BITNA, SOUS LE CIEL DE SÉOUL, roman de J.M.G. LE CLÉZIO, 2018, 216 pages
22/08/2018 16:04 par livresentete
LE CLÉZIO J.M.G.
BITNA, SOUS LE CIEL DE SÉOUL, 2018, 216 pages
Un roman du genre poétique qui nous raconte l'histoire d'une jeune fille qui se consacre d'accompagner une jeune fille, SALOMÉ, immobilisée par une maladie incurable, en lui racontant des histoires.
Le livre se déroule dans la ville de SÉOUL, en Corée du sud. Nous vivons des échos des bouleversements d'un pays en guerre et les modes de vie des habitants.
Un roman touchant, tout en douceur dans un style d'écriture émouvant, romantique.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
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« Je m'appelle BITNA. J'ai bientôt dix-huit ans. Je ne peux pas mentir car j'ai les yeux clairs, et ça se verrait tout de suite dans mes yeux. » «La rue, c'était mon aventure. » »En réalité ce que je voulais, c'était rester invisible, sans être vue. »
« SALOMÉ. Elle a voulu que je vive pour elle, pour lui raconter la vie au-dehors, elle s'est servie de moi mais elle m'a protégée. »
« On ne naît pas méchant, on le devient. »
« SALOMÉ. Pour elle, les histoires ne sont pas seulement des histoires, ce sont aussi des sensations qui l'effleurent, qui brûlent sa peau, des vagues lancinantes derrière ses yeux. »
« Quelqu'un comme SALOMÉ n'a pas besoins de mots pour la consoler, ni de pité. Juste de contes, pour la faire voyager. »
!Il semblait que c'était mon destin de donner à Salomé le goût de vire. »
« SALOMÉ. BITNA. Nous avions décidé de ne jamais parlé de la vie réelle, et ça, j'aime bien. »
« BITNA. Je n'avais jamais imaginé à quel point c'était bien d'être seule, absolument seule, sans avoir besoin de voir qui que ce soit. »
« M. CHO et ses pigeons. Il souffle sur son bec doucement, il murmure les mots qui encouragent, pas des phrases, juste des mots qu'il choisit avec soin,des mots doux, des mot ronds,des mots légers : vent, esprit, lumière, aile, amour, retour. »
POUR EN SAVOIR DAVANTAGE :
Résumé.
Bitna, 18 ans, invente des histoires pour Salomé, une jeune fille immobilisée par une maladie incurable. Lorsqu'elle s'arrête de raconter, Salomé la supplie de continuer ces contes qui lui permettent de vivre par procuration. Bitna découvre qu'elle exerce un pouvoir inédit sur un être humain, mais aussi qu'elle est observée et espionnée.
« Parce que le conte peut faire reculer la mort, Bitna, étudiante coréenne sans un sou, invente des histoires pour Salomé, immobilisée par une maladie incurable.
La première lutte contre la pauvreté, la seconde contre la douleur. Ensemble, elles se sauvent dans des récits quotidiens ou fabuleux, et bientôt la frontière entre réalité et imaginaire disparaît.
Un roman qui souffle ses légendes urbaines sur la rivière Han, les boulevards saturés et les ruelles louches.
Sous le ciel de Séoul se lève « le vent de l’envie des fleurs »... .. LES ÉDITEURS
SCHMITT Éric-Emmanuel
LA VENGEANCE DU PARDON, nouvelles, 2017, 325 pages, ****
Les soeurs Barbarin, Mademoiselle Butterfly, La vengeance du pardon, Dessine-moi un avion.
Nous retrouvons dans ces nouvelles les qualités de l'écriture éclatée d'Éric-Emmanuel SCHMITT.
Ces nouvelles nous révèlent les possibles qualités de l'humain dont le pardon joue un rôle prioritaire.
J'ai été spécialement touché par Mademoiselle BUTTERFLY.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
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« L'essentiel est invisible pour les yeux.On voit bien qu'avec le cœur. »
« On ne pardonne pas quelque chose, on pardonne à quelqu'un. »
« Si l'on imaginait le paradis terrestre sous la forme d'un village, ce serait Saint-Sorbin. »
« C'était déjà extraordinaire de fabriquer un bébé, mais deux, deux parfaitement identiques, cela tenait du prodige1 Quelles merveilles! »
« En réalité, si on les observait mieux, elles ne « s'entendaient « pas au sens habituel du terme. Les sœurs ignoraient leur dualité, elles formaient une seule et même personne. »
« LILY. Ma vie, c'est maintenant, pas demain. Nous récusons le mariage. »
« Mieux valait que deux larves résident en cette maison plutôt qu'une chenille et un papillon. »
« MOÏSETTE, La faiblesse de sa soeur lui donnait entière satisfaction. »
« Plus elle pardonnait, plus MOÏSTTE enrageait. »
MADEMOISELLE BUTTERFLY
« WILLIAM GOLDEN, propriétaire de la banque, trônait, sombre, au bout de la table. À son habitude, il se retranchait dans les ténèbres. »
« WILLIAM. Surtout , ne jamais manifester le moindre signe de faiblesse. Crâner. Assurer le goût de dominer. Se dominer, dominer le groupe, dominer le monde. Il était l'aigle des Aigles. »
« MANDINE. Sa déficience la rendait moins fille et les rendait moins garçons. On ne couche pas avec un cerveau.il y a des limites. »
« L'homme est ainsi fait que la culpabilité appartient aux émotions fugitives, le sentiment permanent demeurant l'estime de soi. »
« Pourtant, vous devriez les observer, les bêtes, vous en tirerez des leçons. »
« Aimer quelqu'un, c'est aimer aussi ses défauts. »
LA VENGEANCE DU PARDON
« ELISE.SAM LOUIS.
En taule, on prend de la masse corporelle pour avoir la paix.Moi, on me connaît d'abord comme un serial killer. Ça attire le respect. « Ça fout la trouille, surtout, songea-t-elle. »
« SAM LOUIS.Par désir de maîtrise, il accepterait, afin de démentir son trouble, de prouver sa supériorité. »
« La prison ne sauve de moi. »
« ÉLISE. Or elle refusait d'avoir mal. Il ne la manipulerait pas.La gentillesse est une arme qui désarme. » »
DESSINE-MOI UN AVION.
« Je m'appelle DAPHNÉ., j'ai huit ans et j'habite la villa d'à côté. Depuis toujours.
« WERMER von Breslau, il était né ici, 92 ans auparavant. »
« DAPHNÉE.Tu es triste quand tu regardes le ciel. Une fois, je t'ai découvert en train de pleurer. »
« WERMWEW. Un ouvrage est riche quand il prodigue du plaisir à chaque écoute. Rien ne tarit les chefs-d'oeuvre. »
POUR EN SAVOIR DAVANTAGE :
Résumé :
« Recueil de quatre nouvelles : deux soeurs jumelles que tout oppose moralement s'aiment et se haïssent tout au long de leur vie, un homme jouisseur abuse d'une fille candide et lui arrache son enfant, un père dur et fermé s'humanise au contact de sa petite fille avec qui il se plonge dans le lecture du «Petit Prince» et une femme rend régulièrement visite à l’assassin de sa fille en prison. »
« Quatre destins, quatre histoires où Eric-Emmanuel Schmitt, avec un redoutable sens du suspens psychologique, explore les sentiments les plus violents et les plus secrets qui gouvernent nos existences.
Comment retrouver notre part d’humanité quand la vie nous a entraîné dans l’envie, la perversion, l’indifférence et le crime ? « LES ÉDITEURS
UN LECTEUR
« Ce recueil composé de 4 nouvelles traite, comme l'indique le titre, du pardon.
La pardon, c'est refuser la vengeance (oxymore bien trouvée au passage). Réussir à pardonner est un acte difficile auquel nous ne sommes pas égaux. Et c'est à travers des histoires bien distinctes qu'Eric-Emmanuel Schmitt nous démontre que le pardon n'est pas qu'une notion religieuse.
A l'expression "la vengeance est un plat qui se mange froid", l'auteur préfère
la maxime "Tout homme peut faillir, mais tout homme mérite pardon."
Nous suivons donc le récit d'hommes et de femmes qui auront des choix parfois très difficiles à faire afin de soulager leurs consciences torturées.
Le réalisme des histoires ainsi que la justesse des sentiments des personnages facilitent notre capacité de projection et d'identification.
Pour ma part, "la vengeance du pardon" est un livre que je conseille à tous et notamment à ceux qui n'ont jamais lu l'auteur. C'est une porte d'entrée simple d'accès et qui peut être marquante tant ce recueil est empreint de sincérité et d'émotions nuancées.
Notion spéciale à la deuxième nouvelle qui m'a marqué des jours et des jours après sa lecture. «
GRANGÉ Jean-Christophe
LONTANO, roman, 2015, 777 pages
Un bon roman du genre grands frissons et thriller de J.C. GRANGÉ.
OUF!!! un roman du genre enquête policière, polar et thriller , de longue haleine. Une brique qui nous assomme comme une chute du haut d'un rocher sur le bord de la mer en BRETAGNE.
Des enquêtes policières donc un polar mais surtout un thriller par la violence des attaques, des combats, de l'agressivité physique. L'armée et la police, c'est la violence par devoir, par conviction, par principe et loyauté.
Plusieurs membres de la famille MORVAN ont des problèmes psychologiques dûs au comportement dominant du père ex-policier agressif qui bat sa femme et élimine les concurrents qui peuvent nuire à son capital financier.
De la douleur, du morbide, de la démence dont les racines viennent des expériences d'une vie antérieure au CONGO.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
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« La vie a toujours plus d'imagination que l'homme. »
« Le monde fétichiste veut régler ses comptes avec le passé. Revivre ses blessures originelles mais dans sa peau d'adulte, en contrôlant ses émotions, en dépassant sa peur. Ces soirées sont des catharsis. Le corps doit être contraint pour mieux jouir le moment venu. »
« C'est bien ce que je dis; c'est répugnant. »
« On prête tout aux riches, sauf le désespoir. »
« Ce que tu fais aux autres, tu le fais d'abord à toi-même. » proverbe musulman. »
« Le mal est une distorsion, une pathologie de l'homme. »
« LES MORVAN. ERWAN avait connu d'autres époques où GRÉGOIRE posait son calibre sur la table avant de goûter un plat ou menaçait de défenestrer son épouse si elle ne changeait pas de gueule.. »
« GRÉGOIRE. MORVAN.Colosse de soixante-sept ans, taureau, santé de fer, considéré comme le premier flic de France. »
« LOÏC. Chasseur de paradis artificiel. »
« GAËLLE. Elle se sentait à la fois révolutionnaire et femme-objet, intellectuelle et midinette. »
« Qui de mieux qualifié qu'un pourri pour en démasquer un autre. »
« Notre métier, c'est tuer, détruire, vaincre. »
POUR EN SAVOIR DAVANTAGE :
Résumé :
"Le père est le premier flic de France.
Le fils aîné bosse à la Crime. Le cadet règne sur les marchés financiers.
La petite soeur tapine dans les palaces. Chez les Morvan, la haine fait office de ciment familial. Pourtant, quand l’Homme-Clou, le tueur mythique des années 70, ressurgit des limbes africaines, le clan doit se tenir les coudes.
Sur fond d’intrigues financières, de trafics miniers, de magie yombé et de barbouzeries sinistres, les Morvan vont affronter un assassin hors norme, qui défie les lois du temps et de l’espace. Ils vont surtout faire face à bien pire : leurs propres démons. Les Atrides réglaient leurs comptes dans un bain de sang. Les Morvan enfouissent leurs morts sous les ors de la République. » LES ÉDITEURS
UN LECTEUR :
« Dans la famille Morvan, normalité, connais pas.
Un père premier flic de France et auteur de l'arrestation de l'Homme-Clou durant ses toutes premières années au sein de la maison poulaga, s'cusez du peu.
Maman Morvan en femme soumise. Pas vraiment charismatique...en apparences.
De cette idylle naîtront trois bambins.
Erwan marche sur les traces du père. le maître sera dur à dépasser.
Loïc assure autant dans la finance qu'il déconne dans son mariage avec la tempétueuse Sofia. Prochaine étape station divorce, logique pour ce drogué notoire.
Gaëlle a choisi un taf plus conventionnel en tapinant à ses heures perdues mais attention, exclusivement avec le gratin, qu'il soit Dauphinois ou d'ailleurs.
Dire que les relations entre la fratrie et leur géniteur sont tendues relève du doux euphémisme.
Une affaire de bizutage militaire qui tourne mal et c'est à Erwan qu'il échoit d'investiguer en terre Bretonne.
Le début de la fin pour cette famille « modèle » adepte de la bonne grosse commode d'apothicaire bourrée ras la gueule de secrets tous plus inavouables les uns que les autres.
Explosion en vol programmée. Compte à rebours lancé.
Grangé m'a rarement déçu.
Lontano est de ces bouquins que l'on entame en marchant sur des oeufs puis que l'on quitte à regret. Une amertume toute relative pour ce dyptique initialement prévu. Patience, patience...
A noter que pour tout adepte de l'haltère monobras, les 843 gr du bestiau s'y prêtent merveilleusement.
Sur fond de rituel sacrificiel africain, Grangé construit un récit dense et protéiforme aux multiples ramifications. Un peu de politique, une toile de fond exotique, une pincée de géopolitique et une famille au bord du gouffre, l'amalgame fonctionne pleinement sans que le lecteur ait à se forcer pour faire cohabiter les multiples pièces de ce puzzle puant l'hypocrisie et la manipulation.
L'écriture est vivante, le manque se fait rapidement sentir, les temps morts se comptent sur les doigts d'un manchot empereur.
Alternant action pure jus et plages beaucoup plus apaisées histoire de souffler un tantinet, l'auteur ne brode jamais dans le vide. Tout y est à sa juste place, prélude idéal à la énième révélation qui ne manquera pas de venir vous sécher encore et encore.
Grangé ou l'art consommé de tenir son lectorat en haleine.
Lontano fait partie de ces grands millésimes qu'il convient de déguster cul sec ! « www.babelio.com
VIGOURT Catherine
LE RETOUR DE GUSTAV FLÖTBERG, roman, 2018, 137 pages
Un roman empreint de fantastique et d'humour.Un roman qui trahit une vision de notre 21ème siècle.
L'auteur utilise du vocabulaire à la fois des 19ème et 21ème siècles ce qui apporte un peu fraîcheur par ce mélange qui enrichit également nos connaissances.
Gustave FLAUBERT, 1821-1889 et son ami Maxime DUCAMP, 1822-1894.
Un Gustave FLAUBERT qui semble flotter dans une dimension où il ne s'y reconnaît pas mais qu'il accepte pour s'intégrer rapidement aux moyens de communication de ce siècle. Il porte un nom islandais.
Un roman riche en histoire et d'une fraîcheur délicieuse, incomparable.Un roman original.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
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« Qu'est-ce qu'il foutait là, où était passé MAX, comment sortir de ce cauchemar ? »
« Le portable en main, FLAUBERT n'en revenait pas : bien vu, leur machin, pour congédier son monde. »
« Flaubert ne pense pas à Flaubert. L' impossible présent l'occupait tout entier : la postérité, il n'en avait pas les moyens. »
« En 1850 l'espérance de vie était de 43 ans. »
« Comment se couler dans ce monde extraordinaire où les gens se convoquaient du bout des doigts, où tout était accessible et donné, où tant de spectacles ravissants s'encadraient dans leurs mains ?
« Ce que j'étais est tout près. C'est le chemin d'accès que je cherche. » « À tout prendre il aurait aimé être tout à fait de ce monde.De ce monde-ci lesté des siècles intermédiaires. »
« MAX, J'avais les images, tu as la vision. »
« FLAUBERT.S'il demandait sa route ou une pièce, on l'enfermerait dans un dépôt et personne se croirait à son histoire. »
POUR EN SAVOIR DAVANTAGE :
«Flaubert se mit à la table avec les trois derniers livres de Flötberg, la "fameuse trilogie" comme l’indiquait un bandeau rouge en travers qu'il trouva fâcheux. Pour lui, c’était un travail. Connaître le malheureux écrivain dont il portait le nom, qui choisissait des titres étranges : La femme qui voulait marcher dans le ciel avec des palmes. Quelle idée.
La première phrase était : "Quand Klara débarqua dans le jardin elle crut d’abord que l’homme dormait." Une fille qui "débarque" sans le moindre bateau! Quinze millions d'exemplaires dans le monde?»
Gustave Flaubert s’endort un soir de juillet 1850 au Caire, alors qu’il est en expédition avec son ami le photographe Maxime Du Camp. Il se réveille le 3 juillet 2014 dans un grand hôtel parisien. En l’espace d’une nuit, non seulement il a changé de monde mais aussi d’identité : il est désormais Gustav Flötberg, écrivain islandais de sagas à succès… » LES ÉDITEURS
UN LECTEUR :
« Imaginons. Imaginons Gustave Flaubert soudainement éveillé en 2014, dans la chambre d'un grand hôtel parisien, sous les traits d'un auteur de best-seller islandais nommé Gustav Flötberg. La scène est cocasse. Passée la surprise Gustave découvre son nouvel univers. Fin observateur, il s'interroge sur ce siècle qui l'accueille et nous livre ses réflexions. C'est drôle, mais c'est aussi intéressant et piquant puisqu'il révèle les maux de notre société.
J'ai apprécié la plume de l'auteure que j'ai trouvée vive et percutante, l'originalité du récit, les scènes désopilantes, la finesse et la pertinence du message délivré entre les lignes. Ce roman se lit vite et facilement – il est court, 138 pages - néanmoins, un certain enlisement m'a parfois égarée.
C'est un roman original qui m'a plu sans m'enthousiasmer. » www.babelio.com
DE VIGAN Delphine
LES LOYAUTÉS, roman, 2018, 205 pages
Roman dont le sujet principal est la complicité, les loyautés de jeunes garçons de douze ans qui consomment de l'alcool en cachette de leurs parents et de leurs professeurs. Un roman sur les rôles que jouent les jeunes garçons pour consommer de l'alcool en cachette, en groupe d'amis de deux ou de plusieurs. La plupart ne parents ne sont pas conscients des comportements sociaux des jeunes de cet âge.
Un roman éclairant sur ce problème qu'est la consommation d'alcool dont le principe utilisé est la loyautés des garçons entre amis de classe.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
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« Ce sont les liens qui nous attachent aux autres—aux morts comme aux vivants—ce sont des promesses que nous avons murmurées et dont nous ignorons l'écho, des fidélités silencieuses, ce sont des contrats passés le plus souvent avec nous- -mêmes. »
« Les rares moments où je vois THÉO sourire, c'est quand il est avec MATHIS GUILLAUME et qu'aucun adulte ne franchit leur périmètre de sécurité. »
« THÉO, douze ans et demi. J'aime sentir l'alcool dans mon corps. Il boit au goulot et tousse à plusieurs reprises.Assis en face de lui, MATHIS l'observe et rit. »
« MATHIS lui prend la bouteille des mains pour la porter à se lèvres. C'est chacun son tour. La vodka déborde. »
« THÉO. Un jour, il aimerait perdre conscience, totalement. »
« NATHIS, Boire était un jeu. Au début. Un jeu clandestin qu'ils partageaient tous les deux, À présent THÉO ne pense plus qu'à ça. »
« THÉO, Il sait que son père se rapproche chaque jour d'une zone dangereuse dont on ne revient pas.Sa mère, elle ne peut pas l'envelopper , elle a du mal à le regarder. Admettre en son domaine le fils revenu du pays honni, de chez son père. »
« Parfois, il se demande si cela vaut vraiment la peine d'être adulte. »
/THÉO, Il voudrait atteindre ce stade où le cerveau se met en veille. Cet état d'inconscience. Cela s'appelle le coma éthylique. »
POUR EN SAVOIR DAVANTAGE :
Résumé :
«Chacun de nous abrite-t-il quelque chose d'innommable susceptible de se révéler un jour, comme une encre sale, antipathique, se révélerait sous la chaleur de la flamme ? Chacun de nous dissimule-t-il en lui-même ce démon silencieux capable de mener, pendant des années, une existence de dupe ?»
Les éditeurs
UN LECTEUR :
« Des adultes qui n'en sont pas vraiment.
Et des enfants qui n'en sont plus.
Un livre contemporain. Qui traite de problèmes de notre époque. Réellement.
Ce livre, en peu de pages, parle de beaucoup de choses de manière juste. La maltraitance. L'amour maternel. le couple. L'amitié. L'éducation. Internet. Et surtout de loyautés.
Les loyautés. « Les tremplins sur lesquels nos forces se déploient et les tranchées dans lesquelles nous enterrons nos rêves. »
Cette réflexion sur les loyautés intimes qui sont l'essence de chacun d'entre nous m'a passionné. Chacun sa vision de par son éducation, son milieu social, son vécu. Ces liens intérieurs qui nous définissent et qui, à la fois nous élèvent mais nous ramènent également à la terre ferme, plus ou moins brutalement. Je me suis senti bouleversé par ces mots.
Delphine de Vigan est sacrément douée pour explorer l'intime. L'infime délicat. Ces choses qu'on ne savait pas ressentir avant qu'elle mette un mot dessus.
Un bien joli livre. « www.babelio.com
SCHMITT Éric-Emmanuel
CONCERTO À LA MÉMOIRE D'UN ANGE, 2010, 229 pages
Quatre nouvelles qui nous amènent à comprendre, du moins à réaliser qu'un être bon donc positif et un être méchant donc négatif peuvent être amener à changer et à être et vivre le contraire de ce qu'ils sont. Sommes-nous prédestinés à être un être essentiellement positif ou essentiellement négatif ? Sommes-nous libres ou prédestinés selon les événements ou selon notre destin ?
Ou au contraire l'homme ne change pas : il se corrige ? Mais à ne pas oublier. S'amender n'efface rien de ce qui a été commis.
Un roman-nouvelles qui selon l'art d'écriture d'Eric-Emmanuel Schmitt nous amène à nous repenser en tant qu'individu.Avec lui nous devons philosopher et nous poser certaines questions et chercher la porte de sortie. Une écriture enrichie de belles images touchantes, simples mais significatives, sans devoir en ajouter davantage. » Telle est l'intimité essentielle de la condition humaine : vivre avec davantage de questions que de réponses. »
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
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''L'EMPOISONNEUSE
« « Attention voici l'empoisonneuse. Le groupe d'enfants se figea soudain, telle une mai qui se referme.Ils coururent se réfugier au fond du lavoir. C'est la tueuse !
« Qu'elle a l'air hautain... »
« Elle était une comédienne fascinante parce qu'on la voyait jouer. »
« MARIE. RUDY,le surfeur. »RUDY avait quelque chose qui agace, qui retient, qui titille;il savait créer une atmosphère de sensualité autour de lui. »
« MARIE.GABRIEL, le jeune curé. »Elle avait l'impression de l'initier à la véritable existence, au monde tel qu'il est, violent, hostile. Elle le déniaisait en quelque sorte. »
LE RETOUR
« GREG...levé dès l'aurore, parcourant le bateau jusqu'à la nuit, nettoyant, réparant, bricolant les pièces des moteurs, il semblait obsédé par le besoin de bien faire, torturé par un insatiable dévouement que rien n'entamait. »
« La troisième, elle, va de soi, on y prête moins attention, les soeurs s'en occupent. Et puis il détestait ses couleurs, celle de sa peau, de ses yeux, de ses lèvres, elle lui paraissait étrangère, elle lui ressemblait sans être un garçon. » Quatre filles : quatre inconnues. »
« OUVRIR LA BIBLE, CE N'EST PAS LIRE, C'EST RÉFLÉCHIR. »
GREG. »... il n'était qu'une sorte de bête de somme, un bœuf qui labourait la mer. »
CONCERTO À LA MÉMOIRE D'UN ANGE
« C'est en écoutant AXEL jouer du violon que CHRIS découvrit combien il lui était inférieur. »
« … s 'il aimait trop AXEL, il allait se détester lui-même. »
« La valeur des adversaires fait la valeur d'une compétition et le prix de la victoire. »
UN AMOUR À L'ÉLYSÉE
« Oui, ils avaient triomphé des outrages du temps, apparaissaient sous leur meilleur jour, correspondaient à leurs icônes ; cependant étaient-ils beaux ?
« CATHERINE. Mme Morel.On lui avait collé un rôle dont elle ne voulait pas, femme d'un homme politique...elle avait perdu à chaque fois un peu de liberté »
« Voilà qu'elle était bombardée femme de président.--Personne ne croirait que j'ai raté ma vie. »
« Au fond, elle n'avait rien à leur envier, aux carpettes de l'homme pressé. »
« Pauvre Président. à force de protection excessive, il devient vulnérable. »
« Elle saisit aussitôt ce qui se passait : son mari la faisait suivre. » »...les secrets explosifs qu'elle détenait. » »S'il me piste, c'est pour lui, pas pour moi. Il ne s'intéresse qu'à lui. »
« Ils se dévisagèrent avec haine. C'était aussi intense que du désir, aussi violent que de l'amour. »
POUR EN SAVOIR DAVANTAGE :
Résumé :
« Quel rapport entre une femme qui empoisonne ses maris successifs et un président de la République amoureux ? Quel lien entre un simple marin honnête et un escroc international vendant des bondieuseries usinées en Chine ? Par quel miracle, une image de sainte Rita, patronne des causes désespérées, devient-elle le guide mystérieux de leurs existences ? Tous ces héros ont eu la possibilité de se racheter, de préférer la lumière à l'ombre. À chacun, un jour, la rédemption a été offerte. Certains l’ont reçue, d’autres l’ont refusée, quelques uns ne se sont aperçus de rien.
Quatre histoires liées entre elles. Quatre histoires qui traversent l'ordinaire et l'extraordinaire de toute vie. Quatre histoires qui creusent cette question : sommes-nous libres ou subissonsnous un destin ? Pouvons-nous changer ? »
Concerto à la mémoire d'un ange est suivi du Journal tenu par Éric-Emmanuel Schmitt durant l'écriture. Les éditeurs
UN LECTEUR :
« Eric Emmanuel Schmitt, excellent dans l'art de la nouvelle, a obtenu pour "Concerto à la mémoire d'un ange", édité en 2010, le Goncourt de la nouvelle. Toujours le thème de la mort, de l'amour comme dans "La rêveuse d'Ostende", mais ici en particulier, c'est celui de la rédemption et de la transformation qui relie ces quatres textes.Une écriture concise, une émotion à fleur de mots, un auteur toujours agréable à lire.
L'empoisonneuse.
"Attention voici l'empoisonneuse!" "C'est la tueuse!"
Marie Maurestier a été blanchie, mais des rumeurs courent sur son compte: suite aux meurtres de ses maris successifs, elle a dilapidé son héritage pour un "amerloque", un Johnny ou un Rudy, on sait plus, trucidé lui aussi!
Marie, vieillissante, se prend d'amitié pour Gabriel, un jeune prêtre beau comme un Dieu, "plus attirant que le Christ en croix". Elle se confesse.A t elle pêché? Jalouse d'Yvette et de "sa paire de cuisses" qui tourniboulent l'abbé, elle avoue.Un confident est il un complice? Machiavélique la Marie?
Le retour
Greg, marin au long cours a quatre filles, dont l'une apprend il par télex vient de mourir.Laquelle? Il l'ignore.Nous suivons tour à tour les affres et les interrogations dans lesquelles est plongé ce père de famille, qui se culpabilise de ses préférences.Et s'il devenait enfin un bon père?
Concerto à la mémoire d'un ange
Axel joue du violon, sa musique est "une voix qui s'alanguit, hésite,se reprend,se tend", "il vit le morceau" et le porte aux nues.Chris, séduit et admiratif, envie ce rival dont il n'atteindra jamais le niveau.
Un rallye à vélo, une plongée près de la barrière de corail. de quoi est on capable pour affronter la victoire, de quoi est capable l'autre pour se venger? Les remords sont ils de mise?
Un amour à l'Elysée
Les couples élyséens, font parfois contre mauvaise fortune bon gré et sourient aux flahs pour augmenter l'audimat.Que reste t il de cet amour dans les coulisses du pouvoir?Lui, a des maitresses.Elle les jalouse.Il essaye de lui nuire.Elle est machiavélique.Et un jour, la maladie l'emporte, elle. Et lorsque son journal intime voit le jour la transformation se fait. Sous le signe du pardon, le remords émerge.
Eric Emmanuel Schmitt joint un carnet de bord pour étayer et expliquer le livre en cours. Un auteur, à lire, qui nous entraîne sur les pistes inextricables de la psychologie des êtres qui sont parfois là où on ne les attend pas! «
PAUTREL Marc
LA VIE PRINCIÈRE, roman, 2018, 66 pages, ****
Une rencontre, une amitié spontanée qui naît avec facilité, toute en douceur. Une symbiose quasi instantanément. Harmonie de l'amitié, des échanges, des goûts en commun.Une rencontre facile, agréable sans complications, sans promesse, sans obligations. Juste goûter le plaisir d'être ensemble, d'échanger des expériences de vie.
Une écriture douce, poétique, pleine de sensibilité et d'altruisme. L'autre est important pour chacun.
J'ai adoré cette douce amitié presque amoureuse. Une rencontre trop courte.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
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« Tout me semble plus facile et naturel avec toi, mon corps ne paraît pas avoir besoin de faire un quelconque effort, il suit ma tête qui discute avec toi , et tout simplement se tient à côté de toi , et cette cette seule proximité suffit à le stabiliser. »
« Les choses se passent avec tant de fluidité et si parfaitement avec toi, c'est tout ce qui compte,je ne veux pas briser notre cercle. »
« C'est cela que tu m'as donné, cinq jours de joie, cinq jours d'état de grâce intime et c'est pour cela que je veux te remercier, grazie mille, merci, mille mercis pour tout cela. »
« Oui, ici c'est vraiment la vie princière, la vie portée à son maximum, le lieu idéal et pour moi l'être qu'il faut c'est toi. »
POUR EN SAVOIR DAVANTAGE :
Résumé :
"Puisque le Domaine est une propriété privée et qu'il ne passe ici qu'un ou deux véhicules par jour, nous marchons en plein milieu de la chaussée, la route nous appartient, on dirait qu'elle a été tracée pour nous seuls au milieu des vallons, percée à flanc de coteau puis parfaitement aplanie, égalisée et goudronnée uniquement pour que toi et moi puissions y marcher tous les deux côte à côte le plus confortablement possible, et parler, parler sans cesse, expliquer, imaginer, se souvenir, inventer, interroger, démontrer, raconter, échanger nos idées, nos mots, nos vies".Les éditeurs
UNE LECTRICE :
« Quelles sont les limites de la séduction ? Ou encore, quel(s) élément(s) provoque(nt) sa dérive vers l'Amour sincère et durable ?
Ce court roman nous entraîne dans le tourbillon de la séduction entre une femme mariée qui parle ouvertement de son « compagnon » et un célibataire, le temps d'un séminaire au Domaine. Il est charmé par son allure, ses propos, sa façon d'être tout simplement. L'intellect, le physique, le feeling, tout les rapproche !
Elle est sa princesse, il est son mentor.
Lequel des deux succombera le premier à la tentation et croquera la Pomme d'Amour ? «La vie princière» ne sera-t-elle qu'éphémère ?
Je les ai volontiers suivis dans cette course poursuite de ce « conter fleurette » intellectuel et ravissant »
ZAFON Carlos Ruiz
LE PRISONNIER DU CIEL, roman, 2012, 339 pages, 1957, La suite de l' OMBRE DU VENT
À lire sans faute la suite de l'Ombre du vent si vous l'avez aimé comme je l'ai apprécié, d'un auteur hors norme qui nous propulse dans un monde où tous les événements et personnages sont importants et à connaître pour découvrir une vérité si bien cachée. L'avenir est intrinsèquement lié au passé.
Gilles LAGOIS, Auclair,Québec
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« Un bon repas est comme une jeune fille en fleur! Il faut être goujat pour ne pas le savourer. »
« Dans ce monde, on pardonne tout, sauf dire la vérité »
FERMIN. Le prêtre.
« Peut-être que Dieu, lui, croit en vous, »
DANIEL.BEA » Ces événements s'étaient produits presque vingt ans plus tôt, et le temps m'avait condamné au rôle de simple spectateur d'une histoire où s'étaient tissés les fils de mon destin. »
« Le destin ne fait pas de visite à domicile et qu'il faut aller le prendre par la peau du cou.
De Julian Carax
« Vous m'avez rendu la vérité. Je vous rendrai votre nom. »
« Bienvenue, FERMIN, dans le CIMETIÈRE DES LIVRES OUBLIÉS. »
« DAVID MARTIN. DANIEL. « Rappelle-toi que dans mon histoire, comme dans la tienne, il y a eu un ange qui détient toutes les réponses. »
POUR EN SAVOIR DAVANTAGE :
Résumé :
« Barcelone, Noël 1957. À la librairie Sempere, un inquiétant personnage achète un exemplaire du Comte de Monte-Cristo. Puis il l'offre à Fermín, accompagné d'une menaçante dédicace. La vie de Fermín vole alors en éclats.
Qui est cet inconnu ? De quels abîmes du passé surgit-il ? Interrogé par Daniel, Fermín révèle ce qu'il a toujours caché.
La terrible prison de Montjuïc en 1939. Une poignée d'hommes condamnés à mourir lentement dans cette antichambre de l'enfer. Parmi eux Fermín et David Martín, l'auteur de La Ville des maudits. Une évasion prodigieuse et un objet volé.
Dix-huit ans plus tard, quelqu'un crie vengeance. Des mensonges enfouis refont surface, des ombres oubliées se mettent en mouvement, la peur et la haine rôdent.
Foisonnant de suspense et d'émotion, Le Prisonnier du ciel nous rapproche pas à pas de l'énigme cachée au cœur du Cimetière des Livres oubliés.
Quatrième de couverture
Barcelone, 1957. La sonnette tinte sur le seuil de la librairie Sempere. Le client s'approche de Daniel en boitant. L'objet de sa visite ? Un magnifique exemplaire du Comte de Monte-Cristo... Qu'il laisse à l'attention de Fermín, en congé, accompagné d'un curieux message du passé... C'étaient les heures noires du franquisme : à la prison de Monjuïc, parmi les damnés du régime, Fermín portait le numéro 13. Les fantômes refont surface. Dans l'ombre, le Cimetière des Livres oubliés cache toujours son secret... »Les éditeurs
UN LECTEUR :
« Le voile pudique posé sur les horreurs de la guerre civile et du franquisme, avec le concours de l'Église espagnole, se soulève encore un peu aujourd'hui grâce à ce roman de Zafon.
Cette piqûre de rappel se présente sous la forme d'un épisode intense d'une centaine de pages, le tiers du livre, sur les conditions de détention en 1939 du personnage principal Fermin dans la prison de Montjuïc à Barcelone.
Les pages, les courts chapitres passent très vite tant on se sent happé par les malheurs de Fermin et de ses compagnons d'infortune. Des prisonniers que l'on appelle par un numéro qui sont tenus sous la coupe de l'ignoble Mauricio Valls, un modèle de carriériste plus franquiste que Franco. Ce méchant cultivé, portant costume civil et connaissant les bonnes manières se détestera sans effort.
Pour terminer avec cet épisode, l'auteur n'oublie pas de citer ses références : le "Comte de Monte Cristo" de Dumas.
Commencer par ce troisième roman du cycle ne gêne pas la lecture. Les personnages sont ici suffisamment définis. Ils vivent en 1957, toujours sous la dictature, avec pour certains des secrets bien difficiles à garder et liés à la guerre civile qui les empoisonnent 20 ans après.
Cependant j'ai trouvé le dernier tiers du livre bien fade: un préparatif de mariage puis un mariage après ça...ça fait léger. Je n'ai pas été vraiment emporté par cette fin qui sert de transition au prochain tome.
Mais des mystères restent encore à éclaircir, le feuilleton continu « www.babelio.com
FERRANTE Elena
CELLE QUI FUIT ET CELLE QUI RESTE, L'amie prodigieuse 111, roman, 2017, 479 pages
Un roman captivant et fascinant sur l'amitié de deux femmes. LENÙ est mariée, n'a pas encore écrit de second livre, elle se consacre à sa vie d'épouse, à son couple. Elle néglige son amie LILA qui continue de vivre sa vie en zigzag, elle suit son instinct, néglige son amie ELENA
ELENA ET LILA. Les années 1970. Roman à la dimension historique, volet politique pour l'Italie en marche vers la modernité. Naples.
Sans concession, sans chichis, sans faux-semblants ni effets de style mais avec une rigueur, une intransigeance et une authenticité sidérantes, Elena Ferrante vient encore une fois de porter un grand coup.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
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ELENA.LILA.
« LILA , je dois l'avouer me fait un peu peur. La vieillesse avait pris le dessus.Elle dit beaucoup de mal des autres en vieille atrabilaire, colérique. »
NINO,ELENA.
« Il venait de l'enfance, était fait de mes désirs de gamine, n'avait rien de concret et n'était pas tourné vers un futur. »
PIETRO, mari d' ELENA. « Il détestait les plaisanteries salaces. Il détestait les bavardages, les conversations exaltées et le gaspillage. »
« ...le capital triomphera pour les siècles à venir et la classe ouvrière succombera à la consommation compulsive. Tout pouvait s'apprendre, y compris la passion politique. »
NINO.ELENA. » Tous deux, nous avions refusé de prendre modèle sur nos familles. »
LILA, ouvrière. »Tu dois faire peur à ceux qui veulent te faire peur, c'est coup sur coup, tu me voles, je te le reprends, ce que tu me fais, je te le fais à mon tour. »
« La femme est l'autre face de la terre.Se libère de la soumission. Ici, maintenant, dans notre présent. Carla Longi »
Selon LENÛ. Des femmes sont des modèles inventés par l'homme. Les femmes correspondent à l'image que les hommes se font d'elles. Ainsi elle sont acceptées, aimées. LENÙ écrit un livre dont le sujet est : Les hommes qui fabriquent les femmes. »
« ÈVE, c'est ADAM femme. »
POUR EN SAVOIR DAVANTAGE :
Résumé :
« Après l'amie prodigieuse et Le nouveau nom, Celle qui fuit et celle qui reste est la suite de la formidable saga dans laquelle Elena Ferrante raconte cinquante ans d’histoire italienne et d’amitié entre ses deux héroïnes, Elena et Lila.
Pour Elena, comme pour l’Italie, une période de grands bouleversements s’ouvre. Nous sommes à la fin des années soixante, les événements de 1968 s’annoncent, les mouvements féministes et protestataires s’organisent, et Elena, diplômée de l’École normale de Pise et entourée d’universitaires, est au premier rang. Même si les choix de Lila sont radicalement différents, les deux jeunes femmes sont toujours aussi proches, une relation faite d’amour et de haine, telles deux sœurs qui se ressembleraient trop. Et, une nouvelle fois, les circonstances vont les rapprocher, puis les éloigner, au cours de cette tumultueuse traversée des années soixante-dix.
Celle qui fuit et celle qui reste n’a rien à envier à ses deux prédécesseurs. À la dimension historique et intime s’ajoute même un volet politique, puisque les dix années que couvre le roman sont cruciales pour l’Italie, un pays en transformation, en marche vers la modernité. » Les éditeurs
UNE LECTRICE :
« Fin des années 60. Elena, forte du succès de son livre, écume les librairies et les conférences, le plus souvent épaulée par Adele, la mère de son fiancé et certainement futur mari, Pietro, un homme intelligent, cultivé et bienveillant. Alors qu'un journaliste critique ouvertement son roman, un homme dans l'assemblée se lève et prend la défense d'Elena. La jeune femme est étonnée de se trouver face à Nino, son amour de jeunesse avec qui Lila a eu une liaison. Une rencontre qui bouleversera la jeune femme promise à un avenir bourgeois et réconfortant...
Elena, elle, a quitté Stefano et vit désormais avec son fils, Gennaro, et Enzo. Elle travaille dorénavant à l'usine de salaisons. Mais les conditions de travail sont pénibles, le patron et certains employés ont la main baladeuse. La jeune femme s'intéresse de plus en plus au contexte social...
L'on retrouve avec plaisir Elena et Lila, bientôt la trentaine, dans l'Italie de la fin des années 60. Période ô combien trouble et agitée politiquement et socialement qui subit des attentats, des actions révolutionnaires et féministes. C'est dans ce contexte que les deux femmes, dont l'amitié sera plus que jamais soumise à rudes épreuves, tentent chacune de leur côté de s'en sortir. Elena dans son mariage bourgeois qui ne la satisfait pas complètement, Lila militante pour le droit des femmes et des ouvriers. Dans ce troisième volet, les deux amies ne se voient que sporadiquement et entretiennent des relations à la fois bienfaitrices et destructrices. Une amitié complexe et rare dans laquelle les deux femmes sont tiraillées de part et d'autre. Elena Ferrante décrit avec précision tous ces sentiments (jalousie, amour, amitié, désir, cruauté, vengeance... ) mais aussi avec force cette Italie tourmentée. Une écriture passionnante, dense et authentique. Un roman captivant et fascinant... « www.babelio.com
MUSSO Guillaume
L'INSTANT PRÉSENT, roman, 2015, 362 pages
Un roman, une fiction fait de fantastique, de surnaturel. Un conte pour adultes qui croient à une quatrième dimension. ARTHUR COSTELLO accède à la quatrième dimension pendant vingt-quatre ans. À chaque fois il vit une journée puis il est transporté dans un monde parallèle.C'est l'homme qui disparaît contre sa volonté dû à une expérience dans le phare appartenant à sa famille depuis trois générations.
Un roman pour lecteurs qui aiment les romans fantastiques de MUSSO et faire un saut dans le temps.
« Souviens-toi que le Temps est un joueur avide. »
Gilles LAGROIS, Auclaire, Auclair
www.livresentete.vip-blog.com,à visiter
« Tu te bats contre le destin. C'est un combat à armes inégales qui est toujours perdu d'avance. »
« Je suis l'homme qui disparaît mais qui se souvient de tout. »
« Mais une décharge électrique foudroya mon cerveau.Le sol gelé se déroba sous mes pieds. Et je disparus. »
« Je me volatilise, c'est tout. Mais je n'étais déjà plus là. »
« J'étais à la fois dans ma vie et hors de ma vie. À la fois moi et hors de moi. »
« La cave du phare. La malédiction. La porte. Ne poussez surtout pas la porte.Lorsqu'un violent courant d'air a refermé la porte sur moi. Des jambes lourdes, une respiration difficile, la sensation d'une chute sans fin. Je me suis réveillé sur le toit d'un immeuble..à New York. Décembre 1995.
Vous aviez fait un bond d'un an. 24 heures plus tard je me suis évaporé de nouveau. Ça duré pendant vingt-quatre ans. Une sorte de labyrinthe infernal. Tu vas vivre 24 ans en seulement 24 jours. 24 voyages dans ale temps. C'est ça la malédiction du phare.
POUR EN SAVOIR DAVANTAGE :
Résumé :
« Lisa et Arthur n’ont rendez-vous qu’une fois par an.
Il passe sa vie à la chercher…
…  elle passe la sienne à l’attendre.
Lisa rêve de devenir comédienne. Pour payer ses études d’art dramatique, elle travaille dans un bar de Manhattan. Un soir, elle fait la connaissance d’Arthur Costello, un jeune médecin urgentiste. Leur complicité est immédiate.
Pour le séduire, Lisa est prête à tout. Dans une ville-labyrinthe qui n’offre aucun répit, elle prend tous les risques. Mais Arthur n’est pas un homme comme les autres. Bientôt, il révèle à Lisa la terrible vérité qui lui interdit de l’aimer :
"Ce qui m’arrive est inimaginable, et pourtant bien réel…"
Dans un New York plus imprévisible que jamais, Arthur et Lisa vont lier leur destin pour déjouer les pièges que leur impose le plus impitoyable des ennemis : le temps.
Un thriller psychologique vertigineux
au final stupéfiant. » Les éditeurs
UN LECTEUR :
« Guillaume Musso sait toujours bien manipuler ses lecteurs. Tous ses livres se terminent de façon semblable mais à chaque fois, on se fait prendre au piège et on s'imagine une finale différente. Encore une fois, je m'attendais à une conclusion spéciale et donc, ce que m'a donné l'auteur, m'a, au départ, ennuyé. Lorsque j'ai compris de quoi était question la fin, je me suis mise en pétard. Mais plus je tournais les dernières pages, plus j'étais heureuse d'avoir lus ce livre, plus j'étais satisfaite... Je déteste Musso autant que je l'aime! www.babelio.com |