix."

"Le Québec est devenu une oligarchie. Ces  gens sont assez habiles pour faire croire au bon peuple qu'il vit en démocratie."

"PEREIRA et  LEFEVRE étaient morts parce qu'ils menaçaient ceux qui détenaient les CLEFS DU SILENCE."

"...il était plus sage de reprendre le slogan du professeur LATERREUR: SUIVEZ L'ARGENT."

"Le cellulaire du sergent-détective ANDRÉ SURPRENANT vibra alors qu'il se pressait, au milieu d'une cohorte de mélomanes, vers l'entrée du parterre de la salle WILFRID-PELLETIER."

"Scalpé et vidé comme un cochon, dit BRAZEAU d'un ton qui trahissait une certaine réprobation. ANDRÉ PEREIRA, 59 ans, infectiologue."

"Soit au moment où une photo de la tête du mort a été textée à sa veuve, dit SURPRENANT."

"Souciez-vous de ce que les gens pensent de vous et vous serez toujours leur prisonnier."

 

 

 

Pour en savoir davantage:

 

Alors que le Festival de jazz bat son plein et que Montréal ondoie sous la canicule, un médecin est poignardé et scalpé dans une clinique du centre-ville. La scène de crime livre quelques éléments déroutants : des blocs de bois évoquant un groupe terroriste, un ordinateur trafiqué, un dernier patient introuvable.
Le sergent-détective André Surprenant fouille le passé de la victime : le docteur Pereira menait-il une double vie ? Sa veuve est séduisante, mais dit-elle la vérité ? L’affaire est complexe. Entre les références à la crise d’Octobre et les mystères entourant la construction du nouveau CHUM, Surprenant se trouve une fois de plus confronté à l’événement qui a bouleversé son enfance : la disparition de son père en 1970.
Mais il y a pire. Coincé entre les intérêts des multinationales, des appareils politiques, des services de renseignement et les conflits au SPVM, Surprenant comprend bientôt que lui et ses proches sont en danger.

Les éditeurs

 

JEAN LEMIEUX

Médecin, passionné de musique et de voyage, Jean Lemieux a écrit de nombreux romans, tant pour les jeunes que pour les adultes. Le Mauvais Côté des choses est la quatrième enquête d’André Surprenant. L’ont précédé On finit toujours par payer (2003), qui a remporté les prix France-Québec et Arthur-Ellis avant d’être porté à l’écran, Le Mort du chemin des Arsène (2009), lui aussi récompensé du prix Arthur-Ellis ainsi que de celui du Salon international du livre de Québec, et L’Homme du jeudi (2012). [-]

 

Un lecteur assidu:

 

 

Résumé : Début juillet 2009, pendant le Festival du Jazz, sous la canicule. À deux pas du nouveau Centre hospitalier universitaire de Montréal (CHUM), un infectiologue est retrouvé sauvagement assassiné à l'arme blanche et scalpé. Puis c'est le tour d'un ex-ministre fédéral et du chien d'un ex-felquiste. Alors que sa fille est en instance d'accoucher, le sergent-détective André Surprenant du Service de police de la ville de Montréal (SPVM) mène l'enquête. Que viennent faire les magouilles et la corruption des multinationales entourant la construction du nouveau CHUM, les contributions illégales aux partis politiques, les événements d'octobre 1970 et un certain livreur de poulet, la grande recrue de 1653 dont Paul Chomedey de Maisonneuve, un sosie du chanteur des Cowboys fringants, les Belles soeurs de Michel Tremblay, le Bloc et le Parti québécois, le Parti libéral du Québec, les tensions au SPVM (tiens donc !), le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS), la CIA et un coq portugais dans cette quête de la vérité ?
Commentaires : Jean Lemieux nous livre ici un roman touffu, très documenté, une intrique complexe avec une multitude de personnages et d'indices. En arrimant le récit avec la réalité historique qu'il décrit et interprète, dit-il librement, le créateur du sergent-détective André Surprenant, personnage un peu porté sur la consommation d'alcool, donne l'impression d'avoir eu accès à certaines informations à partir de sources privilégiées. Il s'agit là d'une caractéristique intéressante des polars qui permettent de dénoncer des injustices et des manipulations politiques, économiques et sociales, tout en déclarant que les personnages et les événements décrits sont fictifs. Sont aussi omniprésentes les convictions politiques de l'auteur et de son héros ainsi que son désir de les partager. En ce sens, certains jugements sur la société québécoise sont très réalistes et m'ont rejoint.
Mais à vouloir trop en mettre, on s'y perd parfois un peu, mais la curiosité de savoir et l'intérêt ne fléchissent pas de chapitre en chapitre. Des chapitres « thématiques » courts, bien construits. Une écriture remarquable. Des références musicales appropriées. Même une recette de paëlla avec du romarin (?), peut-être celle de l'auteur. On a définitivement hâte que le policier et ses collègues finissent par faire la part des choses dans ce noeud gordien d'hypothèses tout aussi crédibles les unes que les autres. Évidemment, la solution décrite dans ses moindres détails viendra… dans un des derniers chapitres. Somme toute un roman bien ficelé, avec une incursion dans la vie personnelle et familiale du héros.
Je dois avouer que Les clefs du silence m'a fait découvrir cet auteur très prolifique. Ce roman m'a donné le goût de remonter aux aventures antérieures d'André Surprenant qui sont sur ma pile de prochaines lectures.
Ce que j'ai aimé : L'idée originale. L'arrimage avec la réalité actuelle de la société québécoise et à certains événements historiques. La haute qualité du texte. L'humour de l'auteur. Les fleurs de lys parsemées tout au long du récit. Une première de couverture qui résume bien le propos. le fait que les coupables ne seront probablement pas punis à la hauteur de leurs crimes, comme c'est souvent le cas lorsqu'il est question de magouilles politiques. La dernière phrase (n'allez surtout pas la lire).
Ce que j'ai moins aimé : L'apparition d'un nouveau membre dans la famille du policier (et je ne fais pas ici référence à Paul Massicotte) qui, bien qu'elle crée une nouvelle dynamique dans le couple du héros, n'est peut-être qu'une prémisse à un prochain opus. 
Lien : HTTP://AVISDELECTUREPOLARSRO..

INHUMAINES, roman des moeurs contemporaines de Philippe CLAUDEL, 2017, 129 pages

19/05/2017 12:00 par livresentete

  • INHUMAINES, roman des moeurs contemporaines de Philippe CLAUDEL, 2017, 129 pages

    INHUMAINES, roman des moeurs contemporaines de Philippe CLAUDEL, 2017, 129 pages

    19/05/2017 12:00 par livresentete

CLAUDEL Philippe

INHUMAINES, 2017, 129 pages, roman des moeurs contemporaines

 Nous sommes devenus des monstres. On pourrait s'en affliger. Mieux vaut en rire.

Ce livre ne correspond pas à mon genre d'humour peu importe les dires de l'auteur. Il a ses raisons que je ne partage pas. Rire des autres ne me dit rien, ne me fait pas grandir ni ne fait de moi une meilleure personne humaine. De l'humour noir, socialement déplacé. Excessif, amoral.

Un livre un peu fou, disons humour exagéré comme manger du Juif ou du Roumain qui est meilleur au goût. Humour social déplacé.

Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

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"L'homme est un risque à prendre." KOFI ANNAN.

 "Hier matin j'ai acheté trois hommes.Une tocade. C'est Noël. Ma femme n'aime pas les bijoux. Je ne sais jamais quoi lui offrir. La vendeuses me les a emballés."  

"Mon sexe disparaît. Son sexe avait bel et bien disparu. Le  sexe de Bredin s'est effacé. Plus rien. En effet. Les bourses elles aussi avaient disparues. L'entrejambe de Bredin était parfaitement lisse."

"Il a collé sur le front du mort une pastille rouge. Un homme est arrivé en courant. Vendu. Vendu. Demain. Je pense en avoir un autre assez semblable."

"Morel du service comptabilité a épousé une ourse. L'ourse était en blanc. J'ai trouvé cela douteux. Ma femme aussi. On se moque de nous. L'ourse était un peu serrée dans sa robe."

"Un village. Un faux.  un village de vacances. Le village appartient au comité d'entreprise. La mer est là. Pétanque. Courses en sac. Urologie. Concours de châteaux. Les animateurs sont jeunes et musclés...ils s'accouplent avec la femme d'un des vacanciers. Pour les hommes, il y a les masseuses. elles sont exotiques. Ne parlent pas notre langue."

 

Pour en savoir davantage:

Résumé :

Nous sommes devenus des monstres.
On pourrait s’en affliger.
Mieux vaut en rire.

« Le rire contre les armes. Et l’ironie pour se moquer de nous.
L’homme est sans doute le seul animal à commettre deux fois les mêmes erreurs. Il est aussi l’unique à fabriquer le pire et à le dépasser sans cesse. À observer le monde comme il va, on hésite alors entre les larmes et le rire.
J’ai choisi dans Inhumaines de m’affubler d’un nez rouge, d’exagérer le vrai pour en saisir l’atroce. Ma volonté était de cette façon de tempérer la cruauté née de notre société en la croquant de façon grotesque, ce qui permet de s’en moquer, en espérant contribuer à la corriger aussi, même si je n’ai guère d’illusion sur ce point : restons modeste.
En 2000, j’avais déjà écrit un roman, J’abandonne, sur la vulgarité de notre monde et sa bêtise. Cela ne me faisait pas rire à l’époque, et le texte était serré comme un coup de poing. Avec le temps, j’ai préféré l’humour et la satire, comme dans Le Paquet ou dans L’Enquête, pour dire comment nous allions droit dans le mur, un mur plus solide que nos pauvres caboches.
Je suis convaincu qu’il est des situations où la littérature doit se transformer en papier de verre pour décaper les cervelles : cela fait un peu mal au début mais cela chatouille aussi. Et après tout, à mon très petit niveau, je ne fais avec ce roman de moeurs que m’inscrire dans un sillon tracé depuis longtemps par des aînés prestigieux, Pétrone, Rabelais, Molière, Voltaire, Villiers de L’Isle-Adam, Jarry, l’Apollinaire des romans érotiques et absurdes, Georges Fourest, les Surréalistes, Ionesco, Roland Topor, Pierre Desproges et bien d’autres qui se sont
servis de l’outrance et de la farce pour transcrire nos errements, et amuser leur public en le déshabillant.


Bien des peintres et graveurs aussi m’ont inspiré depuis longtemps, qui ont su se pencher sur les monstres : Jérôme Bosch, Brueghel, Jacques Callot, Monsu Desiderio, Füssli, George Grosz, Alfred Kubin, Otto Dix, le Topor dessinateur, Reiser, Jean Rustin, Cardon, sans oublier la joyeuse bande du mythique Hara-Kiri. Et dans le cinéma, comment ne pas citer Dino Risi et ses propres Monstres, mais aussi plus près de nous le devenu culte désormais

 C’est arrivé près de chez vous de Rémy Belvaux, André Bonzel et Benoît Poelvoorde,
Inhumaines est inspiré de faits réels. Toute ressemblance avec des personnes ou des situations existant est totalement volontaire. J’ai simplement forcé un peu le trait. À peine. Et je n’ai d’autre ambition que faire rire, même jaune, à nos propres dépens, à commencer par les miens.
Inhumaines est à la vérité ce que le palais des glaces est au réel : exhibant un reflet convexe, parfois concave, rétréci ou agrandi, même s’il déforme, il ne ment jamais. »

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Une lectrice:

 

Que dire? Que dire?
Que si les vingt premières pages m'ont fait sourire (voire rire), les quarante suivantes m'ont troublée (voire mise mal à l'aise) et que les cent dernières m'ont agacée.
Philippe Claudel prend ici le parti de se moquer de la société actuelle et tout le monde en prend pour son grade; les vieux, les pauvres, les cancéreux, les réfugiés, les femmes, les arabes, etc. La toute puissance des banques et des multinationales est décriée; et ce qu'il advient des pauvres employés de base est ici souvent critiqué, voire moqué. "On est toujours le con de quelqu'un" a chanté Pierre Perret. C'est on ne peut plus implicitement répété ici.
Mais si encore il n'y avait eu que ce côté satirique des travers de notre société, passe encore. Ce que j'ai déploré, c'est l'omniprésence d'une sexualité débordante, sans morale et sans raison d'être. Ici tout le monde "couche" avec tout ce qui traîne (vivant ou non), et surtout avec les maris et femmes de la même entreprise. Franchement, au fur et à mesure des pages, cet univers lubrique et glauque lasse plus que tout le reste.
Bref, j'ai été attirée par la lecture des débuts de plusieurs de ces nouvelles, mais bien trop déçue par leur suite.

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ACCIDENTS, roman, suspense d'Olivier BORDAÇARRE, 2016, 203 pages ****

18/05/2017 21:06 par livresentete

  • ACCIDENTS, roman, suspense d'Olivier BORDAÇARRE, 2016, 203 pages ****

    ACCIDENTS, roman, suspense d'Olivier BORDAÇARRE, 2016, 203 pages ****

    18/05/2017 21:06 par livresentete

BORDAÇARRE Olivier

 ACCIDENTS, 2016, 203 pages, ****

 Un roman qui nous fait connaître la vie  en France spécialement à Paris  mais surtout un roman genre suspense bien construit, d'une écriture efficace et juste.Ce roman nous fait connaître une peinture de la société française moderne. La fragilité de la détresse d'une femme psychopathe, contrôleuse, belle mais dangereuse par ses caprices et ses exigences.Un sourire devient une menace, un danger de mort.

Une belle découverte.

Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

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"Une odeur de gomme cramée atteint les narines de la jeune femme. Les roues bloquées par la tenaille  des freins, les pneus ont explosé sur le bitume."

"La passagère tâtonne, cherche à déverrouiller la ceinture. Ses doigts atteignent la poignée de la portière aux gonds tordus par l'impact, la tôle résiste, grince, se bloque."

"SERGI répliqua qu'il vomissait ce milieu où il fallait à tout prix savoir déblatérer et montrer son cul à tout bout de champ pour avoir une chance de conquérir une place."

"PAUL. Une immigrée dans la famille, quelle horreur! Un ver sournois entrait dans un fruit d'or. J'étais le plus décevant des héritiers."

ROXANNE. Elle tremble devant le résultat des multiples interventions chirurgicales. Elle pleure comme jamais elle n'a pleuré. D'un oeil. Son visage est coupé en deux."

"Ceux qui jugent l'injugeable se déshonorent en énonçant des verdicts. Ils n'ont que ça dans la bouche, des sentences, des accusations, de la morale. Grand bien leur fasse. Ils sont infréquentables. Garde tes larmes et ta colère."

"Tu es toi-même. Ne te sens pas réduite à ce que tu pèses."

"Chacun porte le drame de sa vie et souvent, le dissimule d'un masque."

"Notre ennemi, c'est la haine que tu as de toi-même."

"Le MOI, c'est la prison du nombril.. Ça empêche de construire son individualité. Ça pétrifie, ça désocialise."

"On n'aime pas son visage, on l'accepte. Il n'y a pas d'alternative."

"La seule façon de vivre sa vie, c'est de la rêver."

"Non JULIA, c'est elle qui est tarée! Elle a voulu me planter avec son couteau!"

 

Pour en savoir davantage:  

Résumé :

Sergi Vélasquez, artiste peintre et prisonnier des apparences, s'amourache d'une rousse flamboyante qu'il croise dans l'ascenseur. Il est dingue de son corps, mais elle est hystérique ; c'est du moins ce que pense Julia, psychanalyste et soeur de l'artiste. Faut-il s'en inquiéter ?

Roxane, elle, est photographe. Il y a quelques années, son visage a été brûlé dans un accident de voiture. Aujourd'hui, elle se réconforte, isolée dans une nature sans voisinage. Jusqu'à ce qu'elle prenne des clichés de son corps, pour mieux l'accepter, et que ses photographies, exposées à Paris, séduisent Sergi Vélasquez.

La France tranquille et Dernier désir ont fait connaître Olivier Bordaçarre des lecteurs de romans noirs. En suivant les conséquences de deux coups de foudre dans le milieu de l'art, il renouvelle ici la thématique du double. Et nous offre, à la fois, une savoureuse chronique familiale et un récit à suspense.

 

Une lectrice:

 

"Selon le dictionnaire, un accident est un, je cite, "événement fortuit qui a des effets plus ou moins dommageables pour les personnes ou pour les choses". Olivier Bordaçarre a quant à lui bien raison de mettre un "s" à ce mot concernant le titre de son dernier roman.
Tout commence par un accident. On pourrait presque le mettre au pluriel, cet accident, tant il aura de conséquences sur le reste de l'histoire. Il s'agit en premier lieu d'un accident physique, un accident de voiture, avec des effets très dommageables sur la femme qui est à l'intérieur, puisqu'elle en portera les stigmates jusqu'à la fin de ses jours. Cette femme, on ne sait qui elle est, si elle conduisait ou était passagère, mais on la retrouvera plus tard. Ce premier accident aura bien d'autres effets, tout aussi dommageables pour tout un tas de personnes.
Et puis, un nouvel accident, aux effets nettement moins dommageables, pense-t-on, a lieu, à Paris, quelques années plus tard : Sergi tombe amoureux ! Sergi est un peintre d'origine espagnol, qui a son atelier (et sa couche de sédiments, nécessaire à sa création artistique) en face de l'appartement et du cabinet de psychanalyse de sa soeur. Et, comme dans la chanson de Calogero, en prenant l'ascenseur pour monter jusqu'à son atelier, il se retrouve en tête à tête avec un ange. Mais contrairement à la chanson, il ne se mélange pas les pinceaux (ce serait un comble pour un peintre) avec les chiffres et repère très bien que la femme fatale à la longue chevelure rousse dont il est sous le charme s'arrête comme lui au 3ème étage, et est une cliente de sa soeur !
Accidents est ma première incursion dans l'univers d'Olivier Bordaçarre, et c'est plutôt une belle découverte, que je dois à Babelio et aux éditions Phébus (qui font des livres bien conçus et à la couverture soignée). J'y ai trouvé un belle écriture sensorielle, des dialogues familiaux plus vrais que nature, un sens du rythme plutôt bien maitrisé, de jolies réflexions sur l'art et l'artiste, et une touche d'humour pas désagréable.

La première partie de l'ouvrage installe les personnages, l'histoire, amorce le suspense qui prendra le pas sur la seconde partie, plus intense. J'ai un peu moins aimé certaines facilités, comme l'artiste indépendant et coureur de jupon qui se transforme en "presque mari" modèle, le fait de tomber amoureux par "procuration", au travers de l'art, quelques personnages secondaires qui manquent un peu de finesse (le monde de la mode et de la publicité, par exemple), voire même une ou deux petites ficelles scénaristiques.
Ceci dit, j'ai trouvé ce livre de Bordaçarre très convaincant, agréable à lire, intéressant, et mystérieux. Une chouette découverte !"

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L'ARCHIPEL D'UNE AUTRE VIE, roman d'Andreï MAKINE, 2016, 281 pages, ****

16/05/2017 12:30 par livresentete

  • L'ARCHIPEL D'UNE AUTRE VIE, roman d'Andreï MAKINE, 2016, 281 pages, ****

    L'ARCHIPEL D'UNE AUTRE VIE, roman d'Andreï MAKINE, 2016, 281 pages, ****

    16/05/2017 12:30 par livresentete

 

MAKINE Andreï

L'ARCHIPEL D'UNE AUTRE VIE, Seuil, 2016, 281 pages, ****

 Roman d'une époque rude et tendue en Russie plus précisément en Sibérie, en 1952.

 

Un roman, une fable, un songe, une rencontre d'humains menacés donc une vie de survivance à la dure. Nul n'est épargné par le régime soviétique à l'époque de STALINE.

Un roman touchant, une histoire d'amour hors norme, en dehors de la réalité d'une époque où chaque jour  la survie est menacée.

Pas facile la vie de soldat à moins d'être un décoré, un héros et un menteur. Le pouvoir appartient à un haut gradé qui s'accapare le bénéfice de la gloire des humbles soldats. Tout lui revient car il en a le pouvoir et on le croit. Il est le maître de toutes les situations. La gloire lui appartient.

ELKAN ET GARTSEV, leur histoire d'amour menacée, faite d'amour et d'amour de la liberté.

"La même nature humaine, faite de méfiance, d'agressivité, de perfidie." Une vie démente.

Un grand roman, un auteur à l'écriture vive. Un roman et un un auteur à ne pas manquer.

Un roman qu'on dévore.

Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

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"... un rôle dans la bouffonnerie du monde où depuis toujours les hommes vivent en se haïssant."

"À cet instant de ma jeunesse, le verbe "vivre" a changé de sens.Il exprimait désormais le destin de ceux qui avaient réussi à atteindre la mer des CHANTARS. Pour toutes les autres manières d'apparaître ici-bas "exister" allait me suffire."

"Je me sentis très proche de cet inconnu. Pourtant, son mystère résista--une identité plus complexe que celle d'une simple trappeur de la taïga."

"...sur la Russie et son communisme vieillissant qui coïncida avec notre jeunesse, âgés de quatorze ans. La dictature qui nie l'individualité humaine. Rétifs aux doctrines, nous n'avions qu'une envie: nous enivrer de ce nouveau printemps, le meilleur de notre vie, pensions-nous."

"En réalité, TOUGOUR se trouvait dans le cul-de-sac d'un golfe serré entre des reliefs monstrueux et débouchant...sur une modeste mer intérieure."

"La douleur est faite pour révéler l'homme."

"Dès lors, la vraie poursuite commença, une traque rapprochée, celle qui réveille, chez l'homme, son instinct de prédateur."

RAINSKY."Pour survivre, il avait trouvé  une bouée: la "discipline de fer" qu'il admirait chez son père, chez les Allemands, chez LOUSKAS."  

VASSINE."Depuis, je n'aime pas ces récits de soldats. On enjolive, on décrit des exploits et des victoires."

GARTSEV."...ce "pantin de chiffon" que je gardais en moi. Fiévreux symbole de notre volonté de vivre, d'aimer, d'être reconnu, d'être aimé."   

"Être face à une femme inversait le sens de notre expédition. Elle nous avait humiliés, rapetissés. Les vrais victimes, c'était nous....une garce qu'il fallait punir, non pas pour son crime mais pour avoir perverti la logique de ce monde."

 

Pour en savoir davantage:

Résumé :

"Aux confins de l'Extrême-Orient russe, dans le souffle du Pacifique, s'étendent des terres qui paraissent échapper à l'Histoire... Qui est donc ce criminel aux multiples visages, que Pavel Gartzev et ses compagnons doivent capturer à travers l'immensité de la taïga ? C'est l'aventure de cette longue chasse à l'homme qui nous est contée dans ce puissant roman d'exploration. C'est aussi un dialogue hors du commun, presque hors du monde, entre le soldat épuisé et la proie mystérieuse qu'il poursuit. Lorsque Pavel connaîtra la véritable identité du fugitif, sa vie en sera bouleversée. La chasse prend alors une dimension exaltante, tandis qu'à l'horizon émerge l'archipel des Chantars : là où une "autre vie" devient possible, dans la fragile éternité de l'amour."

Les éditeurs

 

Un lecteur:

"

 

Andreï Makine, nouveau membre de L'Académie Française, nous offre avec « L'Archipel d'une autre vie » un magnifique roman. Avec un grand talent il nous entraine dans une grande aventure dans sa Sibérie natale.
Nous sommes dans les années 1970 en Sibérie extrême-orientale, un jeune garçon rencontre Pavel Gartsev. Cet homme va commencer à lui raconter son histoire. 
Flashback !
Nous sommes en 1952, l'URSS de Staline se prépare à une possible guerre atomique. Cinq soldats dont Pavel sont envoyés à la poursuite d'un évadé du Goulag. Commence alors une longue chasse à l'homme dans la taïga Russe. Dans cette nature hostile, les hommes, de plus en plus épuisés par cette battue d'un fugitif qui les tient toujours à distance, vont révéler leur réelle personnalité. Lorsque Pavel réussira à le rejoindre et connaîtra qui est l'évadé, sa vie ne sera plus la même.
Dans ce décor hostile mais magnifique, l'homme prendra conscience de la violence de notre monde et se rendra compte qu'il est du mauvais côté. Andreï Makine, car c'est bien lui le jeune garçon qui recueille le témoignage de Gartsev, nous envoie un message : arrêtez la violence, les armes, les fanatismes, les pollutions, regardé notre terre, il y a une autre façon de vivre.
L'écriture de Makine est magnifique, le style est vivace. L'auteur nous transmet son amour pour sa Sibérie et son inquiétude pour notre monde. L'histoire vous tient jusqu'à la dernière page. Un roman qu'on dévore."

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LA BIBLIOTHÈQUE DES ÂMES, roman, tome 3 sur 3, de Ransom RIGGS, 2016, 581 pages

14/05/2017 11:30 par livresentete

  • LA BIBLIOTHÈQUE DES ÂMES, roman,  tome 3 sur 3, de Ransom RIGGS, 2016, 581 pages

    LA BIBLIOTHÈQUE DES ÂMES, roman, tome 3 sur 3, de Ransom RIGGS, 2016, 581 pages

    14/05/2017 11:30 par livresentete

 

RIGGS Ransom

MISS PEREGRINE ET LES ENFANTS PARTICULIERS,

LA BIBLIOTHÈQUES DES ÂMES, tome 3/3, 2016, 581 PAGES

 

Roman intense, bouleversant et merveilleusement étrange. Une expérience de lecture fantastique, unique. Un monde qui nous rappelle qu'il existe autre chose que la vie au quotidien. Il suffit de s'évader par notre conscience, notre esprit en effervescence. On atteint les limites qu'on se donne. Il suffit de fermer les yeux, de regarder à l'intérieur de soi.

Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

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"Le monstre était là, devant nous. Si proche qu'il lui aurait suffi de déployer une de ses langues pour nous toucher."

JACOB."Je suis comme Grandpa. J'ai la même chose que lui. Je suis particulier."

"C'est sûr, a admis EMMA. Cela dit, je serai surprise que dans trois jours, un seul de nous soit encore en vie.Seuls les trompe-la-mort et les Ombrunes faisaient des excursions plus longues dans le présent."

"Nous avions l'impression d'entrer dans la profondeur de l'enfer,escortés par la mort en personne."

SHARON. EMMA."Nous avons tous une date d'expiration. À votre place, je ne serais pas pressé de la connaître."

"Puis, sous les yeux de la foule médusée, EMMA, SHARON et Moi avons fait sortir la créature de la cage."

"Qui sait: peut-être que le monde moderne était tellement blasé que personne ne se serait étonné de ce spectacle."

 

Pour en savoir davantage:

 

Résumé :

"Un garçon aux pouvoirs extraordinaires
Une armée de monstres redoutables
Une bataille héroïque pour sauver le monde des particuliers de la tyrannie

Dans le Londres d’aujourd’hui, Jacob Portman et Emma Bloom se lancent à la recherche de leurs amis enlevés par les Estres. Ils retrouvent leur trace grâce au flair aiguisé d'Addison, l'illustre chien particulier doué de parole. 

Bientôt, au bord de la Tamise, ils font la connaissance de Sharon, un géant bourru qui, moyennant une pièce d'or, propose de leur faire traverser le fleuve. Ils rejoignent ainsi l'Arpent du Diable, une boucle temporelle à la réputation effroyable où séjournent les particuliers les moins recommandables, où pirates et malfaiteurs commettent leurs forfaits en toute impunité. Jacob et Emma ne se sont pas trompés : l'ennemi a bien établi son QG dans l'Arpent, derrière les murs d'une forteresse imprenable..."

 

Une lectrice:

 

"Voilà ! Terminé la belle, longue, édifiante et préoccupante histoire de Miss Pérégrine et de ses enfants particuliers. 
Ce troisième tome a tout à fait sa place dans cette trilogie et assure au lecteur une montée régulière mais certaine de l'angoisse et du suspens où de nouveaux personnages plus étranges les uns que les autres évoluent avec grand courage dans un milieu bien hostile. 
Ce qui me reste de ce livre, c'est d'abord la noirceur que je n'ai pas mal vécue parce qu'elle me semblait nécessaire afin de mettre en évidence l'héroïsme des personnages, mais noirceur tout de même ! 
Pour se faire une idée de ce que vivent nos particuliers et dans quelle atmosphère ils évoluent, il faut penser à l'Angleterre victorienne et à l'environnement obscur dont nous enveloppent certains auteurs comme Charles Dickens, Bram stoker, Charlotte Brontë, à cette atmosphère malsaine que l'on rencontre dans les milieux pauvres où les miséreux ont l'air plus miséreux encore parce qu'ils sont placés dans des lieux sordides, nauséabonds, glauques. Ce que j'écris là peut faire fuir le lecteur, je le reconnais, mais je crie haut et fort que je suis resté accrochée à l'histoire parce que j'ai passé du temps à me demander : mais diable ! comment vont-ils se sortir de là… particulièrement lorsqu'ils descendent ce fleuve qui pour moi n'est autre que le Styx, sur l'embarcation de Sharon, sans aucun doute Charon, le passeur qui les emmènent vers les enfers...
L'ouvrage est toujours illustré de photos soigneusement sélectionnées pour offrir au lecteur une vision de presque tous les personnages, tous plus fascinants les uns que les autres, à qui aurait une particularité encore plus originale que le voisin. 
Mais attention toutefois à ces personnages, ce n'est pas le plus vil en apparence qui est le plus mesquin, calculateur, malhonnête et ce n'est pas non plus le plus élégant, riche et prometteur qui est le meilleur. 
la dernière partie de ce roman réserve bien des surprises aux heureux lecteurs qui ne l'aurait pas encore découvert. 
Pour ne pas dévoiler, j'affirmerai seulement que la fin, surprenante, est juste la fin qu'il fallait à ce roman… mais je n'en dis pas plus !

Mon année littéraire commence très bien avec cette trilogie !"

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HOLLOW CITY, MISS PEREGRINE ET LES ENFANTS PARTICULIERS, tome 2/3, 500 pages

08/05/2017 19:54 par livresentete

  • HOLLOW CITY, MISS PEREGRINE ET LES ENFANTS PARTICULIERS, tome 2/3, 500 pages

    HOLLOW CITY, MISS PEREGRINE ET LES ENFANTS PARTICULIERS, tome 2/3, 500 pages

    08/05/2017 19:54 par livresentete

MISS PEREGRINE ET LES ENFANTS PARTICULIERS,

HOLLOW CITY, tome 2, 500 pages, 2014, 2/3 tomes

 

Un roman qui nous tient hors d'haleine, à bout de souffle.  Ce tome 2 nous COLLE  aux personnages des dix Enfants Particuliers. Il nous faut savoir quel est le sort réservé à MISS PEREGRINE, à tout prix.

Chanceux. Il me reste le tome 3 à lire.

Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

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"Nous avons traversé le port à la rame.Ici et là, des bateaux dansaient sur l'onde en pleurant des larmes de rouille le long de leurs soudures.Notre petite procession--dix enfants et un oiseau entasssés,  dans trois frêles embarcations--ramant vers la haute mer avec une tranquille intensité."  

"J'imaginais mon père, se réveillant dans notre chambre d'hotel de Cairnholm pour s'apercevoir que je lui avais faussé compagnie."

"Imagine qu'on se mette à la recherche d'autres boucles. Vous dépendez de moi pour vous protéger des monstres."

"Une sorte de sixième sens m'avertissait des déplacements du CREUX, un monstre carnivore."

"Ma parole, c'est un vrai TERMINATOR. Les SÉPULCREUX  étaient  plus terrifiants et plus redoutables."

EMMA." Je suis une vieille femme! La personne que tu prétends aimer est en réalité une vieille peau... qui se cache dans la peau d'une fille."

" ...que vous étiez des SYNDRIGASTI."

  

Résumé :

Dix enfants particuliers sont pourchassés par une armée de monstres.
Une seule personne pourrait les aider : Miss Peregrine ! Mais elle est prisonnière dans sa forme oiseau...
Les enfants particuliers sont désemparés : Miss Peregrine, changée en oiseau, est prisonnière de son état, suite à l'attaque des Estres, des âmes damnées. Ils n'ont plus qu'un espoir : trouver une Ombrune susceptible de redonner à la directrice de l'orphelinat sa forme humaine.

Après avoir essuyé une tempête entre Cairnholm et le continent, le petit groupe d'enfants échoue sur une rive de Grande-Bretagne, en 1940, alors que la Seconde Guerre mondiale fait rage. Aussitôt pris en chasse par des Estres déguisés en soldats,
ils se réfugient in extremis dans une boucle temporelle. Là, vit une curieuse ménagerie d'animaux singuliers. Parmi eux, Addison, un chien parlant, leur apprend que Miss Wren, la dernière Ombrune en liberté, est partie libérer ses soeurs à Londres. Il devient urgent pour les enfants particuliers de rejoindre la capitale.

 

 

D'emblée, et clairement, le tome 2 vaut largement le premier, voire le surpasse. Est-ce que, familiarisé avec cet univers, le lecteur peut sans retenue entrer dans l'histoire. Est-ce parce que l'auteur, libéré des contraintes de la mise en place du scénario, a pu totalement donner toute la mesure de son imagination? Peu importe, ça marche très bien. On retrouve avec plaisir les personnages particuliers, et l'on en découvre de nouveaux. 
L'ambiance est agitée : on est dans un récit d'aventures, entre la guerre et la poursuite par les Creux et autres Estres, nos compagnons ont peu de temps pour souffler. Les rebondissements abondent qui relancent l'histoire. Et l'on a toujours l'iconographie en prime, qui inscrit le propos dans un réel revisité. C'est vraiment très habile.
Il ne reste qu'une seule chose à faire, se précipiter sur le tome 3.

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