L'ENFER, roman de Sylvie DRAPEAU, 2018, 94 pages, Québec

22/10/2018 10:38 par livresentete

  • L'ENFER, roman de Sylvie DRAPEAU, 2018, 94 pages, Québec

    L'ENFER, roman de Sylvie DRAPEAU, 2018, 94 pages, Québec

    22/10/2018 10:38 par livresentete

DRAPEAU Sylvie

L'ENFER, roman , tome 3, 2018, 94 pages, Québec

Souvenirs d'une vie de famille, garçons et filles. Les rôles du père et de la mère sont si différentes : une mère aimante et dévouée et un père tranchant, autoritaire, dictateur. L'ENFER vécu est celui d'un frère qui à l'âge de quinze ans souffre d'une maladie mentale envahissante et inquiétante qui le fait basculer dans la démence.

Un roman très prenant, bouleversant dans un style d'écriture profond, réaliste et mesuré.

Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

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« RICHARD. Le frère. CÔTE NORD.

...cette dégaine qui te caractérisait avant l'invasion.--Je te jure : t'es mort. T'as sauté une coche à ton travail. »

«Les voisins disaient que notre mère te gâtait à force d'amour. »

« Papa, lui, venait d'un pays où les hommes ne parlent pas. Le mot d'ordre, c'était l'action. »

« PAPA. Mais il avait gardé de ses ancêtres une attitude combative et téméraire, le besoin de se mesurer aux éléments. »

« Nous avons été élevé sous un régime de terreur. »

« PAPA. Il en voulait à maman d'avoir fait de son fils une mauviette. »

« Étais-tu juste un peu plus fou que nous autres ou beaucoup plus? »

« RICHARD. Des gens s'adressent à moi dans ma tête. Je ne suis plus seul à l'intérieur. Il y a du monde. »

« Tes yeux. Tes yeux. Tes yeux au fond des orbites.Mauvais. Tes yeux mauvais. Des yeux de pirate, des yeux d'assassin, des yeux injectés de haine. »

« PÈRE. La folie, c'était donc trop lourd, même pour l'homme le plus fort du monde. »

« L'armée des drogues a fait son entrée dans ton corps avec force et effets secondaires. Ses troupes avaient pour mission de trouver, puis de maîtriser l'INTRUS, même si tout le monde savait qu'il était indestructible. »

« Comme si nous, les autres, autour, nous pouvions vivre pour tout le monde! Nous ne voulions pas que tu meures pour autant. Tu n'étais pas gentil. Cet ego surdimensionné. »

 

Pour en savoir davantage :

Résumé :« Parti de la Côte-Nord rejoindre ses sœurs et étudier à l’université, Richard, le petit dernier, le frère adoré, se met à agir de façon de plus en plus étrange. Alerté, la meute se rallie, l’entoure d’amour. Mais rien n’y fait. Un jour, il avoue l’impensable : des gens s’adressent à lui dans sa tête. Il n’est plus seul à l’intérieur. Commence alors la descente aux enfers.


Par quel tour d’alchimie Sylvie Drapeau réussit-elle à transformer en art cette matière noire et brûlante qu’est la maladie mentale ? Car il y a de la beauté à travers cette douleur. De la lumière dans cette nuit. L’amour indéfectible des sœurs ; la famille aux liens incassables ; la sagacité des tout-petits. Comme sa narratrice, pour tenir l’horreur à distance, Sylvie Drapeau sort ses crayons de couleur et dessine des soleils. » LES ÉDITEURS

CRITIQUES 

LaPresse   13 février 2018

Devant l'indétectable mort intérieure d'un être cher, l'on ne peut qu'apprendre à faire son deuil. Tôt ou tard. Ce n'est qu'une des nombreuses leçons de vie comprises dans le troisième roman de Sylvie Drapeau, L'enfer.


 

LeJournaldeQuebec   12 février 2018

Après Le fleuve et Le ciel, les deux premiers tomes de sa tétralogie, la comédienne Sylvie Drapeau signe, avec L’enfer, un roman extrêmement percutant et autobiographique, ­racontant la vie et la mort de son petit frère Richard.


 

FOUDROYÉE, roman de Grace O'CONNELL,2018, 383 pages

20/10/2018 17:13 par livresentete

  • FOUDROYÉE, roman de Grace O'CONNELL,2018, 383 pages

    FOUDROYÉE, roman de Grace O'CONNELL,2018, 383 pages

    20/10/2018 17:13 par livresentete

O'CONNELL Grace

FOUDROYÉE, roman, 2018, 383 pages

Un roman touchant et bouleversant dans une écriture douce mais profonde, émouvante de vérité de la vie.Des relations humaines en dents de scie avec un frère bagarreur, un amant alcoolique, un besoin de se lacérer pour le surplus de la vie à supporter. C'est dur la vie, surtout les épreuves arrivées à VEDA à cause de son frère au comportement hostile de son frère, le bagarreur et frustré genre soupe au lait.

Un roman riche en leçons de la vie et d'amour. Les hauts et les bas de l'humain qui pourrait être chacun de nous. Il s'agit aussi d'une histoire sur le port des Armes aux U.S.A.

Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

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« Quand le malheur nous frappe durant l'enfance, il nous frappe forcément à l'âge adulte. C'est ça ? »

« Aucune explication, rien, juste des choix, dans un cas comme dans l'autre, de choix assumés et des conséquences prévisibles, mathématiques. »

« Oui j'ai peur de tout. J'avais peur de ce que je risquais de faire. De ce que je risquais de mal faire. Pas peur d'être blessée, peur de blesser. »

« Le désir est animal. Pas seulement le sexe, tout le reste aussi. On n'est qu'une boule de désir sans le moindre repère, sans une once de panique peuvent jugeote. » »

« La douleur était un langage en soi, un langage supérieur aux mots quand ils ne suffisaient plus. »

« Mon corps, la peur,la panique prennent toute la place, éradiquent tout pensée. »

« Il arrive qu'on reste prisonnier d'un moment. »

« PAS BESOIN DE TON AIR BÊTE J'AI DÉJÀ LE MIEN. »

/CONRAD, le frère de VEDA. Désormais il se battait régulièrement comme s'il avait un quota a atteindre. On l'a arrêté. On l'a fait suivre par un psy. »

« La personne qui parle le plus fort est peut-être simplement la plus sourde, pas celle qui domine l'échange. »

 

Pour en savoir davantage :

Résumé :

« À trente ans, Veda mène une existence rangée: un emploi stable, une famille aimante, des amis de longue date. Mais il y a aussi ce frère, Conrad, avec qui elle a tout partagé, des bonheurs de l’enfance aux drames de l’adolescence. Ce frère dont elle maquille les blessures pour cacher aux yeux du monde qu’il s’est encore battu. Ce frère qui, après une énième bagarre, la force à recommencer sa vie loin de Vancouver.
Elle s’installe à New York et sillonne la ville jusqu'au jour où surgit, dans la chaleur étouffante d’un autobus bondé, un jeune homme au visage d’ange qui attire son regard. C’est alors qu’elle constate que, sous ses lourds vêtements, il cache une arme.
Avec Foudroyée, Grace O’Connell signe un roman aussi sensible que haletant où il est question de violence, d’amour, de loyauté et d’une jeune femme qui découvre en elle une forme de courage qu’elle n’aurait jamais cru posséder. »

 

CRITIQUES :

Chatelaine   07 août 2018

Pourquoi le lire ? C’est une œuvre qui se dévore comme un bon thriller. Le récit remonte le fil de la vie de Veda – avec ses amours difficiles, ses amitiés inaliénables et ses déchirements – pour mieux nous amener à cerner la violence sourde du monde.

Tout est étonnant dans cette histoire marquée par l’horreur, mais si bien racontée qu’elle nous laisse surtout en tête des réflexions profondes sur le courage, plutôt que sur la violence.

L'ATTRAPE-COEURS, roman de J.D. SALINGER, 1945-1986, 236 pages

13/10/2018 16:44 par livresentete

  • L'ATTRAPE-COEURS, roman de J.D. SALINGER, 1945-1986, 236 pages

    L'ATTRAPE-COEURS, roman de J.D. SALINGER, 1945-1986, 236 pages

    13/10/2018 16:44 par livresentete

SALINGER J.D.

L'ATTRAPE-COEURS, 1945-1986, 236 pages

Un roman qui nous transporte dans une autre époque, celle après-guerre à New-York.

On embarque dans un autre monde. Un jeune collégien extraverti, un collégien beau et réclamé pour son physique , un raté que la réussite dérangeait.Un style de dialogue direct presque amical, sans manière et pré-requis. Des récits d'histoires de jeunes étudiants de collège.

« Je suis un exhibitionniste. Je suis un type assez dégonflé.C'est pas drôle d'être un trouillard. »

Un jeune homme qui se cherche mais qui fuit l'école car les cours l'ennuient. Au contact des autres souvent il était déprimé. Ses idées n'étaient pas toujours claires, entre ce qu'il pensait faire et ce qu'il décidait de faire. Il n'avait pas le moral.

Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

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« Depuis 1888, nous travaillons à forger de splendides jeunes hommes à l'esprit ouvert. Pencey Prep est ce collège, à Agerstown, Pennsylvanie. « Tu parles! Ils forgent pas plus à Pencey que dans n'importe quelle autre école. »

« --La vie est un jeu, mon garçon, mais on doit le jouer selon les règles. »

« --Un jeu, mon cul. Drôle de jeu. Si on est du côté où sont les cracks, alors oui, d'accord, je veux bien, c'est un jeu. Mais si on est dans l'autre camp, celui des pauvres types, alors en quoi c'est un jeu? C'est plus rien. Y a plus de jeu. »

« C'est exactement le genre de gars qui se retirait pas de votre lumière quand on lui demandait. »

« Je possède vraiment rien que ça m'ennuierait vachement de perdre. C'est peut-être pour ça que je suis en partie trouillard. Mais c'est pas une excuse.»

« Je suis puceau. Sans blague.

« Si un corps rencontre un corps qui vient à travers les seigles. Je serais juste l' attrape-coeurs et tout. Je veux dire s'ils courent sans regarder où ils vont, moi je rapplique et je les attrape. »

 

Pour en savoir davantage :

Résumé :

Phénomène littéraire sans équivalent depuis les années 50, J. D. Salinger reste le plus mystérieux des écrivains contemporains, et son chef-d'oeuvre, "L' attrape-coeurs", roman de l'adolescence le plus lu du monde entier, est l'histoire d'une fugue, celle d'un garçon de la bourgeoisie new-yorkaise chassé de son collège trois jours avant Noël, qui n'ose pas rentrer chez lui et affronter ses parents. Trois jours de vagabondage et d'aventures cocasses, sordides ou émouvantes, d'incertitude et d'anxiété, à la recherche de soi-même et des autres. L'histoire éternelle d'un gosse perdu qui cherche des raisons de vivre dans un monde hostile et corrompu. 

UN LECTEUR :

« Holden Caulfield adolescent paumé, marqué par la mort de son tout jeune frère, n'ayant pour seule attache son adorable petite soeur Phoebé à laquelle il voue un amour fraternel et passionnel, est expulsé de son lycée trois jours avant Noël.
Ne voulant pas affronter la colère de ses parents, Holden fugue et rejoint New York par train où il réserve une chambre dans un hôtel sordide.
S'ensuit des aventures déroutantes, des rencontres hasardeuses, dangereuses, émouvantes, mais aussi quelques retrouvailles décevantes ou bien d'autres touchantes...
« L'attrape-coeurs » est avant tout le récit d'une errance, l'errance d'un adolescent marginal qui ne trouve pas sa place au sein de la société. En plein crise existentielle, blasé par la superficialité des jeunes de son âge, terrorisé par le fait de devenir un jour un adulte, et écoeuré par ce monde hostile et par l'ignominie humaine, Holden se cherche mais se perd dans des questions sans réponses; il finira par se noyer dans un naufrage psychologique...
Dans un style familier, argotique, vulgaire parfois, mais au langage saisissant et poignant, écrit à la première personne du singulier pour mieux nous identifier au personnage, les lecteurs se laissent happer voire secouer par la violence et la noirceur de ses pensées.
Nous devenons témoins du mal-être d'Holden qui se dévoile à coeur ouvert, et éprouvons face à cet adolescent tourmenté, de l'empathie car nous adultes sommes bien conscients que l'adolescence demeure une période charnière de notre vie, délicate et douloureuse et qui parfois conduit certains jeunes à des dérives tragiques !
Ce roman est une révolte et si l'oeuvre de Salinger paraît pour certains légèrement dépassée, les problèmes de l'adolescence contés dans ce récit restent immuables et toujours d'actualité. « www.babelio.com

LE BANC DU TEMPS QUI PASSE, Méditations cosmiques, de Hubert REEVES, 2017, 324 pages

10/10/2018 12:35 par livresentete

  • LE BANC DU TEMPS QUI PASSE, Méditations cosmiques, de Hubert REEVES, 2017, 324 pages

    LE BANC DU TEMPS QUI PASSE, Méditations cosmiques, de Hubert REEVES, 2017, 324 pages

    10/10/2018 12:35 par livresentete

REEVES Hubert

LE BANC DU TEMPS QUI PASSE, MÉDITATIONS COSMIQUES, 2017, 324 pages

Un livre éloquent, élaboré qui touche le multivers, l'univers, la vie de l'homme sur terre de la naissance planétaire à nos jours. On se retrouve, on s'ajuste, on comprend. Hubert REEVES est un bon maître, un bon formateur, un bon professeur de sciences.Par lui, on comprend mieux l'univers planétaire car il utilise les arts, la musique, la littérature pour nous introduire dans son univers de connaissances scientifiques d'astrophysicien. La vie avant la naissance de l'humanité, de la vie sur notre planète Terre expliquée par ses méditations cosmiques. « L'univers-a-t-il un sens? » demeure l'éternelle question.

Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

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« Y réfléchir, c'est aussi chercher à se rassurer. »

Chez soi dans l'univers. » « La nature est intelligente. »

« Chacun le sait, l'eau est un solvant. »

« Mais cela ne signifie pas que cette croissance de la complexité a été programmée et devait arriver. »

« La vie, c'est la matière qui fleurit. C'est la graine qui germe quand elle trouve un terreau favorable. »

« Conscience de l'univers. Notre voie lactée, contenant chacune des centaines de milliards d'étoiles comme le Soleil. »

« Sommes-nous un simple incident sans importance? »

« Sommes-nous, une peste dont la nature serait heureuse de se débarrasser pour retrouver l'harmonie que nous continuons à détériorer? »

« Sigmund FREUD. Le chaos biologique : nous descendons de lignées animales qui on évolué à partir d'espèces microscopiques apparues il a plus de 3 milliards d'années. C'est l'apport de DARWIN et des biologistes. »

« Les humais ont souvent joué un rôle dévastateur sur la nature et la biodiversité. Les humains pourraient s'éliminer eux-mêmes. »

« JE SUIS UN HABITANT DU COSMOS. »

« SI DIEU EXISTE J'ESPÈRE QU'IL A UNE BONNE EXCUSE. » Woody Allen

« Toute l'activité humaine ne fait que tendre l'univers vers la mort.DIEU est l'invention d'une mythologie pour différentes cultures. »

« La mort thermique de l'univers n'est plus un scénario inéluctable ni même possible de la cosmologie contemporaine. »

« La matière est grosse que la vie. »

« L'univers a près de 14 milliards d'années I13,78) »

« La pourriture doit laisser place au terme « recyclage »

« Se dissoudre en molécules. C'est la grande loi cosmique de la Vie. Depuis plus de 3 milliards d'années jusqu'à plusieurs kilomètres de profondeur. »

/Il y a environ 3 millions d'années. C'est notre ancêtre, le premier HOMONIDÉ, UNE ESPÈCE ANIMALE, COUSINE DU CHIMPANZÉ . Mais il a un avantage : SON INTELLIGENCE. »

POUR EN SAVOIR DAVANTGE :

Résumé :

Près de l'étang de Malicorne, face au grand saule pleureur qui se reflète dans l'eau calme, se trouve un banc de bois : "Le banc du temps qui passe".
Je m'y assois pour tenter de sentir ce mince filet du temps qui nous porte tout au long de notre existence.
Après un moment de silence, me viennent à l'esprit des pensées qui prolongent ma constante interrogation sur le monde. Méditer sur ce monde qui m'émerveille, me fascine et m'inquiète à la fois, c'est aussi chercher à me rassurer.
Ce livre est destiné à tous ceux qui se posent des questions sur le grand mystère de la réalité dans laquelle nous sommes projetés pour un temps. Je veux partager ici mes réflexions sur des thèmes qui me tiennent à cœur. Je cherche à exprimer ce qui se dégage de mes expériences de vie et de mon métier d'astrophysicien, pour livrer à ceux qui me font l'honneur de s'y intéresser mes convictions intimes, celles qui jouent pour chacun un rôle majeur quand nous avons à juger d'une situation ou à prendre une décision concrète.
Mais rien de ces pages n'est définitif. Tout y est provisoire et à remettre à jour - indéfiniment.

H. R. Les éditeurs

Un lecteur :

« « le long sentier vers l'humanisation de l'humanité est éclairé par trois luminaires : le désir de comprendre le monde (la science), de l'embellir (l'art) et d'aider les êtres vivants à vivre (l'empathie). 
Trois mots à retenir : “ connaître ”, “ créer ”, “ compatir ”. »
Ce court texte du chapitre 5, “Ecologiques”, résume bien, à mon sens, les enseignements que nous prodigue l'astrophysicien Hubert Reeves dans “Le banc du temps qui passe”.
Il s'agit, en quelque sorte, d'un livre testament dans lequel l'auteur prolifique et remarquable vulgarisateur nous livre ses pensées intimes, ses “méditations cosmiques” (sous-titres du livre).
À travers treize chapitres, tout ce qui l'inquiète, le réjouit, le poursuit, le rassure, l'interroge, le fait avancer, le fait douter, … nous est donné avec simplicité et sincérité.
Chaque chapitre constitue un ensemble qui traite d'un sujet particulier et se compose de textes concis qui sont autant de facettes du sujet traité : Visions du monde, La place de l'homme dans l'univers, Croyances et religion, le cosmos et la vie, Ecologiques, le réveil vert (Hubert Reeves est aujourd'hui président d'honneur de l'association Humanité et Biodiversité et de la nouvelle Agence française pour la biodiversité), “Ça chantait dans ma tête”, Que sais-je, le merveilleux hasard, Quand la matière se structure, Cosmologiques, Connivences et Sujets nébulaires.
Hubert Reeves, à l'instar d'autres grands scientifiques, a cette humilité qui parle vrai, ce désir de partager et d'informer; un régal à lire et à … méditer. » www.babelio.com

SI TU ME VOYAIS COMME JE TE VOIS, roman polar de Nicholas SPARKS, 2016, 487 pages, ****

06/10/2018 17:25 par livresentete

  • SI TU ME VOYAIS COMME JE TE VOIS, roman polar de Nicholas SPARKS, 2016, 487 pages, ****

    SI TU ME VOYAIS COMME JE TE VOIS, roman polar de Nicholas SPARKS, 2016, 487 pages, ****

    06/10/2018 17:25 par livresentete

SPARKS Nicholas

SI TU ME VOYAIS COMME JE TE VOIS, et s'il suffisait d'un regard?, 2016, 487 pages, ****

Une enquête policière d'un grand raffinement dans un style d'écriture élaborée comme l'art d'une dentellière. Le suspense augmente de 1% à toutes les cinq pages. Une écriture précise de fin limier et d'un psychologue hors norme, indéniable. Un couple dépareillé, un amour grandissant sans garantie d'avenir tant les écarts entre les deux amants sont infranchissables socialement parlant. L'enquêteur n'est pas un détective connu mais un récidiviste en probation. Mais il a une grande expérience de la vie et de la survie. Il a un contrôle extrême de sa vie et une expérience d'auto défense hors norme digne d'un militaire bien entraîné.

Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

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« COLIN HANCOCK se tenait devant le lavabo des toilettes du dîner.Il avait relevé sa chemise pour examiner plus facilement ses côtes meurtries. »

« Parce que les gens ne veulent pas toujours entendre la vérité »

« COLIN ..mais sa spirale infernale avait continué , avec résultat principal une « autodestruction inconsciente » selon le thérapeute. »

« EVAN, son ami. C'était aussi le gars le plus gentil du monde, et il acceptait Colin tel qu'il était avec ses défauts. »

« Colin, 28 ans, est canon et gentil. Un solitaire. Parfaitement à l'aise, pas stressé, calme, sous contrôle. »

COLIN. MARIA, avocate, 28 ans. Il avait remarqué son absence de vanité, plus calme, plus réfléchie et de toute évidence très intelligente »

« COLIN. On peut se blesser pendant un combat, mais je ne veux pas forcément faire mal. Je veux juste gagner. »

« Le mal existe. C'est suffisant pour vous faire perdre foi en l'humanité. »

« COLIN. Je ne me soucie pas beaucoup de ce que les gens pensent de moi. »

« La seule personne que tu veux vraiment contenter, c'est toi-même. Ce que pensent les autres, ça les regarde. »

« Il était franc sur tout le reste. »

« Comprendre les autres, c'est se comprendre. »

« Tu développes seulement quand on te le demande. Tu es un homme de peu de mots. »

Pour en savoir davantage :

« Résumé :

Colin Hancock joue sa dernière chance. À vingt-huit ans, son passé est une succession de drames et de mauvais choix. Au moindre faux pas, c'est le retour à la prison qui l'attend. Bien décidé à changer de vie, il se consacre à corps perdu à ses études, du moins jusqu'à ce que l'amour s'en mêle. 
Enfant d'immigrés, Maria Sanchez s'est faite toute seule et est devenue une brillante et ambitieuse avocate. Cette beauté brune peut être fière de son parcours sans fautes. Pourtant, quand ressurgissent les blessures du passé, la voilà contrainte de tout quitter pour rentrer auprès des siens qui n'ont que faire de sa réussite et de la vie qu'elle s'est créée. 
Mais l'amour surgit sans crier gare... Une rencontre fortuite sur une route pluvieuse va bouleverser le destin de ces deux jeunes gens tourmentés. Face au spectre de la violence et de la haine, leur amour naissant défiant tous les pronostics pourra-t-il être assez fort pour les sauver d'eux-mêmes ? »


 

Un lecteur :

« Si tu me voyais comme je te vois » est un roman riche et élégant dans lequel on retrouve certes une romance contemporaine mais pas que !
Colin Hancock est un ancien garçon violent, cherchant la bagarre et dont le sang peut vite bouillir et lui faire perdre le contrôle. Aujourd'hui, il a repris ses études, aspire à devenir enseignant et fait énormément de sports et des combats pour canaliser ses pulsions sanguines exacerbées par un passé malheureux. Maria Sanchez est d'origine mexicaine, une jeune fille solitaire dévouée à son travail d'avocate, réduite cependant à assister un ponte du barreau, ancrée dans les valeurs et les traditions familiales, élevée par des parents immigrés, une célibataire qui occupe ses temps libres entre le paddle et la photographie. Bref, rien ne prédestinait ces deux là à se rencontrer et encore moins à s'aimer. Pourtant, une nuit d'orage, au détour d'un virage, un pneu crevé, un homme le visage couvert d'hématomes qui s'arrête pour aider une jeune femme aux vêtements trempés dans le besoin, une jeune femme terrifiée face la mine patibulaire de l'homme qui aurait préféré ne pas s'arrêter, de la peur, de la méfiance, voilà comment résumer la rencontre de Maria et Colin, une rencontre qui va profondément les changer.
Il y a donc d'abord une romance contemporaine entre un « mauvais » garçon et une fille « bien ». Si la romance porte l'ensemble du récit, elle dessert aussi d'autres thématiques qui viendront la mettre à mal bien évidemment. Une romance qui n'est pas forcément gagnée d'avance tant les embûches sont nombreuses avec des thèmes humains intéressants : la rédemption, la différence culturelle ou encore le harcèlement des femmes au travail.
Le personnage de Colin porte un passé violent, un passé empli de gardes à vue, et pourtant c'est l'heure de la dernière chance, Colin sait qu'il n'a plus le droit à l'erreur, suite à un arrangement avec la justice, à la moindre incartade c'est la prison, si au contraire il se tient à carreau, c'est un casier vierge qui l'attend et de nombreuses possibilités pour son avenir. Difficile pour lui cependant de rester coi devant certaines situations, Colin est sanguin mais surtout protecteur avec ceux qu'il aime. C'est un personnage au grand coeur et très honnête (parfois trop pour ses amis) qui tient aussi le coup grâce à la présence de ses amis Ethan et Lily.
Maria, dont la famille (omni)présente, un brin envahissante et restant profondément ancrée dans des valeurs rétrogrades, reste très proche des siens. Elle subit par ailleurs des harcèlements. C'est un personnage assez doux, intelligent et qui ne ménage pas son temps au travail, un personnage appréciable mais moins convaincant que celui de Colin.
A cela s'ajoute, des personnages secondaires bien dépeints, des personnages indispensables aux deux héros mais également à l'histoire. Ethan et Lily sont un couple adorable, Ethan est loyal envers Colin même si les piques ne manquent pas, Lily est très directive mais aussi très maternelle envers Colin, Serena, la petite soeur de Maria est une jeune femme pétillante pleine de dynamisme, entourée d'amis et vivant dans l'ère des réseaux sociaux, Félix et Carmen, les parents de Maria sont des immigrés mexicains qui ont su construire leur vie aux Etats Unis et aspirent à certaines valeurs un peu conservatrices pour leurs filles, et enfin l'inspecteur Margolis est un homme buté et droit qui ne lâche pas Colin, tellement persuadé que ce dernier fléchira de nouveau.
Et puis, il y cet aspect thriller des plus haletants sans jamais trop sombrer dans la violence ou l'excès du genre, cela reste inclut dans une romance donc nous avons une enquête relativement légère mais suffisante pour pimenter le récit. Maria subit des menaces, reçoit des mots ambigus, un homme semble la suivre et la surveiller, et ce sont des bribes de son passé qui refont surfaces ; une sale histoire de harcèlement et de meurtre qui lui reviennent en pleine figure et viendront la menacer elle et les siens.
C'est le premier roman de l'auteur que je lis et j'ai bien aimé cette succession de chapitres à travers les deux points de vue de nos deux héros, on ressent pleinement leurs émotions, leurs questionnements et cela instaure une dynamique de lecture appréciable sans jamais sombrer dans des longueurs inutiles. Et puis, cette façon de rendre la romance contemporaine un peu plus profonde par des aspects moins « romancés » tel que le passé difficile et déconcertant de Colin ou l'aspect plus dramatique des menaces envers Maria, ont rendu le tout plus mouvementé et plus haletant. Nicholas Sparks se lit vraiment bien, il a un style plutôt rythmé, alliant de longs dialogues et des passages plus narratifs, il explique et décrit relativement bien les choses sans longueurs et va à l'essentiel.
En bref, une romance qui dessert de nombreux thèmes et de nombreuses réflexions forts et intelligents, des personnages un brin stéréotypés mais attachants et amusants, et une intrigue finement menée. Une lecture divertissante assurée ! «  www.babelio.com

DANS L'OEIL DU PIGEON, Évolution. Hérédité et Culture, de Luc-Alain GIRALDEAU, 2016, 226 pages, Québec, *****

30/09/2018 16:00 par livresentete

  • DANS L'OEIL DU PIGEON, Évolution. Hérédité et Culture, de Luc-Alain GIRALDEAU, 2016, 226 pages, Québec, *****

    DANS L'OEIL DU PIGEON, Évolution. Hérédité et Culture, de Luc-Alain GIRALDEAU, 2016, 226 pages, Québec, *****

    30/09/2018 16:00 par livresentete

GIRALDEAU Luc-Alain

DANS L'OEIL DU PIGEON.Évolution. Hérédité et Culture. Préface de Boucar DIOUF.

2016, 226 pages. Québec, *****, 5/5

Mon premier livre avec la cote *****

Prologue : » Ce livre raconte l'étrangeté de la vie, ce qui la distingue de l'inertie, la conséquence aveugle de l'évolution et d l'émancipation des gènes qui s,est acquise à chaque grande étape de l'invention de l'être, de l'organisme multicellulaire, de la reproduction sexuée des sociétés animales et de la culture. La science est souvent encore plus extraordinaire que la fiction. La réalité n'est pas celle que l'on croit. La biologie n'appartient à personne et surtout pas aux biologistes. C'est une culture, une grille de décodage de la réalité. Le regard qu'elle a développé du vivant est révélateur, intriguant, inquiétant, frustrant, stimulant

Je vous relate ici les détails de l'épiphanie ressentie jadis dans l'oeil du pigeon. »

Dans ce livre nous découvrons que nous sommes la duplication des molécules de milliers d'ancêtres, leur réplication.Un plan sans architecte. »Le plan se construit sans concepteur, sans maître d'oeuvre. »

La biologie, l'anthropologie, la psychologie et l'ethnologie expliquent les comportements humains.

Un livre sur le monde vivant qui nous porte souvent à sourire par les découvertes dévoilées. Chaque animal a des qualités et des limites comme les humains souvent dépassés par des animaux raffinés par les sens et leurs corps.

Un livre qui se lit comme un roman de la vie des êtres vivants de la planète Terre grâce aux sciences naturelles telle la biologie et ses stratagèmes.

La biologie est une science impressionnante qui nous décrit la vie sous toutes ses formes en nous dévoilant ses mystères, ses secrets.

Un grand livre qui nous aide à mieux comprendre l'humain que nous sommes depuis douze milles ans.

Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

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« La biologie peut être pertinente sans être pour autant déterministe, aveugle et automatique. »

« Aller contre nature, c'est aller contre la volonté du créateur. Ce qui est naturel est forcément bon.

Une idéologie insidieuse. »

« La nature n'est ni sage ni bonne ; elle n'est pas l'expression de la bonté ou de la sagesse d'un grand architecte. »

« La nature ne peut en aucun cas légitimer une attitude plus qu'une autre. La nature regorge de situations qui peuvent nous paraître totalement abjectes...où les mâles imposent par la force la copulation aux femelles. Des espèces ou les mâles et les femelles sont infanticides. »

« L'évolution est synonyme d'un perfectionnement continuel des espèces qui aurait culminé avec l'avènement de l'humain. »

« Si l'individu devient de plus en plus adroit, il y a progrès. »

« L'adaptation est le fondement de l'approche darwinienne. »

« Nous les êtres vivants, sommes faits d'atomes quasiment éternels, recyclés depuis la nuit des temps. »

« Les êtres vivants.. chacun procède d'un autre. Tous les vivants sont les descendants d'un autre. Chacun a son histoire, sa mémoire. La bactérie minuscule est vivante. »

« La terre s'est formée il y a près de quatre milliards d'années. »

« Les femelles sont apparues en premier. »

« Cette première molécule autoréplicante, ce premier réplicateur s'est dédoublé pour assembler de nouvelles copies. »

« Tous les individus ,, ne sont que les maillons éphémères d'une chaîne infinie. »

 

POUR EN SAVOIR DAVANTAGE :

« Résumé :

Le pigeon se distingue par sa capacité à évoluer et s'adapter à des environnements divers et changeants. De plus il est commode à étudier, car très poche de nous ! Et que trouve-t-on dans l'oeil du pigeon ? le prisme de la filiation de toutes les espèces qui partagent avec nous le monde !
L'auteur montre l'importance de l'étude du comportement animal pour comprendre l'évolution, y compris la nôtre. La biologie seule ne peut prétendre expliquer l'ensemble des comportements humains. Mais il semble tout aussi impossible de les comprendre à partir de l'apport des seules sciences humaines. Cet ouvrage propose une collaboration franche et sereine entre les sciences naturelles et les sciences humaines. Et met en lumière le rôle de la dimension culturelle dans l'évolution : une avancée scientifique quasi révolutionnaire !
Les gènes ont créé le cerveau qui génère des pensées et des décisions. Evidemment les gènes ne se soucient pas des pensées. Mais ils ont construit le cerveau qui, lui, peut se rebeller contre la biologie qui l'a créé ! Le cerveau est un pari, celui des gènes qui lui confient leur avenir et leur succès.
Ces développements fondamentaux nous permettent de comprendre comment nous avons évolué, à la façon darwinienne, et comment la culture elle-même constitue le dernier pari des gènes, le pari qu'un organisme culturel dont les membres collaborent au succès de l'ensemble fera l'affaire de la survie et la propagation des gènes. »

UN LECTEUR :

« Un gros coup de coeur pour le nouveau livre de Luc-Alain Giraldeau qui tente d'expliquer le rôle de l'évolution dans les perceptions de chaque être vivant, mais également comment le cerveau de chaque être pousse à adopter différents comportements, selon l'espèce à laquelle il appartient.  «  www.babelio.com


 

« Ce livre raconte l’étrangeté de la vie, ce qui la distingue de l’inerte, la conséquence aveugle de l’évolution et l’émancipation des gènes qui s’est acquise à chaque grande étape de l’invention de l’être, de l’organisme multicellulaire, de la reproduction sexuée, des sociétés animales et de la culture. La biologie n’appartient à personne, et surtout pas aux biologistes. C’est une culture, une grille de décodage de la réalité. Le regard qu’elle a développé du vivant est révélateur, intrigant, inquiétant, frustrant, stimulant. Il serait dommage de le réserver uniquement au monde des sciences naturelles et de l’université.

 

« Avec des images claires et une approche digne des grands vulgarisateurs de la science, Luc-Alain Giraldeau raconte l’histoire de la vie sur notre petite planète en orbite, les mécanismes de son évolution et de sa complexification qui ont mené à ces animaux culturels que nous sommes. »

(Extrait de la préface de Boucar Diouf)

LES VRAIS DURS, roman de T.C. BOYLE, 2016, 441 pages, États-Unis

25/09/2018 10:40 par livresentete

  • LES VRAIS DURS, roman de T.C. BOYLE, 2016, 441 pages, États-Unis

    LES VRAIS DURS, roman de T.C. BOYLE, 2016, 441 pages, États-Unis

    25/09/2018 10:40 par livresentete

BOYLE T.C.

LES VRAIS DURS, roman, 2016, 441 pages, États-Uniis

ADAM, le personnage principal, souffre depuis longtemps d'une forme aiguë de psychose paranoïde et délirante (il est notamment persuadé d'être la réincarnation d'un trappeur du X1Xe siècle). Il est solitaire, bagarreur, passe sa vie en forêt mais il n'a pas d'amis, évidemment. Les représentants de la loi, de la justice, du système politique et social sont pour lui des aliens.Il réagit agressivement à tout ce qui le contredit, le contrecarre. Il se réfugie en forêt et développe des moyens étonnants de survie digne d'un trappeur et d'un soldat de brousse. Un personnage étrange mais étonnant par ses capacités phénoménales de survie dans la nature.C'est un homme costaud, robuste de vingt-cinq ans qui ne craint personne, sans conviction profonde que sa propre survivance.

Un roman complexe, décapant de la littérature nord américaine. .

Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

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« L'âme américaine est dure, solitaire, stoïque, c'est une tueuse. Elle n'a pas encore été délayée. 

D.H. Lawrence. Études sur la littérature américaine. »

« Le soleil se trouvait au-dessus de sa tête, juste là, brûlant, il le faisait transpirer, ses vêtements le gênaient et sa chemise collait à sa eau. »

« CAROLE, sa mère. Elle avait envie d'action:à quoi ça sert d'être à la retraite si on reste à moisir, le cul sur une chaise. »

« ADAM. Mais sa voix était devenue mécanique, comme s'il pensait à autre chose, comme s'il était ailleurs. Faire la fête. Je suis en fêtard.Un vrai, un super fêtard. Écoute, Adam.--COLTER. Pas de réponse, Il s'était à nouveau figé. »

« Mais, maintenant, ça allait vite en lui, la petite roue dans sa tête tournait à toute vitesse... La roue ralentit. Il revint aux choses telles qu'elles étaient. »

« ADAM. Se laisser porter par le courant. »

« Ça donnerait aux animaux et l'environnement une chance de reprendre du poil de la bête. Retour à l'Âge de pierre. Vivre de la terre. »

« ADAM. COLTER. Il ne voulait dépendre de personne,il ne voulait pas se laisser attendrir par les lasagnes de cette femme, par ses grosses lèvres veloutées et par ses gros nichons moelleux ni par le reste. Non, non, lâchez-moi! »

« STEN, son père, éprouva une bouffée de fierté.ADAM était vraiment futé. Il était insaisissable. Il connaissait le terrain. »

« Sauf qu' ADAM avait la rage en lui et que cette rage devait trouver une cible. »

« Un garçon à problèmes—pire : un psychopathe, un meurtrier, un électron. »

Pour en savoir davantage :

Résumé :

« Alors qu’il est en croisière en Amérique centrale avec son épouse, Sten Stensen, proviseur à la retraite et ancien Marine vétéran du Vietnam, tue à mains nues un des hommes qui s’apprêtaient à les détrousser. Retenu un temps à quai, il fait la Une de tous les journaux, mais ne tarde pas à retrouver avec bonheur et sans la moindre poursuite judiciaire le calme de sa vie californienne. Sara Hovarty Jennings est une jeune femme en colère. Elle vit seule avec son chien, et regarde le reste du monde comme son ennemi. Elle nourrit une haine viscérale contre «le gouvernement illégitime des États-Unis d’Amérique» et se rebelle contre toute forme d’autorité. Quand, un matin, elle se fait arrêter par un flic au volant de sa voiture, elle refuse de montrer ses papiers et crie au harcèlement. Pour tout résultat, elle finit au poste, sa voiture à la fourrière et son chien en quarantaine au chenil. Sara fait alors la connaissance de Adam Stensen, 25 ans, un jeune homme séduisant mais qui souffre d’une forme aiguë de psychose paranoïaque, et d’un délire de persécution. Il est persuadé d’être entouré d’aliens et s’inquiète de la menace qu’ils représentent. Il se prend pour Colter, un coureur des bois du XIXe siècle, vit dans la maison isolée de sa grand-mère décédée et, comme son héros, disparaît souvent dans la forêt pour vivre au plus près de la nature et s’occuper de ses plantations de pavot et de marijuana. Mais lorsque Sten décide de vendre la maison qu’occupe son fils incontrôlable, le destin de ces trois personnages bascule et les violences enfouies refont surface. »

Une lectrice :

« C'est une lecture que j'ai bien appréciée. Si j'ai choisi ce titre de T.C. Boyle, je me suis rendue la tâche ardue car il s'agit là d'un roman complexe et difficile à avaler. Mais il contient tous les ingrédients que j'apprécie dans la littérature nord américaine décapante. Tout d'abord, le récit se met en place brillamment avec action et tension. Tout semble ne pas aller comme sur des roulettes pour le vieux couple que forment Sten et sa femme. Ils ont décidé de faire un voyage et ce voyage tourne mal. A la manière d'un road movie avorté, l'auteur nous amène à rencontrer Sten, ce père, ce héros, que tout américain souhaiterait avoir.

Et parce que T.C. Boyle adore abuser de votre naïveté et de votre candeur, il se joue de vous, vous dépeint tout sauf une Amérique carte postale, loin des contrées désertiques du Wyoming, des clichés New Yorkais ou des forêts d'Alaska. Non. Loin de là avec T.C. Boyle vous rentrez dans le vif du sujet même si ce sujet est symbolisé par une terrible envie d'uriner. Blague potache ? Ou image au vitriol de l'Amérique profonde ?
L'auteur nous fait ensuite le portrait au crayon à gros traits de Sara, d'âge plutôt déjà mûr, du genre parano, du genre à voter Trump, du genre à détester les téléphones, les flics, le gouvernement, la Maison Blanche. Et lorsque l'on croit que Sara est le pire du pire chez Boyle, loin s'en faut ! Elle fait la rencontre fortuite du cher fils de Sten, le prénommé Adam qui n'a rien d'un type sorti du Jardin d'Eden, bien que le clin d'oeil soit bien là, biblique et cynique chez T.C. Boyle (d'où une scène mémorable de nudité).
Oui, parce que rien n'est laissé au hasard chez T.C. Boyle, qui, vous le remarquerez à la lecture de la fin du roman, s'en prend au "Nature writing". Ce genre littéraire ambigu que pourtant j'adore mais qui prône un retour de l'homme à la bête, de l'humanité à la violence et vice versa. Et le roman tourne alors brusquement à la course folle, à la chasse à l'homme, Adam, armé d'un fusil... «  www.babelio.com

SEULE VENISE, roman de Claudie GALLAY, 2009, 252 pages

17/09/2018 11:38 par livresentete

  • SEULE VENISE, roman de Claudie GALLAY, 2009, 252 pages

    SEULE VENISE, roman de Claudie GALLAY, 2009, 252 pages

    17/09/2018 11:38 par livresentete

GALLAY Claudie

SEULE VENISE, roman, 2009, 252 pages

Un roman à l'ambiance d'intimité, de confidences dans lequel l'art prend une place de premier plan dans la visite intime de Venise. Il y a de l'art partout, églises, châteaux, boutiques, restaurants, canaux. Ce roman c'est aussi l'histoire d'un vieux prince Russe qui vit à Venise depuis longtemps par choix.Il raconte sa triste histoire d'amour manqué : dès l'âge de dix-huit ans son père lui impose qu'il épouse une femme noble se son rang. Un roman qui nous rend familier le vocabulaire vénitien très différent de l'Italien en usage.

Un roman d'une écriture raffinée, sensible presque intérieure par ses silences.

Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

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« Je viens d'avoir quarante ans. Pourquoi faut-il que les dates aient tellement d'importance ? »

/L'Italie.Vintimille. Le train s'arrête dans des gares vides.C'est mon visage que je vois. Je le fixe. Je ne le reconnais plus. »

Venezia. Une île fantôme. Une île comme une tombe. Des façades perdues, noyées, comme absorbées. Venise, l'opaque. »

« Des ponts, il y en a, mais pas tant que ça. Surtout des palais. Des gondoles aussi mais à quai à cause du froid. »

« Le silence j'aime ça. C'est parler qui m'arrache. »

« Campo San Vio. L'eau devant nous est verte, presque noire. Vous savez qu'on survit pas d'un bain dans la lagune ? »

« C'est à cause de ça. Votre sourire. Et votre voix. J'ai aimé votre voix comme on aime un corps. »

POUR EN SAVOIR DAVANTAGE :

Résumé :

Elle n'a pas choisi Venise. Cela s'est présenté comme ça. Elle a vidé son compte bancaire, réservé une chambre dans un palais du Castello. Noël approche, et la cité s'enfonce dans les brumes. Un vieux prince russe, rescapé des tourbillons de l'Histoire, une jeune danseuse, un libraire amoureux des mots...

Les rencontres se succèdent, les digues intérieures s'affaissent, et Venise se dévoile, secrète et troublante. Amants perdus et retrouvés errent de rios en venelles, tandis que lentement s'éloigne, dans le brouillard, la silhouette du peintre Zoran Music.

UNE LECTRICE :

« Comment dire ? 
Comment vous dire l'atmosphère distillée par ce livre, étrange, froide, silencieuse. 
Venise en hiver...
Les rues désertes. L'eau envahissante, suintante, qui s'étale. 
L'île aux fous, l'île des morts, l'île des chats. 
Les cafés sur les places, où on boit le chocolat chaud, puis plus tard, le cognac. 
La pension tenue par Luigi, prévenant, espérant la venue de ceux qu'il aime. 
Ses hôtes : le prince russe, très vieux, immobile, nostalgique, malheureux, digne. 
La danseuse vive et tourmentée, et son amoureux. Heureux ? 
La librairie, enfin. le seul vrai but de la narratrice, le seul point d'attache. Car Dino à la voix rauque et au regard pénétrant la trouble. Elle qui s'est réfugiée à Venise après une histoire d'amour tronquée. 
Cette atmosphère, seule Venise peut la livrer. Et je l'ai aimée. 
Mais la narratrice, cette femme trompée, m'a énervée. A quarante ans, elle ne croit plus à l'amour, elle le dénigre, et pourtant elle en veut encore. Sa manière d'être, de parler m'exaspère. Elle a l'air de ne comprendre rien à rien, de ne pas savoir se comporter, dans n'importe quelle circonstance. 
Ou est-ce le style avec lequel cette histoire est racontée qui m'irrite ? Je ne sais pas, mais voilà que les petites touches, les silences, tout ça me laisse sur ma faim. 
Seule Venise parle d'amours malheureuses, sauf une...mais je ne vous dirai pas laquelle. Elle est là, cachée dans les pages, et se révèle peu à peu. C'est cette histoire-là que j'ai aimée, uniquement celle-là. 
Mais l'atmosphère de Venise en hiver, elle, je ne l'oublierai jamais. Elle m'a prise, m'a emportée, au point que j'en oubliais la Noël ici, maintenant.  «  www.babelio.com

LES DÉFERLANTES, roman de Claudie GALLAY, 2008, 524 pages

03/09/2018 15:20 par livresentete

GALLAY Claudie

LES DÉFERLANTES, roman, J'AI LU, 2008, 538 pages, Grand Prix des lectrices ELLE

Un roman remarquable autant par sa situation géographie, région française de la Manche, ses personnages introvertis genre la loi du silence, l'histoire d'une disparition d'enfant sans traces suite à un naufrage, le style minutieux, consciencieux de l'auteure.

Le lecteur découvre les personnages, les liens entre chacun et la vérité de la disparition d'un enfant plusieurs décennies passées... au compte-gouttes.

Une véritable analyse socio psychologique d'une société isolée aux prises avec un climat et un environnement contraignants. La population s'adapte aux événements naturels parfois déchaînés d'un environnement de roches, de grands vents, de déferlantes parfois dévastatrices.

On pose une question tout en respectant le silence de la décision de ne pas y répondre. On se dévoile rarement et surtout on ne se compromet pas sinon gare aux risques adjacents.

Les déferlantes sont de nature environnementale mais ont aussi de causes sociales dûes aux histoires cachées, englouties de secrets qui ravagent.

Des incidents passés, les querelles de deux vieilles de village jamais réglées, de femmes qui ont aimé le même homme. Un roman fait de confidences, de grands silences, de secrets , de dialogues courts et secs.

" ...les vieux et les arbres se ressemblent, pareillement torturés et silencieux. Façonnés par les vents."

" J'avais peur de ce que j'étais en train de devenir. Une femme sans amour."

" Théo. Il a disparu dans la pièce à côté. J'ai attendu qu'il revienne mais il n'est pas revenu."

" Et quand à parler de soi s'ils n'avaient plus envie, il leur restait encore à parler des autres. Des vivants et des morts,"

" Morgane et Raphaël étaient frère et soeur et ils se regardaient comme des amants."

" Il me restati cette faille, une déchirure brûlante du sexe jusqu'au ventre."

"On attend et on continue de les aimer. Non, on change d'amour. Et on trouve qu'elqu'un qui nous aime en retour, ça facilite les choses."

" L'amour et la mort, ça se ressemble si on n'articule pas."

"Il y a toujours mille raisons pour s'enfermer. Sortir est beaucoup plus difficile."

"Les questions, les réponses, ce complexe tricotage de mensonges et de vérités."

"Quand on se questionne, on meurt.."

"...deux solitudes face à la mer, revenus aux origines du monde.

Un grand roman à découvrir pour sa portée sociale et le style talentueux de l'auteure.

 

Gilles Lagrois, Auclair, Québec

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Pour en savoir davantage:

 

"Comme la mer pétrit les roches et lèche le sable, comme le vent du grand large étourdit, la lecture des ‘Déferlantes’ entête. Avec des mots posés sans fioriture, les ressentis de l’auteur percutent à l’état brut. Dans un petit village au bout du Cotentin, là où la Manche est dangereuse mais sublime, où les phares s’élèvent dans l’obscurité abyssale, Claudie Gallay pose son décor.

Autour d’une héroïne à bout de force, amputée de son amour, on réapprend à vivre. Chaque promenade dans les falaises austères ronge l’âme et sublime le besoin incessant de fuir. Chaque personnage tait sa part de secret, renforçant l’aridité de ces confins de terre et le sentiment absolu de solitude. Doucement, le ressac berce et le vent soûle les coeurs.

Les non-dits, les amitiés, les rancoeurs façonnent les personnages, aussi durs et entiers que la mer. Comment survivre à la disparition des siens ? Comment supporter d’être celui qui reste ? Comment avouer l’inavouable ? ‘Les Déferlantes’ fascinent par la force des émotions, des hommes, des mots. Entre chaque tempête, sur le port, les marins attendent, troublés et effrayés. En s’échouant sur le sable, chaque vague meurt dans une gerbe d’écume, mais assure une renaissance.

L'AVIS DE LA PRESSE

 

Le magazine littéraire

Claudie Gallay excelle à créer des atmosphères enfermant lecteur et personnage dans des secrets bousculés à coups de phrases courtes, jetées plutôt que prononcées par des “taiseux”.

 

Livres Hebdo

(...) Claudie Gallay confirme son talent pour insuffler de l’âme à des êtres en fuite, entravés de tourments muets. Elle sait déchiffrer les multiples nuances du silence puisque jamais ses personnages abîmés ne s’épanchent ni ne se confessent.

 

Lire

(Ses livres) prennent une nouvelle ampleur, à l’image des vagues sur cet océan qu’elle met en scène comme une tragédie humaine.

LE POUVOIR, roman de Naomi ALDERMAN, 2018, 391 pages

26/08/2018 15:33 par livresentete

  • LE POUVOIR, roman de Naomi ALDERMAN, 2018, 391 pages

    LE POUVOIR, roman de Naomi ALDERMAN, 2018, 391 pages

    26/08/2018 15:33 par livresentete

ALDERMAN Naomi

LE POUVOIR, roman, 2018, 391 pages

Un roman, qu'on peut penser à tendance féministe car le sujet principal est "que feraient différemment les femmes au pouvoir". Le pouvoir est aux mains des femmes grâce à la découverte de l'usage de décharges corporelles électrostatiques qui neutralisent les hommes et même les tuent.Les femmes sont les seules juges de leurs actes de justice et de vengeance. Une guerre des sexes.

Décharges électriques puissantes pour éliminer les hommes dominants et violents. Les femmes au pouvoir électrique terrifiant et fatal.

Quand une multitude parle d'une seule voix, c'est là la force et c'est c'est le pouvoir. Hommes et femmes. Même avec de bonnes intentions et principes, le pouvoir est toujours une menace, un danger en puissance s'il n'est pas partagé avec les populations composantes.

On peut blesser et tuer au nom du bien de tous.

Si le pouvoir agit sur les gens, il faut que les gens agissent sur lui sinon il peut être obscène et incontrôlable.

Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

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« L'erreur vient de ton questionnement:Qui est le serpent et qui est la Sainte Mère? Qui est du côté du mal et qui est du côté du bien? Qui a le pouvoir et qui n'en a aucun? Aucune de ses réponses n'est la bonne. »

« Dieu n'est ni homme ni femme mais les deux à la fois. La Créatrice est donc plus grande que SA création? Nous avons appris à appeler Dieu « Notre Père » Nous devons appeler Dieu « Notre Mère ». Dieu notre Mère est descendue sur Terre incarnée dans le corps de Marie, qui a renoncé à Son enfant afin de nous libérer du péché. »

« La vraie religion est amour et non pas la crainte. »

« Je vous dis, moi, que la femme règne sur l'homme comme MARIE a guide les pas de SON enfant, avec bonté et amour. »

« Quelque chose de nouveau est à l'oeuvre. L'échelle du phénomène s'est démultipliée. »

« MARGOT.Pouvoir particulier aux filles. Elle a lu dans les rapports préliminaires du CDC que ce pouvoir « affecte en particulier les centres de la douleur du cerveau humain » ce qui signifie que cela ressemble à une électrocution, mais en beaucoup plus intense et douleureux. C'est un influx électrique ciblé qui se propage dans le corps et provoque une réponse des neurorécepteurs de la douleur. »

« ALLIE. Elle refait crépiter les étincelles à l'extrémité de ses doigts. »

« Si le monde n'avait pas besoin d'être un peu secoué, pourquoi ce pouvoir se serait-il manifesté maintenant?

POUR EN SAVOIR DAVANTAGE

RÉSUMÉ ÉDITEURS

« Et si les femmes prenaient enfin le pouvoir dans le monde entier ? Aux quatre coins du monde, les femmes découvrent qu'elles détiennent le "pouvoir". Du bout des doigts, elles peuvent infliger une douleur fulgurante. Et même la mort. Soudain, les hommes comprennent qu'ils deviennent le "sexe faible". Mais jusqu'où iront les femmes pour imposer ce nouvel ordre ?

"Électrisant ! Choquant ! Décoiffant ! Vous ne regarderez plus jamais les choses de la même façon !" Margaret Atwood, auteur de La Servante écarlate.

"Mettre en lumière les travers des humains et continuer d'éveiller les consciences : c'est là que réside le pouvoir de ce livre."
Aurélie Janssens, librairie Page et Plume, Limoges

"Une écriture électrique. Un rythme endiablé. Si le pouvoir change de camp, pour le meilleur comme pour le pire, ne passez pas à côté : Lisez ce livre !" Charlotte Desmousseaux, librairie La vie devant soi, Nantes. « 

UNE LECTRICE

"Attention, les femmes prennent le pouvoir ! L'utopie est enfin là ? Hum… Pas si sûre.

Dans le monde entier, les femmes se découvrent un pouvoir particulier. Grâce à un nouvel organe qui fait son apparition, les femmes détiennent la foudre. D'un simple toucher, elles peuvent causer la mort. La tendance s'inverse et les hommes, sans aucun pouvoir, vivent dans la peur et la crainte et deviennent le sexe faible.
J'ai énormément aimé cette lecture. Naomi Alderman nous dépeint un futur complexe, mais néanmoins crédible. A travers le regard de différents personnages, l'auteure nous offre une vision complète de son univers. Nous suivons Allie, futur Mère Eve, qui construira autour de ce nouveau pouvoir une religion, Margot, sénatrice américaine apporte un axe politique et géopolitique, Roxy quant à elle est la fille d'un grand bandit et c'est également elle qui sait au mieux utiliser son nouveau pouvoir et pour finir Tunde, journaliste globe-trotter, nous amène une vision globale du monde, la réaction des médias et nous permet bien sûr de vivre ces événements à travers le regard d'un homme.
En échangeant les positions de force, Naomi Alderman dénonce de nombreux problèmes actuels. Ces femmes pleines de pouvoirs sont loin d'être parfaite et savent abuser de leurs situations (elles harcèlent les hommes, les violent, se font un plaisir de les humilier et de les utiliser à leur bon vouloir). Naomi Alderman dénonce et elle ne prend pas de pincettes. Certaines scènes restent en mémoire longtemps. Loin d'être « une féministe enragée », l'auteure dénonce de façon intelligente et nous propose un roman vraiment intéressant et réellement complet. En plus de son intrigue prenante, Naomi Alderman a réellement une patte et une plume très particulière et travaillée que j'ai vraiment aimé découvrir.
Bref, rien à redire pour ma part. J'ai réellement adoré cette lecture et je vous la conseille même si je pense que c'est le genre de lecture qui ne plaira pas à tout le monde tant elle est particulière ! «  www.babelio.com