MISSING: NEW YORK, roman polar de Don WINSLOW, 2015, 302 pages, *****

17/07/2018 12:30 par livresentete

  • MISSING: NEW YORK, roman polar de Don WINSLOW, 2015, 302 pages, *****

    MISSING: NEW YORK, roman polar de Don WINSLOW, 2015, 302 pages, *****

    17/07/2018 12:30 par livresentete

WINSLOW Don

MISSING : NEW YORK, roman polar, 2015, 302 pages,*****

Un roman du genre polar, enquête policière très réussie avec une rare maîtrise d'écriture et de narration.Un enquêteur acharné se doit de démissionner comme policier pour poursuivre cette enquête qu'il s'est donnée comme mission de réussir : sauver la vie d'une enfant de cinq ans.

Une enquête unique, une enquête tenace sur la disparition d'une fillette de cinq ans enlevée près du domicile familial. Qui dit enlèvement peut laisser supposer un réseau criminel organisé.

Une enquête policière qui souligne que parfois il faut parier sur la nature humaine.

Gilles LAGROIS, Auclaire, Québec

www.livresentete.vip-blog.com, à visiter

 

« On peut aisément pardonner à l'enfant qui a peur de l'obscurité; la varie tragédie de la vie, c'est lorsque les hommes ont peur de la lumière. » PLATON

« L'espoir ne meurt pas d'un seul coup, comme une branche qui se casse sous le poids de la neige. »

« C'est peut-être au coeur de la ville qu'on est le plus résolument seul-- dans l'anonymat , dans l'indifférence. Appelez cela « isolement » ou appelez cela « liberté »

« Et maintenant, les hommes de main de Massarano confirmaient la rumeur que la pègre était impliquée. »

« C'est dur de nos jours de trouver des hommes qui défendent des valeurs. »

« Des gens disparaissent. Certains parce qu'ils le veulent. D'autre parce qu'ils se font enlever. »

 

POUR EN SAVOIR DAVANTAGE :

 

 

 

Résumé :

« Frank Decker, sergent de police à Lincoln, Nebraska, capte sur sa radio de service un « Code 64 », soit un avis de disparition : Hansen, Hailey Marie. Afro-américaine. Âgée de cinq ans. Un mètre six. Seize kilos huit. Cheveux bruns, yeux verts.
Personne n’a rien vu, rien remarqué, rien entendu.
Près de la moitié des enfants assassinés par leur ravisseur sont tués dans l’heure qui suit leur enlèvement et Decker sait juste que Hailey s’est volatilisée avec Magique, son petit cheval en plastique.
Fouilles et interrogatoires, brigade cynophile, battues avec l’aide des flics des comtés voisins : la police fait de son mieux.
Jusqu’à un certain point. Car personne ne l’admet, mais on remue ciel et terre pour retrouver les petites filles blondes, pas les enfants métis de mère modeste et alcoolique.
C’est alors que Decker donne sa démission, fait son sac et part sur les routes à la recherche de Hailey.
Une quête désespérée et solitaire de plusieurs mois, de motels en stations-service, jusqu’à New York et son annexe pour VIP, les Hamptons.
Et là, tout bascule… » LES ÉDITEURS


 

UN LECTEUR;

« Missing et la naissance d'un policier/civil qui travaille en indépendant ou en marge des services de police. Oui c'est la première enquête de Franck Decker, Deck pour les amis, et celle-ci porte sur la disparition d'une petite fille afro-américaine. Decker est policier à Lincoln et lorsque les services de police, le FBI et le procureur semblent vouloir freiner l'ardeur des recherches, Decker abandonnera sa carrière pour poursuivre, seul . Depuis un an qu'il traque et chasse les indices, qu'il sollicite tous ses contacts, qu'il sillonne le pays, qu'il suit la moindre piste...y arrivera-t-il ? Se découragera-t-il ? Où nous mènera-t-il ? Chose certaine, cette année de chasse aux voleurs d'enfants est venue à bout de son mariage...Deck devient un homme seul, sans attaches, un chasseur solitaire. Une histoire déjà vu bien sûr, mais Winslow a une plume tranchante ici, incisive, qui dit ce qu'il faut sans passer par quatre chemins. C'est direct et sans relief. Bref, cette première enquête se lit bien, c'est clair, c'est concis, c'est rapide. « wwww.babelio.com

PARCE QUE JE T'AIME, roman de Guillaume MUSSO, 2007, 416 pages, ****

15/07/2018 16:40 par livresentete

  • PARCE QUE JE T'AIME, roman de Guillaume MUSSO, 2007, 416 pages, ****

    PARCE QUE JE T'AIME, roman de Guillaume MUSSO, 2007, 416 pages, ****

    15/07/2018 16:40 par livresentete

MUSSO Guillaume

PARCE QUE JE T'AIME, 2007, 2007, 416 PAGES, ****

Un roman sur l'ouverture à l'autre où malheur et bonheur se côtoient. »

Parfois, la réussite d'une vie tenait à pas grand-chose: une rencontre, une décision, une chance, un fil ... »

Un roman psychologique dont le but atteint est : oublier la haine, la vengeance pour les remplacer par la confiance et l'amour, la joie de vivre. »

Une autre dimension s'ajoute aux vies de nos personnages principaux. Un coup de maître de l'auteur dans l'art de créer un monde par l'écriture autour de la vie à laquelle nous évoluons dans ce roman.

Un roman parfois insolite mais auquel nous nous sentons intimement inclus.

Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

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« CONNOR. Psychologue. Le costume de Mère Teresa était trop lourd a porter. »

« Rien n'est définitivement joué. »

« Aimer, c'est prendre soin de la solitude de l'autre sans jamais la combler. Ni même la connaître. Christian Robin

« ALYSON. Fille d'un milliardaire...sa pulsion autodestructrice prenait racine quelque part. »

« C'est l'amour qui tisse les liens familiaux, pas le sang. »

COONOR McCOY. Le service des grands brûlés, dix-sept ans. 50% de la surface corporelle est atteinte : les deux bras, les deux jambes, la face avant du thorax ne sont plus que des plaies insoutenables.Certaines de ces brûlures sont profondes. »

« Le monde tel qu'il va lui paraît de plus en plus hostile, déshumanisé et barbare. »

« SI ON RENONCE À NOS VALEURS, ON RENONCE À TOUT. »

« La colère peut être un atout à condition de la transformer en une force positive. »

« À l'inverse de la vengeance qui alimente la haine, le pardon nous délivre d'elle. »

« Pardonner est la chose la plus difficile au monde, celle en tout cas qui requiert le plus de force. »

« ALYSON. GRAZIELLA, femme de ménage. Tu t'es laissée contaminer par tout ce que l'argent apporte de mauvais : le mépris et la perde des valeurs. »

 

POUR EN SAVOIR DAVANGAGE :

 

Résumé :

« Layla, une petite fille de cinq ans, disparaît dans un centre commercial de Los Angeles. Ses parents, brisés, finissent par se séparer. Cinq ans plus tard, elle est retrouvée à l'endroit exact où on avait perdu sa trace. Elle est vivante, mais reste plongée dans un étrange mutisme. À la joie des retrouvailles, succèdent alors les interrogations. Où était Layla pendant cette période? Avec qui ? Et surtout pourquoi est-elle revenue ? » Les éditeurs

UN LECTEUR

« 416 pages lues en quelques heures: trop facile. Ça file comme un fusée, ça siffle comme une hélice, ça s'ouvre comme un arc-en-ciel: trop facile. C'est à ce moment qu'on se demande qu'est ce qu'on vient de lire: trop facile, c'est tout, on a peur que ça s'évapore avec autant de facilité, de la même manière qu'on en a pris connaissance.
Et pourquoi pas? On ne se prend pas la tête avec le style d'auteur, on s'y met dans des situations qui filent comme sur les roulettes, on voit bien surgir des rebondissements qui ne ressemblent qu'aux jets de pierre dans une rivière, ça ne vous fait pas frémir, ça ne surélève pas votre peau, ni ne suspend pas vos émotions tant l'histoire file d'elle-même...c'est dire que c'est juste une écriture et une lecture mais pas de la littérature... 
Et pourquoi pas!
Plusieurs situations conduites en puzzles dont l'auteur nous fait cheminer vers un seul plat, il faut dire qu'il a de l'imagination, Guillaume Musso. Et ce voyage qui a semblé merveilleux vers un monde psychique, un monde qui semble mieux gérer l'homme qu'on ne l'aurait pas soupçonné, un monde qui décide de rendre l'homme puissant ou impuissant, est un approche bien intéressant. » babelio.com

LA LISTE DES MES VIES, roman de Grégoie DELACOURT, 2012, 186 pages

13/07/2018 15:11 par livresentete

  • LA LISTE DES MES VIES, roman de Grégoie DELACOURT, 2012, 186 pages

    LA LISTE DES MES VIES, roman de Grégoie DELACOURT, 2012, 186 pages

    13/07/2018 15:11 par livresentete

DELACOURT Grégoire

LA LISTE DE MES ENVIES, Lattès, 2012, 186 pages

Un roman tout en douceur, en délicatesse. Le beau personnage de JOCELYNE GUERBETTE nous rapproche de vraies valeurs humaines : compréhension, partage, écoute, fidélité, respect et fierté de soi. Le personnage principal nous fait des confidences, elle nous dit les choses comme elle les vit, nous décrit sa réalité de femme, épouse et mère. Elle est une femme qui se prend en main, qui partage avec les autres son talent de couturière et a même un blog de ses créations. Elle est mercière.

Un roman qui au lieu de déranger ,au contraire, nous réconcilie avec la vie. La vie est peut être compliquée parce qu'on se la complique. Une belle vison de la vie au quotidien, d'une vie simple et heureuse.

Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

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« On se ment toujours. Je sais bien, par exemple, que je ne suis pas jolie. »

« Je sais la beauté rare sous mes habits. »

« Il n'y a que dans les livres que l'on peut changer de vie, faire disparaître le poids des choses. »

« Décider de sa vie. Le plus grand cadeau qui puisse nous être fait. »

« La convoitise brûle tout sur son passage. Réaliser les rêves des autres, c'était prendre le risque de les détruire. »

« L'AMOUR DEMANDE BEAUCOUP DE PARDONS. »

 

POUR EN SAVOIR DAVANTAGE :

Résumé

« Jeune fille, Jocelyne rêvait de mode et de prince charmant. Mais la vie est passée par là, et à 47 ans, la mercière d'Arras doit se contenter d'un mari indifférent et d'un blog sur la dentelle. Quand un heureux concours de circonstances lui offre le gros lot du loto, Jocelyne réalise qu'elle a de quoi réaliser tous ses désirs. Grisée par cette perspective, elle décide de prendre son temps avant d'en parler à ses proches et en attendant, fait la liste de tout ce qu'elle pourrait s'offrir, achats utiles ou folies inconsidérées ... Elle se méfie de cet argent tombé du ciel, n'aurait-elle finalement pas plus à perdre qu'à gagner ? »

Une lectrice :

« Pourquoi La liste de mes envies est un coup de coeur :
Tout le monde s'est un jour posé la question d'un gain faramineux et des conséquences sur la vie quotidienne. Et tout le monde s'est imaginé rayant ligne avec ligne la liste des petits ou grands rêves qui, comme le dit l'auteur, sont «nos petites choses à faire, qui nous projettent à demain, à après-demain, dans le futur ; ces petits riens qu'on achètera la semaine prochaine et qui nous permettent de penser que la semaine prochaine, on sera encore vivant». L'identification est immédiate : la mercière en nous s'y retrouve. 
Parlons-en de cette mercière, Jocelyne, qui a identifié son destin à ces petits signes construits qui pavent notre existence, et qui, de coïncidence, deviennent sort jeté. Elle devait donc gagner un jour, Jocelyne, qui a épousé Jocelyn, et avait ainsi défié les lois du hasard à plusieurs reprises. Et Jocelyne, on a l'impression de la connaître. Jusqu'à se reprocher de ne pas encore être allé à sa rencontre, qu'elle soit mercière, employée des postes, ou infirmière. Et l'on aura perdu l'occasion de découvrir toute sa richesse cachée (blog, vie associative, talent gardé secret) et ses blessures ordinaires. L'auteur nous offre l'opportunité de pousser sa porte. 
La liste rédigée, comme elle se transforme avec le cheminement qu'implique une telle mésaventure! de discrets et raisonnables (les petits riens preuves de notre existence), les désirs se font plus audacieux. Et malgré tout cela, Jocelyne ne peut passer à l'acte, parce que l'assouvissement de ces désirs laissera place aux envies, c'est à dire à la fin du rêve, et à l'éloignement du bonheur. Car elle comprend rapidement cela : ce qui lui manque le plus ne s'achète pas. Son mari en fera l'amère expérience.
Je comprends également à l'issue de cette lecture pourquoi une admiratrice a demandé à l'auteur la raison d'un pseudonyme masculin! L'illusion est totale. La part féminine de Grégoire Delacourt s'est exprimée avec beaucoup d'adresse et de justesse.
L'écriture, légère, drôle, ne se prend pas au sérieux. Elle incarne parfaitement l'héroïne dans sa simplicité, et son humour parfois amer. Très sensible au pouvoir des mots, un peu midinette, elle avoue aimer «les phrases longues, les soupirs qui s'éternisent», ou «quand les mots cachent parfois ce qu'ils disent, ou le disent d'une manière nouvelle»
Derrière le fait divers qui fait la trame du roman, s'inscrit en filigrane l'ombre d'une grande solitude, que ne comblent pas la vie en couple, usée par le quotidien et les écueils inévitables après de longues années de cohabitation, ou les contacts virtuels derrière un écran de pixels. le gain inattendu creuse le fossé, par la crainte de perdre les quelques relations sincères qui faisaient le sel de la vie.  « 

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LE NOUVEAU NOM. L'amie prodigieuse 2, de Elana FERRANTE, 2012, 553 pages

08/07/2018 12:47 par livresentete

  • LE NOUVEAU NOM. L'amie prodigieuse 2, de Elana FERRANTE, 2012, 553 pages

    LE NOUVEAU NOM. L'amie prodigieuse 2, de Elana FERRANTE, 2012, 553 pages

    08/07/2018 12:47 par livresentete

FERRANTE Elena

LE NOUVEAU NOM,L'amie prodigieuse, tome 2, 2012, 553 pages

Un roman dont l'action principale se déroule à Naples donc dans un contexte de vie à la napolitaine avec leur langue particulière, un dialecte différent de l'Italien usuel et leur mode de vie franc. Ça joue à la dure les Napolitains : ils crient, ils frappent pour s'exprimer clairement. Deux personnages féminins dominent dans ce roman : LILA et ELENA appelée aussi LENÙ.

LILA est généreuse avec les autres et surtout avec les démunis. LILA est une femme dominante : elle est fière, capricieuse, joue avec la vie des autres, elle est intense. LENÙ est une jeune fille toute en douceur, elle réussit bien à l'école et attire l'attention de ses professeurs. L'éducation jouera un rôle important dans sa vie future.

Un roman, des histoires de femmes avec leur hauts et leurs bas. Une amitié inégale car l'une manipule l'autre pour toujours arriver à ses fins, satisfaire ses caprices. Mais une amitié sincère lie ces deux femmes. Une amitié qui parfois nous dépasse.

Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

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« LILA. LENÙ. Lila a organisé une fête dans sa nouvelle maison et elle ne m'a pas invitée, mais c'est mieux comme ça, je suis contente, j'en ai assez de me comparer à elle, et je ne veux plus la voir. »

« LILA. STEFANO. À ce souvenir, elle réalisa que pas le moindre détail de sa personne n'avait un quelconque charme à ses yeux. Quelque chose en lui et autour de lui s'était brisé. LILA eut l'idée de dérober un couteau...pour le lui ficher dans la gorge. Pour finir, elle n'en fit rien. Son mariage n'avait aucun sens. »

« C'est elle la femme et toi l'homme e te que donc elle doit t'obéir. »

« Mais sa condition d'épouse l'avait enfermée dans une sorte de récipient de verre. »

« LILA. Elle nous était supérieure, comme ça, sans le vouloir. Et c'est cce qui était insupportable. »

« LILA. LENÙ. ...pourquoi exagère-t-elle toujours ? »

« LILA.NINO. L'un était déjà fiancé et l'autre mariée. Ils me semblaient parfois des divinités déchues : eux si forts et intelligents autrefois, comme ils étaient stupides, aujourd'hui occupés à ce jeu ridicule. Je projetais de dire à Lila, à Nino u à tous les deux : pour qui vous prenez-vous, revenez sur terre ! »

 

Pour en savoir davantage :

 

« Naples, années soixante. Le soir de son mariage, Lila comprend que son mari Stefano l'a trahie en s'associant aux frères Solara, les camorristes qui règnent sur le quartier et qu'elle déteste depuis son plus jeune âge. Pour Lila Cerullo, née pauvre et devenue riche en épousant l'épicier, c'est le début d'une période trouble : elle méprise son époux, refuse qu'il la touche, mais est obligée de céder.

Elle travaille désormais dans la nouvelle boutique de sa belle-famille, tandis que Stefano inaugure un magasin de chaussures de la marque Cerullo en partenariat avec les Solara. De son côté, son amie Elena Greco, la narratrice, poursuit ses études au lycée et est éperdument amoureuse de Nino Sarratore, qu'elle connaît depuis l'enfance et qui fréquente à présent l'université. Quand l'été arrive, les deux amies partent pour Ischia avec la mère et la belle-soeur de Lila, car l'air de la mer doit l'aider à prendre des forces afin de donner un fils à Stefano.

La famille Sarratore est également en vacances à Ischia et bientôt Lila et Elena revoient Nino. Le nouveau nom est la suite de L'amie prodigieuse, qui évoque l'enfance et l'adolescence de Lila et Elena. Avec force et justesse, Elena Ferrante y poursuit sa reconstitution d'un monde, Naples et l'Italie, et d'une époque, des années cinquante à nos jours, donnant naissance à une saga romanesque au souffle unique. »

Les éditeurs

UNE LECTRICE :

« Lila-Lenù, deuxième manche! A ma droite Lila, la casse-couilles flamboyante; à ma gauche, Lenù, l'intellectuelle cauteleuse... arbitrage difficile et combat acharné..
Je ne vous parlerai plus de balançoire, comme dans le tome 1..mais d'une lutte âpre pour vivre- ou survivre- pour arriver- ou pour exister. 
Ni sans toi, ni avec toi semble être la devise des deux lutteuses...
J'ai dévoré d'une traite le tome 2 de l'Amie prodigieuse!, fraîchement paru en français. 
Pas déçue du match, et même un peu sonnée..
.
Voici nos deux amies aux prises avec la vie d'adulte: le mariage, l'amour, les enfants, la réussite sociale, l'accomplissement personnel...
Dit comme cela , cela paraît d'un convenu accablant et le pire des romans à l'eau de rose pourrait entrer dans ce schéma...
Ce serait mal connaître Elena Ferrante: elle déchaîne une tornade de sentiments, d'injures, de cris, de coups qui se mêle incongrûment à une analyse raffinée, distanciée- parfois complètement tordue- des êtres et de leurs motivations secrètes. Elle braque un regard de plus en plus décapant sur la société italienne des années soixante qui paraissaient si prometteuses de lendemains qui chantent..-et spécifiquement sur les femmes des classes populaires napolitaines, pauvres et débordantes d'énergie, prises entre les mirages du mariage et ceux de l'émancipation culturelle.
Tout démarre en fanfare! 
Argent, confort, commerce florissant :le mariage de Lila avec Stefano l'épicier semble la couronner reine du quartier tandis que Lenù, pauvre, besogneuse, appliquée à ses études, trime dans l'ombre. Mais ne dit-on pas: la mariée est trop belle?
Une parenthèse enchantée- des vacances "de luxe" à Ischia, au bord de la mer- jette soudain la lumière crue du soleil d'été sur cette mascarade. 
Tout vole en éclats. Tout se détériore: la vie de l'une, celle de l'autre et même celle de tous les très jeunes couples qui les entourent..
Lila la belle, l'insolente fait l'épreuve de la passion, de l'abandon, de l'humiliation, de la chute mais sans jamais se départir de sa morgue flamboyante. 
Lenù, la moche, la boutonneuse, la miséreuse, réussit à sortir de l'ombre, à séduire,à conquérir la reconnaissance sociale mais sans jamais se départir d'un sentiment d'illégitimité qui mine même ses plus grandes réussites. «  www.babelio.com

LA VIE SECRÈTE DES ARBRES de Peter WOHLLEBEN, 2017, 252 pages, Découvertes d'un monde caché, ****

06/07/2018 15:03 par livresentete

  • LA VIE SECRÈTE DES ARBRES de Peter WOHLLEBEN, 2017, 252 pages, Découvertes d'un monde caché, ****

    LA VIE SECRÈTE DES ARBRES de Peter WOHLLEBEN, 2017, 252 pages, Découvertes d'un monde caché, ****

    06/07/2018 15:03 par livresentete

WOHLLEBEN Peter

LA VIE SECRÈTE DES ARBRES, 2017, 252 pages, Découvertes d'un monde caché, ****

Vous aimez la forêt, vous y promenez, observer les plantes, les arbres, les nids d'oiseaux, les animaux qui y vivent. LA VIE SECRÈTE DES ARBRES vous apprendra que les arbres sont des êtres vivants qui ont beaucoup de points communs avec nous, les humains.

Ils bougent, se déplacent, réagissent aux températures des saisons, ont leur temps des amours, échangent de bons services, ont leurs histoires d'eau, que chacun a sa place, qu'ils n'apprécient pas les grandes variations de température et d'humidité,ont des rapports de force, ont un habitat social et mixité, réagissent quand l'hiver arrive, qu'ils sont malades, ont du caractère, sont lents et très résistants, ont des habitants parfois capricieux.

Un monde fascinant à découvrir. Ils ont beaucoup de points commun avec nous. Nous y reconnaissons aussi nos bonnes vieilles habitudes.

Un livre à ne pas manquer, un incontournable pour les écologistes et environnementalistes.

Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

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« La sylviculture moderne produit du bois, en d'autres mots abat des arbres puis replante des jeunes plants. »

« La plupart des individus d'une même espèce et d'un même peuplement sont reliés entre eux par un véritable réseau. Les forêts sont des super organismes, des organisations structurées. Par conséquent les arbres sont parfaitement capables de distinguer leurs racines de celles des espèces différentes et même de celles d'autres individus de la même espèce. « 

« À plusieurs, la vie est plus facile. À plusieurs, les arbres forment un écosystème qui modère les températures extrêmes, froides ou chaudes,emmagasine de grandes quantités d'eau et augmente l'humidité atmosphérique. »

 

« L'émission de substances odorantes.Leur capacité à identifier la salive d'un insecte prouve que les arbres possèdent également un sens du goût. »

« Le monde animal perçoit tous les signaux émis par les arbres. »

« Les arbres en envoyant aussi leurs messages à la vitesse d'un cm/seconde. »

« Les racines d'un arbre s'étendent sur une surface qui dépasse de plus du double l'envergure de la couronne. »

« Les arbres fruitiers, les saules diffusent des messages olfactifs pour attirer l'attention et inviter les abeilles à venir faire le plein de nectar sucré chez eux. »

« Les conifères s'en remettent eux aussi à la méthode de pollinisation par le vent. »

« Chaque individu n'a qu'un seul sexe. »

« Un arbre engendre un seul et unique successeur. »

« Les arbres supportent mieux la faim que la soif. »

« Un hêtre adulte peut envoyer dans ses branches et ses feuilles jusqu'à 500 litres d'eau par jour. »

« Une poignée de terre forestière contient plus d'organismes vivants qu'il y a d'êtres humains sur terre. »

« La forêt tropicale amazonienne devient de plus en plus sèche, les effets de la déforestation se font sentir. »

« Les glaciales années 1940, les records de sécheresse des années 1970 et le réchauffement des années 1990. »

 

RÉSUMÉ EDITEUR
 

« Les citadins regardent les arbres comme des "robots biologiques" conçus pour produire de l'oxygène et du bois. Forestier, Peter Wohlleben a ravi ses lecteurs avec des informations attestées par les biologistes depuis des années, notamment le fait que les arbres sont des êtres sociaux. Ils peuvent compter, apprendre et mémoriser, se comporter en infirmiers pour les voisins malades. Ils avertissent d'un danger en envoyant des signaux à travers un réseau de champignons appelé ironiquement "Bois Wide Web". 
La critique allemande a salué unanimement ce tour de force littéraire et la manière dont l'ouvrage éveille chez les lecteurs une curiosité enfantine pour les rouages secrets de la nature. « 

 

UNE LECTRICE :

 

« Une seule envie en tournant la dernière page : aller faire une balade en forêt ! 
C'est un excellent document scientifique , avec de grandes qualités pédagogiques. On en apprend des choses sur les hêtres et les sapins , sur les collemboles et les lichens , sur la croissance des séquoias et sur la chlorophylle. Et si on les assimile aussi bien, c'est grâce au talent de conteur de l'auteur et son art de nous transmettre sa passion. 
Du coup, les vegans n'ont qu'à bien se tenir. Parce que si les chênes sont capables d'émotions, de souffrance, on ne voit pas pourquoi il n'en serait pas de même pour les carottes et les salades!
Ne faisons pas de mauvais esprit : il n'empêche que les capacités de communication, et de coopération , car il s'agit bien de cela, lorsqu'on fait parvenir aux voisins des messages d'alerte sur la présence d'un prédateur qui s'en prend à votre écorce, sont bien étonnantes . 
On retient également la formidable complexité des interactions , entraide ou concurrence , entre tous les éléments composant le système écologique forestier : insectes, champignons, bactéries , virus, l'équilibre fragile se fait autour de la lutte de chacun pour sa survie. Ça fonctionne, tant que le prédateur suprême n'y met pas son grain de sel : coupes claires, nettoyage, voire destruction pure et simple , nos congénères n'y vont pas de main morte 
Une pensée pour les arbres des villes, que Maxime Leforestier (le bien nommé) avait chanté naguère : 
« Comme un arbre dans la ville
Pour pousser je me débats
Mais mes branches volent bas
Tout prêt des autos qui fument 
Entre béton et bitume »

Quand la passion s'allie à l'art de conter et au désir de transmettre, cela donne un superbe récit, à lire, relire, et offrir « 

LE LABYRINTHE DES ESPRITS, roman de Carlos Ruiz ZAFON, 2018, 840 pages, ****

01/07/2018 10:31 par livresentete

  • LE LABYRINTHE DES ESPRITS, roman de Carlos Ruiz ZAFON, 2018, 840 pages, ****

    LE LABYRINTHE DES ESPRITS, roman de Carlos Ruiz ZAFON, 2018, 840 pages, ****

    01/07/2018 10:31 par livresentete

 

ZAFON Carlos Ruiz 

LE LABYRINTHE DES ESPRITS, 2018, 840 pages, ****

Un roman, une brique de bonheur, de lecture pour qui apprécie ZAFON. Du fantastique, de l'histoire de Barcelone, du gothique, de l'enquête en tant que recherche poussée, du polar, de l'architecture ancienne, de l'historique, de la richesse, de l'amitié, de la profondeur de l'âme, du misérabilisme, du rêve, du religieux, des livres, de l'écriture, des auteurs marquants, de la musique jazz, de l'intérieur des êtres et des écrivains et une librairie familiale.

Un mélange de beauté et de ténèbres, de présent et de passé. Le commerce des mystères et des intrigues dont le contexte est BARCELONE.

ALICIA, un personnage principal marquant, une exécutante, une justicière à principes sans faille, déterminée à l'extrême. Un bonheur de lecture pour un fervent de CARLOS RUIZ ZAFON.

Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

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«  Un bon menteur donne aux crédules ce qu'ils veulent entendre. Voilà le secret. »

« Ce sont les souvenirs qui nous font exister « 

« La mano negra. La force occulte, le mal toujours dans l'ombre, qui tire les ficelles. »

« Mais la vengeance n'existe pas. La seule chose qui importe est la vérité. »

« ALICIA GRIS. La personne incapable de tomber amoureuse souffre bien davantage. »

« La maladie la plus difficile à guérir est l'habitude. »

« Les serments sont un peu comme les cœurs : une fois passée la première rupture, les autres, c'est du gâteau. »

« Vous êtes élégante. Un rendez-vous galant? ---Mieux. Un rendez-vous avec des livres. »

« BENITO.ALICIA...un sourire qui illumina toute sa journée et une partie de sa nuit. »

« ALICIA GRIS. Elles étaient de vieux adversaires, la douleur et elle, des briscards qui se connaissaient , se jaugeaient mutuellement et respectaient les règles du jeu. »

« La chasse, la vraie, est un duel à égalité. »

« À la guerre et en amour tout est permis. C'est un mensonge pourri. »

« Personne n'est ce qu'il paraît. »

« Je ne savais plus où cacher ces livres. J'avais beau faire preuve d'une ingéniosité toujours plus aiguë pour trouver de nouvelles cachettes, l'odorat de mon fils les détectait infailliblement. Je feuilletai l'ouvrage et les souvenirs m'assaillirent à nouveau. »

« Les souvenirs que l'on enterre dans le silence sont ceux qui ne cessent jamais de nous persécuter. »

 

POUR EN SAVOIR DAVANTAGE :

 

RÉSUMÉ ÉDITEUR

«  Dans la Barcelone franquiste des années de plomb, la disparition d'un ministre déchaîne une cascade d'assassinats, de représailles et de mystères. Mais pour contrer la censure, la propagande et la terreur, la jeune Alicia Gris, tout droit sortie des entrailles de ce régime nauséabond, est habile à se jouer des miroirs et des masques. 
Son enquête l'amène à croiser la route du libraire Daniel Sempere. Il n'est plus ce petit garçon qui trouva un jour dans les travées du Cimetière des Livres oubliés l'ouvrage qui allait changer sa vie, mais un adulte au coeur empli de tristesse et de colère. Le silence qui entoure la mort de sa mère a ouvert dans son âme un abîme dont ni son épouse Bea, ni son jeune fils Juliàn, ni son fidèle compagnon Fermin ne parviennent à le tirer. 
En compagnie d'Alicia, tous les membres du clan Sempere affrontent la vérité sur l'histoire secrète de leur famille et, quel qu'en soit le prix à payer, voguent vers l'accomplissement de leur destin. Erudition, maîtrise et profondeur sont la marque de ce roman qui gronde de passions, d'intrigues et d'aventures. Un formidable hommage à la littérature.

Carlos Ruiz Zafon est né à Barcelone en 1964 et vit en Californie. Ses ouvrages sont traduits dans une cinquantaine de langues. Il est l'auteur espagnol contemporain le plus lu à travers le monde. Il a écrit la saga du Cimetière des Livres oubliés, les opus du Cycle de la brume et Marina, tous parus chez Robert Laffont. »

 

UNE LECTRICE :

 

« Il est des romans qui vous divertissent, d'autres qui vous intriguent et certains, plus rares, qui vous enrichissent. le Labyrinthe des Esprits fait partie de cette dernière catégorie. 
Ce roman est une véritable mine d'enseignements.
On y découvre d'abord, et tout au long de l'histoire, une ville. Barcelone, ville maudite, ville mystérieuse. 
Les légendes sont des mensonges ébauchés pour expliquer des vérités universelles. 
Le roman débute en 1938. Barcelone est alors sous le feu incessant des bombardements de l'armée de Mussolini. On visite une ville blessée qui se meurt d'une guerre qui devient fratricide. Carlos Ruiz Zafon nous entraîne dans les ruelles comme dans les beaux quartiers de cette ville. On y sent tout l'amour que l'auteur porte à sa ville natale. Barcelone, qui sans être pourtant la capitale, est certainement la ville d'Espagne la plus connue et le siège de beaucoup d'évènements. On se souviendra récemment de la révolte qui a secoué la ville pour une catalogne indépendante, ou encore les attentats qui ont endeuillé la cité. 
On y découvre en même temps un personnage central, Alicia. Petite fille au début du roman, blessée lors des bombardements, elle va devenir une femme torturée par son passé, en perpétuelle souffrance des séquelles de ses blessures, mais devenue femme forte au service du « Corps », sorte de police parallèle apposée au régime franquiste. L'enquête sur la disparition d'un ministre va lui être confiée et avec l'aide de Vargas flic désavoué qu'on lui impose, Alicia va plonger dans l'histoire la plus sombre de Barcelone, celle où les opposants politiques, les artistes, les auteurs de génies étaient enfermés dans des cachots. Les mensonges, les trahisons, les disparitions et la propagande étaient alors monnaie courante.
La vérité n'est jamais parfaite et elle ne cadre jamais avec la totalité des attentes. Elle sème toujours des doutes et des interrogations. Seul le mensonge est crédible à cent pour cent parce qu'il n'a pas à justifier la réalité mais simplement à nous dire ce que nous voulons entendre.
Ce roman est évidemment lourd de messages politiques mais ils nous sont présentés d'une manière réellement passionnante. Au travers de l'histoire d'un roman et de son auteur, en déambulant dans les anciennes librairies et en s'aventurant dans le Cimetière des Livres oubliés, Alicia nous montre et nous explique toute l'horreur de ces années maudites, de la guerre mondiale à la dictature de Franco, en passant par la guerre intestine et fratricide qui en a découlé. 
Enfin, c'est un hymne incroyable au livre, l'objet mais aussi l'écrin de pensées et d'histoires merveilleuses au service d'une littérature intemporelle.
Ce lieu est un mystère, Julian. Un sanctuaire. Chaque livre, chaque tome que tu vois a une âme. L'âme de celui qui l'a écrit et l'âme de ceux qui l'ont lu, on vécu et ont rêvé avec lui. Toutes les fois qu'un livre change de main, toutes les fois que quelqu'un parcourt ses pages, son esprit grandit et devient plus fort. […] Quand une bibliothèque disparaît, qu'une librairie ferme ses portes, qu'un livre tombe dans l'oubli, nous qui connaissons ce lieu et en sommes ses gardiens faisons en sorte qu'il arrive ici. Entre ces murs, les livres dont personne ne se souvient, les livres qui se sont évanouis avec le temps, vivent pour toujours en attendant de parvenir un jour entre les mains d'un nouveau lecteur, d'atteindre un nouvel esprit.
C'est réellement un roman magnifique, une épopée catalane sublime et riche, et un polar hors normes.
Le labyrinthe des Esprit est le quatrième volet du cycle du Cimetière des Livres Oubliés. »

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LE SUSPENDU DE CONAKRY, roman, polar de Jean-Christophe RUFIN, 2018, 308 pages, ****

24/06/2018 11:55 par livresentete

  • LE SUSPENDU DE CONAKRY, roman, polar de Jean-Christophe RUFIN,  2018, 308 pages, ****

    LE SUSPENDU DE CONAKRY, roman, polar de Jean-Christophe RUFIN, 2018, 308 pages, ****

    24/06/2018 11:55 par livresentete

RUFIN Jean-Christophe

LE SUSPENDU DE CONAKRY, roman, 2018, 308 pages, ****

CONAKRY est la capitale de la Guinée en Afrique de l'Ouest.

Un roman, une enquête policière, un polar hors norme.

Le personnage principal, l'enquêteur, n'est pas un policier mais un simple Consul de France qui décide de mener l'enquête à cause de son poste, de sa situation de Consul.

AUREL enquête sur la mort de JACQUES MAYÈRES, trouvé mort suspendu par un pied au mat de son bateau. Une enquête très bien menée, d'un doigté raffiné, d'une déduction digne d'un talent d'observation et de déduction astucieux, génial.

Un roman réussi et un auteur au talent d'écriture incontestable.

Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

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« La culpabilité n'a pas besoin d'un objet pour exister. »

« Celui qui croit aux miracles est un imbécile, celui qui n'y croit pas est un athée. »

« La foule regardait le corps suspendu. Une ligne continue d'Africains, hommes, femmes, enfants, occupait le quai et toute la digue jusqu'à la bouée rouge qui marquait l'entrée de la marina de CONAKRY. »

« Ils avaient reconnu dans la victime un homme blanc, attaché par un pied. »

 

Pour en savoir davantage :

Résumé :

« Comment cet Aurel Timescu peut-il être Consul de France ?
Avec son accent roumain, sa dégaine des années trente et son passé de pianiste de bar, il n’a pourtant rien à faire au Quai d’Orsay. Il végète d’ailleurs dans des postes subalternes.
Cette fois, il est en Guinée, lui qui ne supporte pas la chaleur. Il prend son mal en patience, transpire, boit du tokay et compose des opéras… Quand, tout à coup, survient la seule chose au monde qui puisse encore le passionner : un crime inexpliqué.
Suspendu, ce plaisancier blanc ? À quoi ? Au mât de son voilier, d’accord. Mais avant ? Suspendu à des événements mystérieux. À une preuve d’amour qui n’arrive pas. À un rêve héroïque venu de très loin… En tout cas, il est mort.
Son assassinat resterait impuni si Aurel n’avait pas trouvé là l’occasion de livrer enfin son grand combat.
Contre l’injustice.
Avec tout son talent d’écrivain (Rouge Brésil, prix Goncourt 2001, Le Collier rouge, Immortelle randonnée…) et son expérience de diplomate (comme ambassadeur de France au Sénégal), Jean-Christophe Rufin donne vie à Aurel et nous le présente dans une première histoire. Ne nous y trompons pas : suivre cet anti-héros au charme désuet est un plaisir de lecture mais aussi un moyen de découvrir les secrets les mieux gardés de la vie internationale. » LES ÉDITEURS

Un lecteur 

« Un livre de Jean-Christophe Rufin, ça ne se refuse pas !
Même si celui-ci s'oubliera aussi vite qu'il a été lu, il apporte quelques heures de plaisir sans prétention, avec une escapade africaine dépaysante et un petit ton burlesque bien plaisant. 

Nous voici donc entrainés dans les arcanes diplomatiques, par les souliers d'un fonctionnaire haut en couleurs, et en garde-robe inadaptée au climat caniculaire. 
La carrière de Rufin lui a-t-il fait rencontrer des personnages aussi improbables que cet Aurel Timescu, natif de Roumanie et consul de France à Conakry ? L'hurluberlu est savoureux avec son physique ridicule, ses obsessions et ses marottes, son intelligence et sa clairvoyance décalée. Impossible de ne pas penser à l'inspecteur Colombo !
D'autant que le petit diplomate a raté une carrière dans la police. Il est donc trop heureux de se mettre sous la dent le sauvage assassinat d'un ressortissant français, et ceci dans le dos de sa hiérarchie qui l'a mis au placard depuis longtemps.
Le décor est posé : l'enquête n'a d'intérêt que pas la manière de la traiter, bien qu'elle mette en lumière la réalité de la Guinée, entre insécurité et trafics de drogues.
Un anti- héros bien attachant qui semble entamer une carrière de personnage récurrent dans une série policière, nouveauté dans la bibliographie de l'auteur. «  www.babelio.com
 

 

LE SOLEIL DES SCORTA, roman de Laurent GAUDÉ, 2004, 246 pages, *****

16/06/2018 12:17 par livresentete

  • LE SOLEIL DES SCORTA, roman de Laurent GAUDÉ, 2004, 246 pages, *****

    LE SOLEIL DES SCORTA, roman de Laurent GAUDÉ, 2004, 246 pages, *****

    16/06/2018 12:17 par livresentete

GAUDÉ Laurent

LE SOLEIL DE SCORTA, 2004, 246 pages, ****

Un roman solaire, un hymne à la vie, à la différence, à l'authenticité. Des éclats de soleil. Un roman qui nous fait partager la vie d'une famille déchue, rejetée à cause de son image sociale mais qui exprime l'intensité des liens qui unit tous ses membres. Une histoire qui touche quatre générations de SCORTA.

Cette faculté fraternelle de deviner le vécu de l'autre alors que l'autre en prend conscience par le fait de le souligner.

Un livre éblouissant, éclatant, touchant par sa vivacité.

Chaque être est un point perdu dans l'eau, dans les vagues de la vie, ce monde à pénétrer avec dignité en silence.Voilà la vraie richesse de l'être. Le bonheur est en soi, dans notre regard intérieur.

Un roman qui se passe en Italie du sud, à Montepuccio. Un roman à ne pas manquer, un must pour ses qualités d'écriture. Un auteur à découvrir.

La vie est faite de sueur. La beauté simple de la joie, la joie de l'entraide.

Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

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« ROCCO. Rien ne viendra à bout de moi. La terre peut siffler et mes cheveux s'enflammer, je suis en route et j'irai jusqu'au bout, en cette année 1875.

« C'est ainsi qu'ils vont me tuer. Lapidé comme un excommunié. Une seconde pierre le frappa à la tête. C'est ainsi que naquit la famille des MASCALZONE. D'un homme qui s'était trompé. »

« ROCCO grandit et devint un homme. Rocco Scorta Mascalzone. Il était violent et affamé.

Taisez-vous, crapules. Je suis votre châtiment. »

« ROCCO, Il raconte tout. Chacun de ses crimes. Chacun de ses faits.

Sans cacher aucun détail. Il avait tué. Il avait pillé. Il avait pris femme d'autrui. Il avait vécu par le feu et la terreur. »

« Réjouissez-vous, Je meurs. »

« Les Scorta sont des vauriens, mais ils sont des nôtres. La révolte grondait. »

« CARMELA. Ce que j'ai toujours été.Une sœur pour mes frères. Je n'ai connu le bonheur que lorsque j'étais entouré de mes frères. Lorsque nous étions ensemble, nous pouvions manger le monde. »

« Va, homme, va, la tarentelle t'accompagne, fais ce que tu dois. »

« Les femmes ont des yeux plus grands que les étoiles. »

 

Pour en savoir davantage :

 

RÉSUMÉ :

 

« Parce qu’un viol a fondé leur lignée, les Scorta sont nés dans l’opprobre. A Montepuccio, leur petit village d’Italie du sud, ils vivent pauvrement, et ne mourront pas riches. Mais ils ont fait vœu de se transmettre, de génération en génération, le peu que la vie leur laisserait en héritage. Et en dehors du modeste bureau de tabac familial, créé avec ce qu’ils appellent “l’argent de New York”, leur richesse est aussi immatérielle qu’une expérience, un souvenir, une parcelle de sagesse, une étincelle de joie. Ou encore un secret. Comme celui que la vieille Carmela – dont la voix se noue ici à la chronique objective des événements – confie à son contemporain, l’ancien curé de Montepuccio, par crainte que les mots ne viennent très vite à lui manquer.
Roman solaire, profondément humaniste, le nouveau livre de Laurent Gaudé met en scène, de 1870 à nos jours, l’existence de cette famille des Pouilles à laquelle chaque génération, chaque individualité, tente d’apporter, au gré de son propre destin, la fierté d’être un Scorta, et la révélation du bonheur. »

 

UN LECTEUR :

 « Le hasard m'a fait rencontrer la plume de Laurent Gaudé et son immense roman " le soleil des Scorta ".
Ce récit est l'histoire d'une famille italienne dans la région des pouilles au sud de l'Italie.
Laurent Gaudé nous fait rencontrer grâce à la vieille Carmela quatre générations d'hommes et de femmes, leurs joies leurs peines, leurs secrets.
Venez découvrir ce petit bijou de tendresse, de sensibilité, cette ode à la famille et à ses valeurs.
Venez découvrir le petit village de Montepuccio, ce soleil écrasant, ces parfums de tomates séchées et d'olives....un grand moment de lecture. » www.babelio.com

 

VERS LA BEAUTÉ, roman de David FOENKINOS, 2018, 221 pages, ****

14/06/2018 16:28 par livresentete

  • VERS LA BEAUTÉ, roman de David FOENKINOS, 2018, 221 pages, ****

    VERS LA BEAUTÉ, roman de David FOENKINOS, 2018, 221 pages, ****

    14/06/2018 16:28 par livresentete

FOENKINOS David

VERS LA BEAUTÉ, 2018, 221 pages, ****

Un roman immense, sans bornes dont on ne peut rester indifférent. Une larme pour ce roman qui peut nous ressembler.Il est écrit : la beauté apaise.

Roman d'une profonde réflexion, d'une écriture sensible d'une grande profondeur.

L'écriture d'un être qui a longuement réfléchi aux diverses vies possibles pour chacun de nous.

Deux personnages m'ont particulièrement touché : ANTOINE Duris et CAMILLE.

Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

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« La beauté demeure le meilleur recours contre l'incertitude. Il était revenu à un stade primaire de la compréhension du monde, se laissant souvent envahir par des peurs irrationnelles. »

Les humains dont la souffrance forment deux camps.Ceux qui résistent par le corps, et ceux qui résistent par l'esprit. C'est l'un ou l'autre, rarement les deux. »

ANTOINE Duris.« Grâce à cette foule incessante, il s'échappa de lui-même. »

« Tu as un air absent. Tu es là sans être là. Il progressait dans l'art de l'invisibilité. Il vivait ce qu'on pourrait appeler une rééducation sociale. »

ANTOINE. Son imprévisibilité était douce. On ne savait pas assez de lui, ce qui allait se passer. »

« Il était toujours difficile avec lui de discerner la couleur de ses mots. »

CAMILLE. ….le sentiment qu'elle devait accumuler des souvenirs pour diluer le POISON du VIOL. »

« Un tableau, une éternité fixe et rassurante, son seul but est de vous combler par les ondes du beau. Les tristesses s 'oublient avec Botticelli, les peurs s'atténuent avec Rembrandt, et les chagrins se réduisent avec Chagall. »

« On peut parfois guérir par une simple modification géographique. »

Pour en savoire davantage :

Résumé :

« Antoine Duris est professeur aux Beaux-Arts de Lyon. Du jour au lendemain, il décide de tout quitter pour devenir gardien de salle au Musée d'Orsay. Mathilde Mattel, DRH du Musée, est rapidement frappée par la personnalité de cet homme taciturne, mystérieux, spécialiste de Modigliani, qui a choisi de s'effacer dans une fonction qui ne correspond pas à ses compétences reconnues. Antoine est affecté à la salle des Modigliani, et Mathilde le surprend parfois à parler à mi-voix au portrait de Jeanne Hébuterne, la fiancée du peintre au destin tragique. Il fuit tout contact social, même si Mathilde ne le laisse pas indifférent. Personne ne connaît les raisons de cette reconversion ni le traumatisme qu'il vient d'éprouver. Pour survivre, cet homme n'a trouvé qu'un remède, se tourner vers la beauté. »

Un lecteur :*****

« UN immense coup de coeur !!----Une lecture aussi jubilatoire que remplie d'émotions ! 
Antoine Duris, brillant professeur aux Beaux-Arts de Lyon, décide de tout
quitter du jour au lendemain : son appartement, sa ville, son travail 
d'enseignant qu'il adore pourtant...
Le morceau visible de l'iceberg ...est une rupture amoureuse très douloureuse mais on pressent qu'une autre peine violente mine notre "héros"... Il se présente à un poste sous-qualifié, au Musée d'Orsay, comme gardien. 
Il est accueilli et embauché par une D.R.H, Mathilde, femme bienveillante,
et fort intriguée par la singularité...de son nouvel employé !!
Besoin de silence et de beauté...spécialiste de Modigliani, Antoine Duris, spécialiste et auteur d'une thèse sur cet artiste... débute justement son contrat au Musée d'Orsay, au moment d'une rétrospective sur ce peintre...Il parle le matin aux tableaux et plus spécialement au portrait mélancolique de "Jeanne Heurtebise", compagne et muse de l'artiste....
De magnifiques passages sur l'apaisement qu'offre la contemplation 
du "Beau", des oeuvres... Dans cette fuite dans l'Art, Antoine Duris met sa vie entre parenthèses...tente de se "réparer"... Car dans ce roman, il s'agit bien de personnes abîmées de failles et de chagrins, que l'Art, la contemplation du Beau vont aider à "tenir debout", à dépasser leurs peines...!
"Elle demanda à ses parents de passer quelques jours à Paris au lieu de filer directement vers la Bretagne.
Ils ne pouvaient rien lui refuser; ses envies étaient de la vie. Elle voulait tant revisiter les musées de la capitale, celui d'Orsay notamment. (...) Elle comprenait la puissance cicatrisante de la beauté. Face à un tableau, nous ne sommes pas jugés, l'échange est pur, l'oeuvre semble comprendre notre douleur et nous console par le silence, elle demeure dans une éternité fixe
et rassurante, son seul but est de vous combler par les ondes du beau. Les tristesses s'oublient avec Botticelli, les peurs s'atténuent avec Rembrandt, et les chagrins se réduisent avec Chagall". (p. 172-173)
Une autre vie "blessée" , celle de Camille, va entrer en scène...Jeune fille,
étudiante en Art, peignant elle-même avec beaucoup de talent et d'originalité...cache un drame... et les destins de Antoine Duris et de Camille, vont se croiser !
Une double histoire poignante, où l'Art, la peinture ont une place de
choix...et même une nécessité vitale dans l'existence de "nos"
protagonistes...
" Quoi ? Comment j'en suis venu à enseigner l'histoire de l'art ?
- Oui
-Par hasard aussi. Je ne sais pas comment est venu mon amour de la peinture. le simple plaisir de me promener dans les musées, un peu comme vous, je crois bien. Fuir une adolescence compliquée. C'étaient les endroits qui m'apaisaient le plus.
- Oui, la beauté apaise..." , fit Camille avec une gravité subite." (p. 188)
Je ne ferai pas plus de commentaires sur cette lecture "tourne-boulante"
afin de ne pas réduire l' intense émotion et poésie qui s'en dégagent ,et
qui nous prennent aux coeur et aux tripes !!..
"Jeanne [Heurtebise] lui faisait survoler les heures. Il continuait parfois à lui parler, comme à une confidente. Cela lui faisait du bien. Chacun cherche son propre chemin vers la consolation.
Peut-on se soigner en se confiant à un tableau ? On parle bien d'art-thérapie (...) Pour Antoine, la contemplation de la beauté était un pansement sur la laideur. (...) Quand il se sentait mal, il allait se promener dans un musée. le merveilleux demeurait la meilleure arme contre la fragilité. "(p. 30)
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PABLO ESCOBAR MON PÈRE, récit de JUAN PABLO ESCOBAR, 2017, 433 pages, ****

13/06/2018 10:44 par livresentete

  • PABLO ESCOBAR MON PÈRE, récit de JUAN PABLO ESCOBAR, 2017, 433 pages, ****

    PABLO ESCOBAR MON PÈRE, récit de JUAN PABLO ESCOBAR, 2017, 433 pages, ****

    13/06/2018 10:44 par livresentete

ESCOBAR Juan Pablo

PABLO ESCOBAR MON PÈRE, 2017, 433 pages, ***

Récit par le fils de PABLO ESCOBAR, le plus grand trafiquant de drogue de tous les temps. Plus de vingt ans après une chasse à l'homme qui a marqué l'histoire, son fils délivre enfin la vérité sur ces événements tragiques.

Après la mort de Pablo Escobar, sa famille a vécu l'horreur du rejet, de l'exploitation, de l'emprisonnement pendant plus de dix années tout simplement parce qu'il portait son nom même s'ils avaient réussi à changer légalement de nom selon les procédures officielles.

Une histoire touchante et amère qu'a dû subir sa femme et ses deux enfants.

PABLO ESCOBAR avait une image de soi très fondamentale et la seule justice était la sienne. Il protégeait sa famille. Il était généreux envers les pauvres et les démunis de son pays, la COLOMBIE. Il a fait bâtir des terrains de sport et des maisons pour les familles pauvres. Il élimine tout ceux qui s'attaquent à son commerce, à sa fortune de vingt-cinq milliards de dollars, à sa famille.

À sa mort ses héritiers ont été ruinés par les membres de la famille ESCOBAR qui ont tout raclé, ses propriétés et sa fortune sous toutes ses formes : terrains, hélicoptères, avions, immeubles, objets d'art, collections d'autos donc toutes ses possessions. Il ne restait rien à ses héritiers pour survivre et changer de mode de vie.

Un homme dur et généreux, une vie renversante. Un homme contradictoire. Une vision de la vie digne des grands capitalistes escrocs, arnaqueurs, fraudeurs.

 

Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

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« Ce livre ne pointe la responsabilité de personne. Au lieu de cela, il offre des réflexions sur la COLOMBIE, le fonctionnement de sa politique et les raisons qui permettent à ce pays d'engendrer des gens comme mon père.

Je n'ai aucune arrière-pensée ni dessein inavouable. Ce livrd'hommes armése n'a pas non pus la prétention d'apporter la vérité absolue mais est une recherche intime et personnelle. »

« PABLO ESCOBAR. Très bientôt, je vais démarrer une révolution, mais ce sera ma révolution. »

« PABLO avait découvert le business qui ferait rapidement de lui un millionnaire : le trafic de cocaïne. »

«  Tel était mon père...un homme capable de tout donner pour sa famille, mais aussi capable de tout détruire sur son passage... il n'utilisait la terreur pour intimider ses ennemis.

Quel que soit le domaine, il ne reculait jamais. Mon père utilisait pleinement l'armée de criminels qu'il avait sous son commandement. Et rien ne pouvait l'arrêter. »

« LES EXTRADIABLES. Mieux vaut une tombe en Colombie qu'une cellule aux États-Unis. »

« Quiconque n'est pas avec moi est contre moi. »

MEDELLIN était une zone de guerre, des escouades d'hommes armés rôdaient partout en ville. Nous avions le sentiment d'être en guerre civile. »

« JUAN À SON PÈRE. Je ne pense pas que la violence peut nous sortir de là. Tu devrais penser à autre chose. Papa, personne ne gagne de guerres contre les institutions. On ne peut que perdre. »

 

POUR EN SAVOIR DAVANAGE :

 

Résumé :

« Ce que la série Narcos ne vous a pas dit...Entre la myriade de livres écrits, et la série déjà culte " Narcos ", nous pensions que tout avait déjà été dit sur l'ascension fulgurante et la descente aux enfers de Pablo Escobar, le plus grand trafiquant de stupéfiants de tous les temps. Mais ces versions ont toujours été racontées d'un point de vu extérieur, incapables de dévoiler la véritable intimité du personnage, occultant bien souvent une partie de la vérité.

Aujourd'hui, vingt ans après une chasse à l'homme acharnée, son fils lève le voile sur un des personnages les plus marquants du vingtième siècle. Découvrez le portrait d'un homme tout en contradiction, généreux avec les autres, père de famille aimant, et également capable d'actes d'une violence et d'une cruauté inouïe. À travers les yeux de son fils, plongez dans l'univers intérieur d'un homme célébré par certains comme un Robin des Bois à la main généreuse, et craint par d'autres comme le chef impitoyable de la plus grande mafia de l'histoire de l'humanité. À la mort d'Escobar, son fils, encore adolescent, jura de le venger.

Mais Escobar Junior réalisa vite qu'il s'agissait pour cela de suivre les traces de son père ? quelque chose qu'aucun des deux n'avaient jamais souhaité. Une fois le coeur apaisé, il décida de dénoncer l'héritage de Pablo Escobar. Il ne s'agit pas là de l'histoire d'un fils en quête de rédemption, mais de son regard éclairé sur les conséquences de la violence, et sa tentative d'y mettre un terme. »


 

Un lecteur :


 


 

« Pablo Escobar est devenu l'un des plus grand narcotrafiquant  de notre époque et également, qu'on le veuille ou non, une sorte de star mondiale que la télé ( la série Narcos par exemple )  ou l'opinion publique aurait tendance  à sacraliser .
 Vingt-quatre ans après la mort d'Escobar, son fils, Juan Pablo Escobar,    tente d'aller cà l'encontre cette sanctification et raconte un père inédit,  et surtout  une personnalité vraiment complexe et contradictoire.
A la fois crapule notoire et bon samaritain, Escobar aura autant oeuvré que détruit, dans une Colombie dans laquelle la  politique, la justice et le crime s'entremêlent, une société.rongée par la corruption, la violence et la pauvreté.
 
 Avec en sa possession plein d'informations inédites   sur son père, son fils donne de lui sa vérité et une image  plus négative que ce que la presse colombienne aurait pu donner, l'image de Robin des Bois  que la presse lui a souvent donné est balayée par la vérité du personnage, celle d'un  trafiquant de drogue sans scrupules. 
Année après année, le fils raconte sa relation avec son père, mais aussi les grands moments de la vie de Pablo Escobar, de la vie faste à la traque, en passant la prison. 
Ayant été très tot confronté à un milieu plein de violences, de trahisons, de coups bas, Juan Pablo Escobar raconte sa relation avec son père avec précision ( un peu trop  même tant on peut être perdu par les détails et les noms de tout l'entourage de Pablo) et sincérité , des années de cavale, de peur, de meurtres et de sang , de celui qui fut incontestablement un des plus grands criminels de l'histoire. »

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